Jolie dégustation de champagnes rosés, à l'aveugle. Les impressions et notes sont données totalement à l'aveugle.
1) Philipponnat 1522 rosé 2003 (dosage 4g/l)
Nez : fruits à chair jaune, notes un peu oxydatives
Bouche gourmande, pêche, fruits acidulés, amande, long, salin
Un bien joli vin, avec une belle finale.
16/20
2) Gosset Celebris 2003
Nez : fruits rouges, vineux, beurré
Bouche ample, vineuse, onctueuse, gourmande, sur des notes beurrées, d'amande et de cerise. Un peu oxydatif aussi. Très long, salin
Excellent champagne de gastronomie
17,5/20
3) Jacquesson DIZY 2003 – 83%PM, 17%PN ; dosage ,5g/l, élevé en foudre
Couleur cerise très profonde
Nez : très épicé et déroutant : cumin, poivre blanc, clou de girofle
Bouche aussi épicée, sur les mêmes notes déroutantes, avec quelques notes de groseille. Milieu de bouche vineuse. Finale sur une amertume un peu dérangeante
Grosse déception pour cet OVNI car c'est une de mes maisons préférée. Ca peut plaire à certains et ça pourrait faire des accords originaux (agneau?)
13,5/20
4) Jérôme Prévost, la Closerie, Fac similé rosé. Non dosé
Nez discret, assez floral, sur la rose, un peu d'amande, des notes oxydatives
Bouche vineuse, puissante, complète, sur la pomme cuite, les fruits noirs, la prune, la rose. Long et racé
Très bon accord sur du saumon gravlax
17/20
5) SELOSSE rosé, dégorgé en mai 2011 (Chardonnay d'Avize, PN d'Ambonnay
Nez un peu cidre, groseille à maquereau, rose
Bouche oxydative, sur la pomme à cidre, puissant, vineux, mais fin. Fine amertume, notes minérales marquées. Bonne acidité assurant l'équilibre
16,5/20
6) Laurent Perrier cuvée Alexandra, rosé 1990, dégorgé en 2000
Aïe ! Il y a un tout petit peu de bouchon. J'ai ressentie sinon une grande finesse, de l'amande, du moka. Ceux qui ne sont pas gênés par le bouchon trouvent ce flacon exceptionnel. Moi je ne peux l'apprécier pleinement, mais je vois bien qu'il s'agit d'un grand vin
NN
7) Dom Ruinart rosé 1990
Nez complexe, fraise, fruits jaunes, mangue
Bouche : voluptueuse. Notes de cire, de mangue, de moka, de noix, de papaye, d'orange confite. Long et intense. Très bel équilibre grâce à la fraicheur
exceptionnel : 18/20
8) Drappier rosé 1964, dégorgé en juin 2011
Nez : cerise, pivoine, rose, poivre, viandox, coca (!). Complexe et fin
Bouche : Puissante, sur les fruits rouges juteux, cerise, je retrouve encore cette arôme de coca, poivré. Long, minérale en finale, avec une jolie amertume
On vote pour un vin des années 1990 (j'ai même proposé 2002 au début). Quand on découvre l'année c'est le choc. Comment peut on avoir autant de jeunesse sur un vin de 1964 ? Certainement la qualité intrinsèque, un dégorgement récent et un vieillissement sur pointe supposé
17,5/20
9) Olivier Horiot rosé 2006
Nez simple, sur la cerise
Bouche vineuse, puissante, sur la cerise et la pêche et les fruits noirs. Le tout manque de fraicheur.
13/20
10) André Jacquart rosé
Nez : petits fruits rouges, groseille, framboise
Bouche : élégante. Fruits rouges acidulés. Assez vineux, brioché. Bon équilibre
Une belle réussite et un excellent rapport qualité/prix
15,5/20
11) Marie-Noëlle LEDRU rosé (assemblage)
Nez : floral, frais, petits fruits rouges
Bouche fine, sur la framboise. Un peu brioché. Le tout est distingué, léger, d'un bon équilibre
14,5/20
12) William Deutz rosé 1999
Nez frais, discret. Notes de quetsche et de beurre
Bouche sur les fruits secs, le nougat, les fruits blancs, la prune, brioché. Très harmonieux, avec une très belle bulle bien fine. Grande longueur sur la minéralité, grande fraicheur
17,5/20