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[Stéphane VILLETTE]

Avec cette nouvelle technologie, on va pouvoir espérer boire des vins sans problème. On peut donc enterrer la capsule et le bouchon plastique.

A lire sur :

http://www.lejournalduvin.com/actualite ... 218.FR.php

Je sais qu'il y a quelques scientifiques parmi vous ! Alors qu'en pensez-vous ?

Stéphane.

[Stéphane VILLETTE]

Pareil pour certains sommeliers avec le goût de bouchon !

@micalement.

Stéphane.

[Vincent R.]

Un sujet intéressant.
j'aimerai bien avoir l'occasion de discuter de ce sujet avec l'équipe de la faculté d'œnologie qui a publié ce document.

Chez moi, j'ai toute une série d'échantillons de vins blancs pour étudier l'oxydation

@mitiés

[Stéphane VILLETTE]

Une preuve que nous sommes lus , je viens de recevoir un mail d'une personne souhaitant rester anonyme et qui témoigne :

"La Chromatographie gazeuse (GC) est une technique qui a plus de 30 ans et qui est utilisée en oenologie depuis la nuit des temps. Son couplage à la spectro de masse (GC-MS ou GC-MS-MS) permet à l'aide d'un détecteur spécifique d'abaisser les limites de sensibilité. Elle aussi est dans les labo depuis plus de 15 ans.

Alors quid? Depuis 10 ans, des travaux ont eu lieu pour créer un nez électronique ou une langue électronique. une société française (Alphamos) est à la pointe dans ce domaine depuis toujours. La technologie est sympa mais la commercialisation est un bide. (fiabilité, répétabilité, corrélation, etc...). Depuis quelques années, la GC-MS couplée à diverses techniques essaye de prendre le relai. Rien de neuf non plus la dedans.
Qu'est ce qui coince? Ca sert à rien!
Nombre de bouteilles sont contaminées par ou à travers leur bouchon. Il faut donc répéter l'analyse sur chaque bouteille.
de plus, les niveaux de sensibilité me semblent encore assez éloignés des performance de notre nez ou de notre palais.
Chacun pourrait avoir son GC-MS à la maison (50000 Euros le bout tout de même hors entretien et consommables) pour savoir si la machine confirme ce que son palais a décelé.
On peut aussi faire faire l'analyse par un labo (500 Euros l'analyse au bas mot) pour savoir là encore si on bien gouté.

Maintenant les grands châteaux sont déjà équipés en GC-MS ou font faire leurs analyses règlementaires par ailleurs.
Les autres analyses comme la recherche d'éventuels problèmes peut les intéressés mais plus pour comprendre d'où vient le problème plus que pour dire "Oh mon vin est mauvais, je ne vais pas le vendre" ou "je vais le passer en second vin!"

l'université fait des recherches et c'est bien. De là à crier au miracle...
"

A méditer.

Stéphane.

[Vincent R.]

Youpii, je ne suis pas tout seul à travailler dans le domaine

Plus sérieusement, en prenant en compte les progrès spectaculaires de la spectrométrie de masse, rien ne dit que ce n'est pas pour demain. Allez, va pour après demain!
Là où je rejoins l'auteur anonyme, c'est que ça me semble une solution une fois la bouteille ouverte, mais il faudrait pouvoir en discuter avec l'auteur du papier.
De plus, il ne parle pas de nez électronique dans le document mais de GCMS. Maintenant au niveau sensibilité, j'ai des doutes sur le niveau de sensibilité actuel.

je reste dubitatif mais plein d'espoir!