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[Laurent Saura]

CHÂTEAU MARGAUX-1995

Dégusté à l'aveugle aux côtés du BON PASTEUR 1995,il s'agit d'isoler le vin de la rive droite de celui de la rive gauche.
Un mot caractérise ce grand vin:JEUNE!Ce vin est bu sans doute trop jeune en effet...sa belle robe rubis rouge profonde est dense et la matière colorante est intense.Le nez est peu complexe et peu ouvert,tout juste y décèle-t-on les notes classiques de crème de cassis,avec quelques épices.L'ensemble est toutefois très élégant et captive l'odorat.C'est la bouche qui montre la grandeur du vin.Le jus se montre merveilleux,avec un superbe toucher de bouche,très fin,avec une acidité vivifiante,qui trace son chemin dans une structure tannique bien présente.Le corps du vin se fait ample et long au fur et à mesure qu'il passe son temps en bouche.C'est superbe.Il fût placé dans la bonne appellation Noté 18

[Sébastien M]

Deux vins dégustés l'année dernière lors de ma visite au Chateau :

Pavillon Rouge 2006 : La robe du vin est foncée mais pas très profonde. Le nez est encore sur l'élevage, on distingue tout de même des notes fruitées. En bouche, l'attaque est savoureuse, c'est rond les tanins sont doux, c'est déjà bon à boire maintenant, surement du à la forte proportion de merlot. La finale est d'une bonne longueur. Un beau vin!

Chateau Margaux 2006 : La robe du vin est un peu plus foncée que le pavillon rouge mais elle est beaucoup plus profonde. Malgré l'élevage à 100% barrique neuve, le nez est plus fruité que le Pavillon rouge. Par contre en bouche, l'élevage est plus prononcé en attaque que sur le pavillon, en milieur de bouche les tanins sont aussi plus puissants mais vraiment d'une grande finesse, le vin monte à la tête. La longue finale nous fait fait replonger presque directement le nez dans le verre. Un grand voire très grand vin!

[OlivierS]

Château Margaux 1988

La robe est tuilée.
L'intensité du nez n'est pas très puissante. Il est sur les petits fruits rouges évolués, une petite touche animale, et surtout très florale.
L'attaque est douce. La bouche est courte, il lui manque un peu de matière. C'est bizarre, j'ai un nez exceptionnel et bouche en retrait complet.

Noté 14.5

[Winemega-Alain]

Dans un article que j'ai lu dans "The drinks business" de février, Paul Pontallier indique que toutes les parcelles du vignoble produisant le 1er vin de Château Margaux passent dès maintenant, en mode de culture bio. Depuis cinq ans, le château teste différentes approches incluant la biodynamie et le bio et c'est cette dernière approche qui a été choisie. Cependant, certaines parcelles séparées produisant du Pavillon ou le 3ème vin, conservent pour l'heure une approche "raisonnée".

Le directeur général de Château Margaux précise qu'aucun insecticide ni pesticide n'a été utilisé depuis 10 ans sur l'ensemble du domaine. Il admet par contre avoir utilisé des produits contre le mildiou ou le botrytis lors de certains millésimes récents, lorsque la pression et le risque de perdre toute la récolte devenait trop intense.

[jpmt]

Dans 2 ou 3 ans seulement, semble-t-il, mais c'est déjà une sacrée nouvelle !

http://www.thedrinksbusiness.com/2012/02/margaux-opts-for-organics/

Jean-Pierre

[Winemega-Alain]

Dans 2 ou 3 ans seulement, semble-t-il, mais c'est déjà une sacrée nouvelle !

Effectivement, Jean-Pierre.. ce détail m'avait échappé à première lecture
J'entend par ailleurs que Château Latour est dans le même type de démarche. Lorsqu'on sait le rôle d'exemple que jouent ces domaines pour les autres crus du Médoc, on ne peut que s'en réjouir.

[Winemega-Alain]

Château Margaux 1983 - Margaux

Belle robe lumineuse de couleur rubis foncé.
Superbes arômes floraux mêlés de senteurs de tabac et de truffe noire. Le fruit est encore bien présent mais rehaussé par des nuances tertiaires qui complexifient le nez.
Le palais est intense, encore puissant avec une sensation tannique soyeuse. En bouche, vin gagne progressivement en volume, sans aucun relâchement, jusqu'à l'aboutissement harmonieux de la finale, longue, voluptueuse et d'une remarquable finesse d'expression.

A l'aveugle, un superbe Margaux 83 qui fait facilement 10 ans de moins que son âge!

[Laurent Saura]

CHÂTEAU MARGAUX-2002

Jolie robe,d'un rubis dense,peu évolué.Le nez sent le cèdre,le cassis,l'élevage un peu fumé(encore),mais n'a pas le côté floral que j'ai souvent sur des vins de l'appellation.La bouche est agréable et conjugue finesse et ampleur.Il n'y a pas de côté charnu,ventru,qui pourrait faire évoquer des argiles.J'ai vu ce vin sur les graves de Saint-Émilion,car les tannins semblaient fondus,dans un registre de vin de demi-puissance,plus délicat que puncheur...Noté 16,5+

[vinosophe]

un peu "sévère" Laurent pour cette GRANDE REUSSITE du millésime 2002 !!!
il est vrai que les 87% de cabernet sauvignon rendaient sans doute le vin un peu "sévère" !!?

certes il n'a pas le "charme" et la rondeur du PETRUS 2002, mais quelle belle structure, quels beaux tanins et quelle...longueur !
...terminé ce midi: grande classe, plus fondu...et confirmation de ma note: un beau 17...certains sont "montés" plus "haut" !!!

amicalement,

[Christian Rausis]

Et bien ne comptez pas sur moi pour acheter du Margaux avec les prix délirants actuels, alors qu'un Léoville Barton est beaucoup moins cher et apparemment presque aussi bon ! Et puis même, je n'achète pas une bt à 100CHF. Mes derniers Barton sont de 2008 et coûtaient 53,26 CHF TTC (44€) sans parler des 2002 qui zonaient vers les 30€.
Ah si je pouvais revenir en arrière dans le temps et me procurer des bt des années 82 à 96 !

[vinosophe]

Rassure toi, Christian.... CH MARGAUX 2002 valait bien moins de 100€ en achat "primeur" ... et c'est, à mon avis, assez "supérieur" à L Barton du même millésime (16,25 de moyenne à ce jour pour ce dernier...)

cela restait un achat "intéressant" ...mais ce temps est révolu effectivement!!!

[Laurent Saura]

Franchement,de mes notes des premiers en 2002,il me manque Lafite.Mais je préfère mouton à Margaux.Léoville Las Cases est pour moi un peu au dessus de Margaux.
La claque,c'est Petrus qui me l'a donné dans ce millésime,vraiment au dessus de Margaux(à mon goût puisque d'autres ont préféré Margaux).
Je viens de revoir les notes de Bob....Lafite et Léoville Las Cases 95,Mouton 94,Margaux 93 et Petrus 90!!!!!!!!!! Sacré Bob!

Sur les prix,d'accord avec Christian,aujourd'hui c'est de la folie,mais si on devait mettre moins de 100 euros pour acheter de telles étiquettes,je pense que certains d'entre nous n'hésiteraient même pas(je me souviens avoir acheté Mouton et Lafite à 80 euros en fav!!!!)

[Didier]

Château Margaux - 1985

Jamais mes mots ne pourront traduire l'émotion que j'ai ressentie en dégustant cet immense vin que m'a fait goûter à l'aveugle un ami à la générosité légendaire. J'avais placé cette bouteille en rive gauche mais plutôt en Pauillac ou St-Julien en excluant St-Estèphe (trop de subtilité et de douceur) et Margaux (un peu trop de puissance me semblait-il) ; oui mais voila il s'agissait simplement du plus grand des Margaux..... Il s'agissait du Seigneur.

A la vue de la robe rubis profond, dense, sans signe d'évolution et même montrant encore quelques reflets violets on aurait pu penser à un Grand du Médoc d'une dizaine d'années.
Au nez c'était très sapide, profond, sur les épices, le tabac blond, le cèdre, le poivre blanc.... Doux et puissant, magnifique à vrai dire.
En bouche, idem! Suave, dense, puissant, profond, de grande maturité, d'un équilibre et d'un classicisme parfait et d'une grande fraîcheur mais encore finalement très jeune car avec beaucoup de fruits.... Bref, un monument.

Merci, encore merci, pour cette belle bouteille mon ami. Quel feu d'artifice durant tout ce grand week-end d'anniversaire de l'ami Jean-Pierre.

[Vincent R.]

Ca avait l'air bon ton truc

[chambermusimanee]

""1990, c'est encore bien jeune pour une année exceptionnelle."""

Et si tout simplement 90 n'était pas le grand millésime annoncé ..un peu comme le 2000 .
Même constat en Bourgogne , je trouve que j'ai plus de plaisir avec le millésime 88 , plus classique ...et surtout une présence alccolique moins marquée . Nous l'avons également vérifié ce dernier vendredi avec Richebourg 88 et 90 du domaine Gros .

Les 2005 sont pour les enfants ...et j'ai préféré vider mes comptes bancaires pour ne pas payer l'ISF

Pour revenir sur la Bourgogne , j'ai un petit faible avec les vins de Chablis du domaine Dauvissat .....j'ai préféré un Preuses 2001 à un Haut Brion blanc 85 !! Je suis en fait bien puni , j'ai voulu acheter des étiquettes ...mais c'est terminé , j'ai tiré un trait sur ces " grands " vins . Je vais présenter prochainement une petite sélection Bordeaux ...tu connais déjà deux échantillons ....et je suis pratiquement certain de prendre un immense plaisir lors de cette soirée . Je compte présenter également Clos Puy Arnaud ...c'est un peu mon " chouchou " .

Sinon , je compte bien vous retrouver cette année ...pourquoi ne pas envisager une petite fête dans la région " Loire " ..pas très loin de notre ami Julien .

Alain ...je vais faire le nécessaire de te retrouver prochainement à Jongieux ...avec notre ami Raymond et si Jean Philippe accepte de nous rejoindre ...je te contacte prochainement lors d'une petite virée à Gland ...je dois pouvoir te retrouver un petit Rayas .

Sans polluer le fil.

Preuses 2001 est un vin immense !

[Didier]

Ca avait l'air bon ton truc

Je ne te le fais pas dire.... Tu aurais aimé!!!!

[Christian Rausis]

un ami à la générosité légendaire.

J'aimerais avoir un tel ami. Je n'ai bu qu'une fois du Château Margaux, c'était du 1996. Il était grandiose.

[Vincent R.]

un ami à la générosité légendaire.

J'aimerais avoir un tel ami. Je n'ai bu qu'une fois du Château Margaux, c'était du 1996. Il était grandiose.

Moi aussi



J'ai bu récemment ce Margaux 1985 servi à l'aveugle. J'en attendais monts et merveilles. le vin n'était que supérieurement bon, d'une classe et d'un équilibre majestueux, long, gainé, fin et harmonieux. Les amis présents se sont régalés! Ma femme en a repris sans qu'on la serve, signe absolu de grandeur d'un vin et moi je cherchais dans ce vin une puissance en milieu de bouche qui n'est jamais venue... De l'intensité, de l'harmonie, du jus OUI, de la puissance NON!
Il m'a fallu du temps pour oublier la quille que j'avais ouverte et jouir du vin que j'avais dans mon verre, au moins 3 verres à vrai dire!

je me souviens des commentaires d'un copain d'IVV qui parlait de sa déception face à ce vin... Si je devais le noter et le comparer à un Montrose 1990 du même prix, le Montrose à cette puissance en milieu de bouche, ce rebond qui le monte haut pour glisser ensuite longtemps sur la piste rouge du plaisir de la finale... Ce Margaux 1985, c'est une piste bleue ou rouge avec 25 cm de poudreuse, un truc tout en élégance, en douceur, en bonheur qui dure aussi très longtemps sans cassure ni choc! Et la banane que tu as en bas de la piste vaut bien la sueur qui perle à ton front en bas d'une belle et difficile noire!
Ce Margaux 1985, c'est l'image d'un grand Margaux dans notre inconscient!

[Vincent R.]

Début décembre, c'était Margaux 1988 que j'ai pu boire
Ouvert un peu tard, au moment où l'on passait à table, il a terriblement souffert du manque d'oxygène et comme discuté par ailleurs, il a souffert de ne pas être servi seul, faisant office de sparing partner pour un Leoville Las cases 1990 absolument somptueux ce soir là.
Le Margaux avait pour lui une qualité de texture de très grande origine, des tannins superbe mais une aromatique froide, un coté tabac froid, une acidité qui sans être derangeante était perceptible. Et entre un LLC d'une année chaude comme 1990 et un Margaux d'une année océanique comme 1988, ma préférence va vers le premier.
Comme il fallait s'y attendre en ouvrant tard le vin, le dernier verre a été le meilleur.
Pour reprendre l'analogie avec le ski, nous étions là plus sur une hors piste avec une fine couche de poudre sur un ensemble glacé par jour de grand froid

[Frédéric B.]

Château Margaux 1999
Dernier repas d'anniversaire en famille, quelques jours avant le départ, et pour fêter quelques mois en avance les 70 ans de mon père (que je ne verrai pas le jour dit), je décide de boire enfin mon unique bouteille de Château Margaux, acquise il y a 7 ou 8 ans, avant la flambée des prix.
Rapidement, je sens que je ne serai pas déçu, avec un nez profond et superbe de cèdre, d'eucalyptus, de cassis, une légère torréfaction, c'est ouvert et entêtant.
En bouche, c'est la rondeur même, un vin tout en longueur, avec des tannins d'une incroyable finesse, c'est velouté, d'un équilibre superlatif, avec une jolie finale sur les fruits noirs.
Un vin d'hédoniste, un grand vin qui appelle à la sagesse.
Note: 18-