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Canada : Chronique vins | Lendemain de veille

Messagepar Jean-Pierre NIEUDAN » Sam 8 Jan 2011 07:18

Je vous entends déjà maugréer : « Cette chronique aurait dû nous parvenir avant les fêtes, et patati et patata », et vous avez raison, je sais. Cependant, le hasard a voulu que nous n’ayons pas de parution les 25 décembre et 1er janvier, alors comme le dit si bien le dicton : mieux vaut tard que jamais.

De toute façon, les conseils et commentaires qui suivent sont valables à l’année, donc je suis en avance sur l’an prochain, disons. Peu importe la quantité d’alcool ingurgitée ou le type de boisson alcoolisée que l’on consomme, l’alcool n’a pas le même effet sur tout le monde.

Certaines personnes semblent imperméables à ses effets, comme d’autres sont sensibles à l’extrême, même lors de consommation infinitésimale, mais qu’en est-il pour le commun des mortels?

Comment peut-on éviter « la gueule de bois » du lendemain?

Le premier élément à considérer est la quantité; comme dirait La Palisse : plus vous consommerez, plus grande seront vos chances de gueule de bois.

Comme l’alcool doit être métabolisé par le foie, ce dernier en vient à être engorgé lors d’une consommation excédant un verre à l’heure. C’est à ce moment que des toxines vont s’accumuler dans votre sang et produire le mal de tête carabiné que l’on connaît.

L’élément essentiel à considérer, en plus, est la déshydratation qui accompagne la consommation d’alcool.

Il peut paraître bizarre d’ingurgiter du liquide et de se déshydrater en même temps, mais tel est le cas. Donc, une consommation abondante d’eau aidera à soulager les symptômes qui pourraient apparaître lors d’ingestion d’alcool.

Soit dit en passant, la consommation d’une once d’alcool, de cinq onces de vin ou de douze onces de bière est pour ainsi dire équivalente.

Pour prévenir le mal de bloc du lendemain, il est conseillé de manger une nourriture contenant peu de gras ou de sel avant de consommer de l’alcool.

Pendant que vous consommez, des bouchées sucrées pourront vous aider aussi.

Les aliments salés usuels sont à proscrire de même que les corps gras comme le foie gras.

Je dois cependant avouer que je suis prêt à risquer un léger mal de tête pour du foie gras arrosé de Sauternes.

Les boissons sucrées pour les sportifs comme le Gatorade sont recommandées ainsi que les jus de fruits, et même quelques gorgées de miel tout au long de la soirée.

Et dire que j’ai toujours cru que le miel dans la ponce de gin était pour diminuer la toux; celui-ci aidait plutôt à diminuer l’effet de l’alcool et permettre une meilleure élimination.

Avant de vous mettre au lit, prenez deux grands verres d’eau avec deux Tylenol© ou Advil© et, si le cœur vous en dit et votre estomac le supporte, régalez-vous d’une banane arrosée de miel.

Et si malgré tous ces conseils, vous avez une gueule de bois le lendemain, contrairement aux croyances populaires, évitez le café et les aliments gras ou acides comme le jus d’orange. Surtout, ne tombez pas dans le panneau de prendre juste une p’tite bière pour se ramener. Cela n’aura pour effet que de repartir la machine.

Le mieux reste toujours de consommer raisonnablement, mais pour les occasions oĂą la raison prend le bord avec le bouchon de la bouteille, vous saurez quoi faire.

Par contre, rappelez-vous de ne pas conduire dans de telles circonstances, car les conséquences pourraient vous donner un bien plus grand mal de tête.

Bernard Landreville
http://www.hebdorivenord.com/Opinion/Ch ... e-veille/1
La vérité est dans la bouteille ..( Lao Tseu )
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Jean-Pierre NIEUDAN
 
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