Les journalistes du vin ont désormais beaucoup de pain... ou, plutôt, pardonnez l'erreur, de vin sur la planche !
Le record absolu (priez pour les pauvres journalistes!) a été sans doute atteint le jeudi 14 octobre. N'y avait-il pas ce jour-là quatre dégustations au programme? Ayohe!
Vous êtes curieux, chères lectrices et chers lecteurs, d'en savoir un peu plus? Allons-y donc, mais succinctement.
La première de ces dégustations, mise sur pied par la SAQ dans le cadre de la publication du prochain numéro de Cellier, incluait une vingtaine de vins, dont certains de l'État de Washington. C'était à 11h.
Suivait, à 11h30, dans un restaurant, une dégustation mettant aux prises des bordeaux rouges, d'appellation Montagne Saint-Émilion, et des chablis.
La panse pleine (car un repas suivait au restaurant), les joyeux lurons étaient tenus de se rendre à la grande salle du Marché Bonsecours où les attendaient, à 15h, 120 vins de la vallée de Napa, en Californie.
Enfin, et pour conclure (jamais trois sans quatre!), une agence montréalaise tenait un 5 à 7 dans un hôtel-boutique très chic du Vieux-Montréal - là où descendent les Rolling Stones quand ils sont en ville -, pour faire déguster à ces assoiffés les vins d'un producteur portugais, de la vallée du Douro.
Le tout terminé, ces messieurs-dames, n'ayant plus soif du tout, furent autorisés à aller se coucher...
On me pardonnera ma paresse, je n'ai assisté pour ma part qu'à deux de ces quatre dégustations. Qu'y puis-je?
Changement radical de propos, à peu près rien - du point de vue du rapport qualité-prix et en vins français - n'arrive à battre les vins rouges de la vallée du Rhône et du Languedoc-Roussillon.
Un article de la Belle Province écrit par :
Jacques Benoit
La Presse
Pour lire les commentaires de dégustation : http://www.cyberpresse.ca/vivre/vins/20 ... lanche.php