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[Jean-Pierre NIEUDAN]

Professionnalisme, charisme, ambition : Pascaline Chettiar, sommelier du restaurant « Deer Hunter » de Constance Belle Mare Plage avait, pour elle, toutes les qualités requises pour obtenir le titre de « Meilleur Sommelier de Maurice » qui était en jeu samedi dernier au Domaine des Aubineaux à Curepipe.

Le jury réuni à l’occasion par l’Association des Sommeliers de l’île Maurice était, d’ailleurs à la hauteur de l’événement puisqu’il était composé de David Biraud, Chef Sommelier le Crillon (Paris) – 3ème place au World Sommelier Competition de cette année, Meilleur Sommelier Français, MOF * Sommelier, Antoine Woerle,MOF art de la Table et Professeur à l’Ecole Hôtelière de Strasbourg, Daniel Chausse, Maître sommelier et Sommelier Président du Sud de la Vallée du Rhône, Geraldine Leclézio,Sommelier à Maurice, Geraldine Clement, Sommelier en France et Christian Vergie, Œnologue.

En finale Pascaline Chettiar s’était retrouvé en compétition avec deux de ses collègues du groupe Constance Hotels Experience, à savoir Jorald Julie de Constance Belle Mare Plage et Vikram Sundhoo de Constance Le Prince Maurice.

Dans une déclaration à Ile Maurice Tourisme, elle devait dire sa surprise d’avoir été élue « Meilleur Sommelier de l’île Maurice ». « Ce concours a été dur, nous avons tous dû travailler très dur que ce soit avant et pendant le concours. Lors du déroulement de la compétition, nous avons dû faire face à beaucoup de pressions. Mais nous avons eu la chance d’avoir été bien encadrés et encouragés. Je suis extrêmement heureuse d’avoir remporter le titre du meilleur sommelier de l’Île Maurice, c’est pour moi un grand honneur » a-t-elle déclaré.

Un succès qui n’aura, en tout cas, pas surpris Jérôme Faure, responsable des sommeliers de Constance Hotels Experience, qui couve la « perle » depuis quelques années. « Les femmes ont ceci de particulier qu’elles ont une sensibilité accrue dans leur approche du vin. Pascaline nous l’a encore prouvé lors de cette compétition. Mais le don ou le talent ne suffit pas et Pascaline prouve que l’on peut aller très loin quand on croit dans les vertus du travail. C’est, en tout cas, un réel plaisir que de voir éclore un tel talent » a-t-il souligné.

« C’est un beau métier qui demande de l’humilité car on ne finit jamais vraiment par tout connaître de l’univers du vin. Je continue donc à apprendre pour être à même, c’est le but, de mieux conseiller nos clients » souligne Pascaline qui avoue que son métier est finalement devenu une vraie passion.

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