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De l’amitié naît un pinot blanc franco-allemand

Messagepar Jean-Pierre NIEUDAN » Mar 10 Nov 2009 09:48

À Ingersheim, le 10 e anniversaire du jumelage avec Ingersheim dans le Bade-Wurtemberg a donné naissance à une cuvée issue de raisins franco-allemands.

On se souvient de l’initiative franco-allemande qui avait conduit François Meyer et Wolfgang Zähringer, tous deux viticulteurs (l’un à Blienschwiller, le second à Heitersheim) à assembler pour la première fois du riesling alsacien et du pinot gris badois en faveur d’une cause humanitaire ( L’Alsace du 23 septembre 2007).

La commune d’Ingersheim, jumelée depuis dix ans avec Ingersheim (cité viticole dans le pays de Bade), elle, a choisi d’assembler un même cépage rhénan, en l’occurrence un pinot blanc. Au nez, cet assemblage, qui a fait l’objet de plusieurs essais œnologiques sous l’égide de la cave Jean Geiler (la coopérative a également assuré le stockage, la mise en bouteille et l’étiquetage), donne ainsi naissance à une cuvée aux spécificités aromatiques originales.

Du côté allemand, la Felsengartenkellerei a vinifié un weissburgunder issu également d’un terroir calcaire. « Au nez, il est expressif comme l’est le pinot blanc allemand », explique Christophe Stoecklé, membre du conseil municipal et coopérateur à Ingersheim. Dans la bouche, l’acidité constitue le fil conducteur de ce pinot ample et très légèrement perlant affichant 12 degrés d’al-cool ; ce vin de table servira exclusivement aux festivités du 10 e anniversaire du jumelage entre les deux communes viticoles.

« Une Europe qui tient la route »
« Cet assemblage respecte l’état d’esprit du jumelage », croit savoir le viticulteur plutôt fier du résultat. Quand au maire d’Ingersheim, Gérard Kronenberger, germanophile et fervent défenseur du bilinguisme, il veut rappeler que l’amitié entre les deux cités s’est avant tout concrétisée par des jumelages associatifs : « Je vois mon homologue allemand très souvent ; au moins 20 fois dans l’année. » Et d’ajouter que c’est de cette manière que l’on obtient « une Europe qui tient la route ».

Les services de la Répression des fraudes ont bien voulu jouer le jeu de l’initiative, à condition que le volume soit limité : chacune des deux communes disposera d’un stock de 600 bouteilles, soit 1 200 flacons arborant deux étiquettes différentes réalisées par un Badois et un Alsacien.

Jean Daniel Kientz
http://www.lalsace.fr/fr/region/thann/a ... emand.html
La vérité est dans la bouteille ..( Lao Tseu )
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Jean-Pierre NIEUDAN
 
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