.. selon le magazine "MoneyWeek" de cette semaine qui titre: "Le marché du vin est bouchonné!"
Une angle très "golden-boy" propre au magazine, mais quelques angles d'attaque tout de même intéressants!
"..ne vous êtes-vous jamais senti désemparé, dans votre hyper, devant les centaines d'étiquettes (800 références en moyenne) et les nombreux labels (VQPRD, AOVDQS et autres AOC..)?
La crise du vin français, ce n'est pas la crise financière de l'automne 2008. C'est d'être depuis des années, dans un marché mondialisé avec lequel il n'est pas en phase. Avec 440 AOC et 1500 vins de pays différents, on est face à une vraie difficulté de communication. Ajoutez des volumes de production par marque limités et des prix qui ne nous permettent pas de lutter contre la concurrence internationale, et vous avez les causes principales d'une crise qui est née il y a dix ou quinze ans."
".. à l'international, les deux premiers clients de vins français, l'Allemagne et le Royaume-Uni, ont la gueule de bois. Les exportation vers ces deux pays ont diminué de 20% pour les vins et de 49% pour le champagne. Même les Russes ont moins soif avec des exportations en diminution de 17% en volume et 40% en valeur. En revanche, le palais des Asiatiques ne connait pas la crise."
".. Depuis 20 ans, les vins du Nouveau Monde enregistrent toujours une croissance à deux chiffres. Argentine: +51%, Australie: +13%. La part de marché mondial des vins du Nouveau Monde est passée de 10% au début des années 1990 à 27% fin 2006. Dans le même temps, la part de la France perdait 11 points à 17.6%!"
"..75% de la production de vin en France est destinée à la production locale."
"..Les vins européens pâtissent de plusieurs handicaps: leurs prix, à cause des coûts de production plus élevés, et un Euro très cher.. le contrôle des surfaces plantées via l'arrachage et.. une offre pléthorique qui brouille le consommateur."
"..Le budget moyen à l'année du consommateur français est de 122 €. Le prix est le premier critère de choix, suivi par l'origine et le cépage, selon une étude de Vinexpo."
"..chez LVVMH, le champagne est l'activité la plus touchée par les conséquences de la crise économique.."
"..Le rosé reprend des couleurs. En France, il représente 20% des achats. Mais le rosé s'exporte de mieux en mieux, notamment vers l'Europe et l'Amérique du Nord. C'est le seul secteur à l'exportation, avec celui du vin bio (+40% depuis 3 ans) où la France n'a pas perdu en compétitivité!"