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[Jean-Pierre NIEUDAN]

Robert Parker, le gourou américain du vin, est-il en passe de perdre de son aura ?
Un article très étayé paru la semaine dernière dans le New-York Times révèle que deux de ses collaborateurs ont bénéficié des largesses d’associations comme Wine Australia et Wines of Chili pour des voyages dans ces deux pays qui ont ensuite donné lieu à des notations des vins dégustés dans la très influente revue The Wine Advocate. Or depuis sa création il y a 31 ans, Robert Parker défend une éthique très stricte pour garantir son indépendance, refusant toute prise en charge de ses voyages et tous les cadeaux qui lui sont offerts. «C’est impératif pour un critique en vin de payer de sa poche», écrivait-il dans son dernier livre. Des règles draconiennes qui, apparemment, ne s’appliquaient pas à ses collaborateurs.
L’information révélée le mois dernier sur Dr Vino, un blog très prisé des œnophiles américains, a alimenté un débat passionné en ligne. Une affaire qui n’est sans doute pas sans corrélation avec la disparition de Robert Parker de la nouvelle édition abécédaire du vin récemment publiée par le New York Times tout comme du Top 10 des personnes les plus influentes du monde du vin que s’apprête à publier Decanter.

Source : New-York Times

[BEN]

Je rigole ...

Même si l'homme est un monstre de dégustateur et un excellent communicant (et businessman), je ne vois pas comment on peut rester impartial dans ce milieu.

Déjà, rien que le fait que Parker (himself) ne s'intéresse principalement qu'aux Bordeaux et Côtes du Rhône Septentrionnales en France, était pour moi un signe de partialité. Il laisse le reste à ses associés.
Je ne suis pas étonné que les puissants lobbies chiliens et australiens aient mis le paquet ... et même si ça n'est pas prouvé, ça n'est pas étonnant...

Rien ne vaut le contact direct avec le viticulteur.

[Patrick G]

un autre dégustateur "Frenchi" a changé sa voiture quand il a commencé à "percer"

il a prit un break....... avec une oiverture facile du coffre

mais, bon, le contact avec le vigneron reste pour moi aussi incontournable

patrick

[laurent maynadier]

Les journalistes que j’ai rencontrés étaient aussi passionnés que nous tous.
J’ai pensé un instant qu’ils étaient volages, pour satisfaire leur politique éditoriale ,mais je me rends compte qu’ils suivent pas à pas notre parcours.
Pour le guide Parker il me faudra attendre un peu pour avoir une idée.

[Winemega-Alain]

L'affaire fait effectivement grand bruit sur les forums américains.
Sur le forum de Parker, de nombreux amateurs "étonnés et déçus" lui demandent logiquement des explications et se font censurer dans le quart d'heure par Mark Squires, l'administrateur et chien de garde de Bob!
Parker a, semble t'il fourni une explication jugée quelque peu oiseuse.. comme quoi ses "collaborateurs" n'auraient pas le statut d'employés du Wine Advocate, mais seraient des sortes de stagiaires/tempo en quelque sorte.. et qu'il se désolidariserait de telles méthodes.

Un voyage tout frais payé au Portugal pour un de ses "stagiaires" est également mis sur la table..

Le Boss assure ses arrières et les rats commencent à quitter le navire..

[Christian Rausis]

il a prit un break....... avec une oiverture facile du coffre

Ca me rappelle les dires d'un de mes cousins qui avait fait un stage chez Haut-Brion il y a une vingtaine d'années et qui disait que Parker ne partait pas la voiture vide !

Christian

[BEN]

Moi j'ai aussi un break, mais je ne pars JAMAIS de chez un vigneron la voiture vide ... mais aussi avec une facture acquitée dans la poche.

Je ne demande JAMAIS de geste au vigneron dont j'ai sélectionné un vin pour ne pas être son obligé ensuite; j'attends qu'il me le propose...
Quand un vigneron vient au club, on se met d'accord AVANT la soirée s'il veut faire un geste à partir d'un certain niveau de commande.

Et dans 99% des cas ça se passe bien et toute le monde repart content; le club a 20 ans et cela fait 10 ans que je l'ai rejoint.
En 10 ans j'ai connu 1 seul cas à problème avec un vigneron.
Ah si, une fois j'ai eu la faiblesse d'accepter d'organiser une soirée autour de la gamme d'un "marchand de vins" : JAMAIS je ne recommencerai !

Pour revenir à Parker et ses sbires, s'ils ne savent pas se mettre à l'abri de la tentation, il faut qu'ils changent de métier...
La réputation du Guide Parker ne resistera pas longtemps si le Boss envoie des stagiaires sous-payés sur l'Ile de la Tentation !