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[Jean-Pierre NIEUDAN]

Si le vin de Bourgogne n’est pas encore dans une situation enthousiasmante, le marché a connu une reprise en 2010, notamment sur l’exportation. Premier verdict des vendanges en Bourgogne : petite récolte mais beau millésime.

Début octobre sonne traditionnellement l’heure des bilans dans le domaine de la viticulture. Le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne en a livré un teinté de positif. En effet, il apparaît que l’économie des vins de Bourgogne, même si le contexte international reste morose, connaît un nouvel élan. « C’est indéniable, le marché a connu une reprise à l’exportation en 2010, confirme Michel Baldassini, président du BIVB. Mais nous sommes toujours convalescents. L’année 2009 a été très déficitaire au niveau exportation en raison de la crise internationale et de la parité des monnaies qui nous a fortement pénalisée. »

Un regard sur l’Asie

Les ventes en France dans les grandes distributions se sont stabilisées, mais ont souffert dans les secteurs de la restauration et des cavistes. C’est à l’export que le bilan est le meilleur avec une progression de 13 % des expéditions de vins de Bourgogne sur les six premiers mois de l’année 2010. La Grande-Bretagne, les Etats-Unis et le Japon restent les marchés les plus porteurs. Mais une chose agace Michel Baldassini : « Nous avons un regard sur l’Asie, mais par exemple, nous ne sommes pas performants en Chine, un marché très difficile. Ce sera une réflexion à avoir dans les mois à venir pour savoir comment mieux appréhender ce marché. Faut-il attaquer ce marché avec du très haut de gamme, ou plutôt de l’entrée de gamme ? Par rapport au Bordeaux, nous sommes très peu représentés en Chine… »

La venue de l’acteur chinois Liu Ye, star en son pays, à la 150eme édition de la vente des vins des Hospices de Beaune, pourrait peut-être servir de passerelle avec la Chine…

Aurélien Gaudriot
http://www.gazetteinfo.fr/2010/10/13/un ... econquete/

[Didier]

Cela promet...
Si la Bourgogne s'intéresse également au marché chinois, il ne nous restera bientôt que du "Hautes-Côtes de Beaune" à 25,00€ la quille.
J'espère que contrairement aux GCC de Bordeaux, les vignerons Bourguignon sauront garder tête froide et continuer à respecter leurs clients hexagonaux.