Ma comparaison des Aligoté de Marc Colin et de Larue me fait penser que c'est dommage de ne pas les avoir confrontés au 2017 de Langoureau qui, dans mes souvenirs, a un style proche.
J'ouvre donc une bouteille de ce dernier et je refais une dégustation des
Bourgogne Aligoté 2017, cette fois, ceux de Larue, de Marc Colin et de Sylvain Langoureau..
Au nez, les trois vins offrent des arômes très proches de citron, de fruits blancs, de fleurs et de minéral. Le Larue me semble, cette fois encore, plus puissant avec des notes de citron plus marquées. A l'aveugle, je serais incapable de distinguer le Colin du Lagoureau.
En bouche, les trois vins ont le même style: une belle matière traversée par une trame acide aux saveurs de citron qui donne une fraîcheur un peu cristalline et qui allonge la finale minérale. Les trois me semblent être équilibrés.
Le Larue est le plus concentré, mais son acidité répond parfaitement à la matière, le Colin est très frais, avec une délicieuse acidité citronnée et le Langoureau surprend par son élégante finesse et par sa longueur, il me semble être le plus long des trois.
Trois Aligoté vendus entre 9 et 13 € chez les cavistes aux marges modérées et qui apportent un réel plaisir.
Ils sont très, très proches, dans un style plus conforme à l'image que l'on se fait de l'Aligoté que le superbe 2017 de Michel Bouzereau.
Ils peuvent faire basculer les septiques face à cette appellation et les convaincre d'acheter du Bourgogne Aligoté.