"Pour le mariage religieux de ma fille, il y a 10 ans, j'avais pu trouver un vieux millésime de Clos de l'Echo, superbe.
(pour le mariage civil, un an avant, c'est nous qui prenions tout en charge, j'avais donc sorti des selections parcellaires de Chapoutier en magnums, entre autres beaux flacons, de ma cave)" dixit Thierry.
Je rebondis sur ces deux phrases, en me demandant s'il est judicieux de sortir de grandes appellations lors d'une importante cérémonie familiale voire extra-familiale !
Bien souvent nous ne connaissons pas toutes les personnes et parmi celles que nous convions, nous savons qu'il y en a un bon nombre qui n'a aucun atome crochu avec l'art de Bacchus ! Alors, nous pouvons toujours compter sur la révélation (il a bien fallu que nous soyons inspirés un jour, pour être là aujourd'hui), mais il faut trop souvent accepter le fait que "nous avons donné de la confiture à des cochons".
Lors de la communion de mon petit bonhomme qui est aujourd'hui plus grand que moi, nous avions sorti du Rully blanc pour accompagner le plat de poisson et du Chambolle-Musigny pour donner la réplique à la poularde farcie. Je me souviendrai toujours qu'un des invités m'a interpelé en me signalant qu'il n'y avait pas de rosé (et c'est ce qu'il préférait), mais peu importe puisqu'il en avait assemblé un, à savoir qu'il avait mélangé le blanc avec le rouge...
Aujourd'hui, quand j'y repense, je me dis que j'aurais dû présenter trois ou quatre bibs de rosé de Touraine et que cela aurait ravi une grande majorité des commensaux ... et mon portefeuille !
Aussi je me suis juré de ne jamais recommencer une telle erreur ; nous fêterons les vingt ans du "petit bonhomme" en catimini. car comme l'affirmait le fabuliste du XVIIIè siècle : "Pour vivre heureux, vivons cachés !".
Quels sont vos avis à ce sujet ?