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Messagepar Lalex » Ven 20 Mai 2016 20:00

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Glyphosate : l’Europe ajourne encore sa décision
Réuni ce jeudi 19 mai à Bruxelles, le comité technique représentant les États membres de l’Union Européenne, chargé de se prononcer sur le renouvellement de l’autorisation du glyphosate en Europe a dû ajourner son vote, faute de majorité qualifiée.

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Messagepar Lalex » Ven 20 Mai 2016 20:03

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Vin & cinéma : quand Woody Allen met en scène le vin
Café Society a fait l’ouverture du Festival de Cannes le mercredi 11 mai, et ce n’est pas pour rien. Il fallait bien un film où le champagne coule à flot, avec tout le gratin bling bling de Manhattan comme personnage principal. Oui, Café Society est un film doré, magnifique visuellement qu’on regarde avec des étoiles dans les yeux ! Tout comme la 69ème édition du Festival de Cannes qui nous fait toujours autant rêver… Mais revenons à nos moutons ! A l’occasion de la sortie de Café Society, nous avons voulu faire un article spécial Woody Allen. Tous les cinéphiles le pensent, Woody Allen, c’est comme un Châteauneuf-du-Pape ! Chaque année, il révèle au public un nouveau cru et chaque année on l’attend avec impatience ! Parfois il est bon, parfois moins, et si on a de la chance on goûte à un grand millésime plein de surprises…

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Messagepar Lalex » Ven 20 Mai 2016 20:06

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Le monde de la photo s’intéresse au vin : Pourquoi ?
Du 26 au 29 mai 2016, dans la superbe ville de Frontignan, capitale du muscat se tiendra le 24ème édition du festival international de films et de photographies sur la vigne et le vin intitulé Oenovidéo. Nous avons souhaité en savoir un peu plus sur l’intérêt du vin porté par le monde de la photo et du cinéma.

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Messagepar Lalex » Mer 25 Mai 2016 15:53

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Des enchères de Romanée-Conti totalisent 3,8 millions d’euros
Des bouteilles de grands crus français de Bourgogne, du domaine de Romanée-Conti, ont totalisé 3,8 millions d’euros lors d’enchères à Genève, où un jéroboam de trois litres de 1999 est parti pour 53.000 euros.

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Messagepar Lalex » Mer 25 Mai 2016 15:56

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C'est confirmé
Le mildiou s’adapte aux cépages résistants
Des travaux de l’Inra de Bordeaux confirment que le mildiou est capable de s’adapter aux cépages résistants. Ces résultats montrent que le déploiement de ces variétés devra s’accompagner de mesures agronomiques, et notamment d’un minimum de traitements, si l’on veut assurer leur durabilité.

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Messagepar Lalex » Mer 25 Mai 2016 15:59

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À la rencontre des vins néo-zélandais
Le Wine Zealand Project vous emmène dans ses bagages pour partir à la rencontre des vignerons néo-zélandais. Fraîchement arrivés en terre maori, il est venu le temps de vous présenter notre projet (c’est un peu « J’irai boire un canon chez vous… en Nouvelle-Zélande ! ».) et nos premières impressions sur ces vins du nouveau monde. C’est parti !

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Messagepar Lalex » Mer 25 Mai 2016 16:07

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Jasper Morris prend en main la vente des vins des Hospices de Beaune
Jasper Morris, Master of Wine, bien connu des Bourguignons devient le "monsieur Vins" de chez Christie's. Il sera dès l'édition 2016 en charge de la vente des vins des Hospices de Beaune.

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Messagepar Vincent R. » Jeu 26 Mai 2016 09:21

Lalex a écrit:.
C'est confirmé
Le mildiou s’adapte aux cépages résistants
Des travaux de l’Inra de Bordeaux confirment que le mildiou est capable de s’adapter aux cépages résistants. Ces résultats montrent que le déploiement de ces variétés devra s’accompagner de mesures agronomiques, et notamment d’un minimum de traitements, si l’on veut assurer leur durabilité.

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si je comprends bien, la recherche nous sort un cépage transgénique résistant qui ne l'est pas... alors il sert à quoi? :roll: :?:
BAREME DE NOTATION 19+ À 20:MYTHIQUE 18+ À 19:EXCEPTIONNEL 17+ À 18:TRÈS GRAND VIN 16+ À 17:GRAND VIN 15+ À 16:TRÈS BON VIN 13+ À 15:BON VIN 11+À 13:MOYEN 10 À 11:FAIBLE <10:DÉFECTUEUX
en dessous de 16, je n'achète pas! il y a si bon ailleurs!
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Messagepar Lalex » Ven 27 Mai 2016 13:42

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Une collection de vins centenaires découverte dans un Monastère en République Tchèque
Découverte historique dans un monastère de République Tchèque : une chambre secrète remplie de vins de prestige datant de 1892 à 1899. Ces derniers seront prochainement mis aux enchères pour un montant total estimé à 1 100 000 euros.

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Messagepar Lalex » Ven 27 Mai 2016 13:46

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Chardonnay Day : « Le chardonnay est un cépage magique »
Dans le cadre du « Chardonnay Day » qui se déroule aujourd’hui, nous avons demandé à quelques virtuoses de ce cépage de nous en dire quelques mots.




Dominique Lafon, viticulteur à Meursault (Domaine Comtes Lafon), dans le Mâconnais (Domaine des Héritiers Comtes Lafon)
Le chardonnay est une figure imposée en Bourgogne. Il est implanté dans la région depuis toujours. On peut dire que c’est une « bonne fille » sur le plan de sa culture. Même s’il est sensible à l’oïdium, il s’adapte bien à des conditions climatiques différentes. Il peut assurer des rendements assez généreux tout en donnant des vins de bonne qualité. Il a beaucoup été planté dans des vignobles chauds mais je pense qu’il a tout de même du mal à suivre dans ces conditions : pour moi l’ennemi du chardonnay c’est la surmaturité. En Bourgogne, vignoble septentrional on obtient déjà facilement des maturités entre 12 et 13,5 degrés. Cela permet d’atteindre un bon équilibre entre acidité et maturité sur nos sols argilo-calcaire. Le millésime 2014 en est un bon exemple. Les vins ont cette finale saline typique. Il traduit fidèlement les variations de terroir. Je pense au Mâconnais par exemple. Les vins de cette région ont, à tort, cette image uniforme de vins chatoyants, parfumés. On se rend compte de plus en plus que cette région à une diversité de sols incroyables grâce aux vinifications parcellaires qui se développent et cela se traduit dans les vins.


Olivier Lamy, viticulteur à Saint-Aubin (Domaine Hubert Lamay)
Pour moi, le chardonnay est un cépage magique. Il a plusieurs visages. Il est capable de se combiner à son terroir et de donner des vins ronds avec une belle sucrosité sur les sols argileux ou à l’opposé des vins minéraux et salins sur des sols calcaires. En vin jeune, il est tendu alors qu’un vin plus vieux sera sphérique.

Eric Germain, Maison Vincent Girardin (Meursault)
J’ai le souvenir d’un collègue vigneron qui disait : « Le terroir est la partition et le cépage l’instrument de musique ». La métaphore est bien choisie. J’ajoute que le chardonnay est un instrument qui permet de jouer juste. Il est peu aromatique, délicat. Il ne va pas marquer le terroir de ses caractéristiques primaires. Cette « neutralité » permet de bien faire ressortir les différences de chaque appellation.


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Messagepar Lalex » Ven 27 Mai 2016 13:50

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[Cité du Vin J-5] Pierre Arditi : « le vin est un conducteur d’amitié »
J-5 avant l’ouverture de la Cité du Vin à Bordeaux. Pour accompagner cet événement, « Terre de Vins » a concocté un numéro hors-série qui sortira en kiosques le 1er juin. Chaque jour, nous vous proposons des extraits exclusifs de ce numéro. Commençons en beauté avec des morceaux choisis de notre entretien avec Pierre Arditi, ambassadeur de la Cité du Vin.



La série « Le sang de la vigne », qui est un succès, t’a conduit à découvrir encore plus en profondeur le vignoble français. Que retires-tu comme enseignement de ces voyages dans les terroirs français ?
Je retire comme enseignement que le vin est d’abord et avant tout la découverte d’une géographie humaine. Elle est une géographie paysagère mais d’abord une géographie humaine de gens qui ne vivent pas comme moi, pour lesquels le temps a la même valeur mais pas le même usage. J’ai passé ma vie à courir après quelque chose que je n’atteins jamais, c’est-à-dire moi. Eux, ils ne courent pas et ils ont un maître qu’ils reconnaissent, c’est le temps. Ils font de l’aïkido avec le temps, ils se servent de la force du temps pour le mettre à bas. Ces gens là tiennent quelque chose que je ne tiendrai jamais.

Quelle est ta plus belle émotion du vin ?
Mon plus beau souvenir du vin remonte à 1985. Je suis en tournée avec « Le tailleur pour dames » de Feydeau, qui a été un très grand succès aux Bouffes Parisiens à Paris. On est à Strasbourg, et c’est mon 40ème anniversaire. J’invite Maurice Bacquet et Claude Evrard. On va déjeuner au Crocodile. On fait un repas mémorable ! Pour le plat de résistance, je me suis fendu d’une bouteille de Petrus 1970. Bacquet et Evrard pleuraient. C’était extraordinaire. Leur bonheur, leurs larmes, notre complicité, et ce vin magnifique… Ce n’était pas du vin, c’était une récompense. C’est comme si on nous avait dit « vous avez gagné le droit d’être heureux ». Ce vin était capiteux. C’était de la soie. Il était suave et dessous courait un air qui était celui de la vie. Cette dizaine là, celle des 40 ans, est pour moi la plus belle.

Parle-moi de ta cave. Combien de bouteilles ? Quelles régions ? Quel budget ? Quels soins apportés ?
Toutes les régions. Je l’enrichis depuis le début des années 1980, il y a 35 ans. Il y a beaucoup de bordeaux. Mon enfance à Lyon m’a initié à la Vallée du Rhône et au Beaujolais. Des beaux juliénas, c’est merveilleux. La cave est à Paris, conditionnée, isolée, climatisée. Il y en aura une aussi à Trouville ou je viens d’acheter une maison. J’ai eu envie de boire des vins qui n’étaient pas forcément des vins à la mode. Cela ne m’intéresse pas que cela soit à la mode. Bien sûr que j’ai Petrus dans ma cave ! Jean-Claude Berrouet, quand tu parles avec lui, il parle du vin comme Stendhal parle de littérature. Tu peux rester avec lui pendant des lustres, tu ne te fais jamais chier. Ce n’est jamais péremptoire. C’est ça qui est beau. J’ai beaucoup parlé de Petrus mais pas de Haut-Brion que j’adore. Après, si on n’a pas les moyens, tu prends Latour-Martillac 2005, c’est merveilleux, et c’est achetable. Tu peux aussi déguster Hostens-Picant en Sainte-Foy, Roc de Cambes en Côtes de Bourg… Quand tu bois le vin, tu bois l’âme et le sang de celui qui l’a fait. Dans ma cave et pas dans ma cave, j’ai 15 000 bouteilles. J’en stocke chez ceux qui me les vendent…

Le vin est-il le témoin – parfois l’acteur – de toutes les réconciliations ?
Non. Il ne faut pas demander aux gens d’être autre chose ce qu’ils sont. On ne peut pas demander au vin de résoudre des problèmes conjugaux, sexuels, économiques… Le vin ne résout rien. C’est comme le zinc, c’est un conducteur d’amitié.

Que boira-t-on le jour de tes obsèques ?
Je préparerai une très belle dégustation. On boira Petrus évidemment, on boira tous les grands crus classés de Bordeaux, Haut-Brion, Pavie, Cheval Blanc… On boira la Romanée Conti, on boira du Meursault de chez Roulot, les Beaux bruns de Ghislaine Barthod (Chambolle Musigny, NDLR), on boira du Clos Rougeard… On videra ma cave. On ne sera pas triste. On écoutera les Beatles et Miles Davis et on dispersera mes cendres -parce que je me ferai incinérer – au dessus d’un pont de Paris. C’est interdit mais on le fera en « loucedé »…


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Messagepar Lalex » Sam 28 Mai 2016 09:01

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Autriche
Les gelées tardives ravagent le vignoble
La vague de froid qui a touché la Bourgogne et le Val de Loire n’a pas épargné l’ensemble du vignoble autrichien. Atteint de 15 à 90 % selon les zones.

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Messagepar Lalex » Sam 28 Mai 2016 09:04

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Prix des vignes
La hausse se poursuit
Le prix moyen des vignes en AOP a progressé de 3 % entre 2014 et 2015. Plusieurs bassins ont bénéficié de hausses franches.

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Messagepar Lalex » Mar 31 Mai 2016 18:22

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Beaujolais : 1000 hectares endommagés par la grêle
Le beaujolais s’est ajouté à la longue liste des vignobles touchés par la grêle le week-end dernier. Dans la nuit de vendredi à samedi, une tornade a touché un millier d’hectares. Le point sur l’étendue des dégâts.

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Messagepar Lalex » Mar 31 Mai 2016 18:24

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Thomas Pico, vigneron à Chablis : « c’est une cata »
Abasourdi. Mais pas résigné. C’est l’état d’esprit de Thomas Pico, vigneron à Chablis, au moment de nous donner son témoignage sur le terrible épisode de grêle qui a ravagé le vignoble de l’Yonne, vendredi dernier. Le dernier avatar d’une année 2016 sinistrée.

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Messagepar Lalex » Mar 31 Mai 2016 18:34

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Isabelle Rosenbaum : "J’ai photographié la Cité du Vin comme si c’était le plat d’un grand chef !"
La Cité du Vin bordelaise donne carte blanche à l’artiste photographe Isabelle Rozenbaum qui a suivi le chantier depuis le début. Lors d’une expo in situ du 1er au 8 juin, elle nous invite à découvrir les coulisses de la construction en 89 tirages.



Le Figaro Vin : Pendant plus de deux ans, comment avez-vous réussi à vous fondre dans l’univers du chantier de la Cité du Vin de Bordeaux ?
Isabelle Rosenbaum : Contrairement à ce que l’on pourrait penser, je ne me suis pas installée sur les bords d’un quai pour photographier l’évolution de la construction de La Cité du Vin... Comme photographe du livre officiel et de l’exposition qui lui sont consacrés, j’étais bien évidemment autorisée à travailler sur le chantier. Je me suis donc rendue régulièrement sur place afin d’effectuer à chaque fois des séances assez longues – jusqu’à une demi-journée. Peu à peu je me suis imprégnée du lieu et j’ai réalisé des prises de vue qui prenaient en compte autant les hommes et les femmes au travail que l’évolution de l’environnement. Et je vous assure qu’il n’y a rien de moins monotone qu’un tel chantier !

Les visiteurs de la Cité du Vin bordelaise assisteront-ils à une exposition de photographies documentaires ou bien artistiques ?
Comme j’ai été choisie par Laurence Chesneau-Dupin (NDLR : conservateur du patrimoine et directrice de la culture de la Cité du Vin) et Xavier Mouginet (NDLR : directeur des Éditions Elytis) pour réaliser des photographies permettant de révéler d’une autre manière la construction de ce bâtiment, j’ai opté pour des choix esthétiques singuliers ! Notamment concernant la couleur. Il m’a semblé primordial de donner à la photographie sa dimension charnelle et picturale. La couleur permet, en effet, un champ perceptif plus large : elle donne sa véritable épaisseur à l’image mais également son expression, sa lumière et sa profondeur.

Comment se manifeste l’humanité à travers le travail des ouvriers et la construction d’une telle forteresse de verre ?
À partir du moment où les ouvriers sont encore des femmes et des hommes, leur humanité n’est pas si difficile à apprécier. Toute la problématique est l’intérêt qu’on leur porte et la manière dont on peut rendre compte de la complexité et la dureté de leurs opérations.

Dans cette exposition, on devine qu’il y aura un fil conducteur chronologique : nous suggérez-vous une autre manière d’aborder ce parcours ?
J’ai conçu l’exposition de manière à bien saisir l’évolution chronologique de la construction du bâtiment. Pourtant j’ai voulu mettre un accent sur la dimension infra-ordinaire. Il m’est inconcevable qu’une fois le bâtiment achevé, le quotidien du chantier, sa banalité, sa dureté, mais aussi cette incroyable action conjuguée des machines et des hommes seront oublié par tout le monde... J’ai voulu leur rendre hommage.

Vous avez d’ailleurs écrit un livre à ce sujet...
En effet ! J’ai voulu consigner cette dimension dans "Tentative d’épuisement d’un lieu bordelais", un ouvrage plus personnel qui paraîtra aux côtés du livre officiel aux Éditions Elytis.

Photographier un chantier n’est pas si poétique... Quelle démarche avez-vous adoptée pour obtenir à un tel résultat artistique ?
Tout dépend du point de vue duquel on se place et donc, de la manière dont on peut envisager un chantier. Pour moi, cela comportait justement un aspect plutôt "poétique" et pas seulement technique ou platement documentaire. C’est la raison pour laquelle, précisément, je publie ce deuxième ouvrage qui se veut – de par son titre – un véritable hommage à Georges Perec : les textes que j’y ai écrits tentent ainsi de montrer qu’un chantier recèle des aspects cachés créateurs et vivants - à contre-courant des clichés qu’on en véhicule.

Que représente La Cité du Vin pour vous ?
Pour moi, photographier la construction de La Cité du Vin n’était pas bien différent qu’effectuer des prises de vue d’un plat réalisé par un grand chef ! Un bâtiment comme un plat représente, en effet, chacun à leur manière, des étapes et des strates précises, pensées et élaborées par des hommes.

Quel détail de l’architecture de la Cité du Vin de Bordeaux vous émeut le plus ?
La relation architecture-environnement de la Cité du vin à Bordeaux est profondément surprenante. La vue panoramique depuis le dernier étage – le toit du belvédère - où j’ai pu me rendre à maintes reprises, permet une vue de Bordeaux exceptionnelle et je pense qu’à ce titre, on peut parler d’un véritable miracle "urbanistique" de cette métropole !

Depuis quelques années, vous avez affirmé votre statut de "photographe" dans le monde du vin et plus largement de la gastronomie...
Je ne me sens pas plus spécialisée dans l’univers du vin que dans la gastronomie et l’ethno culinaire, ou encore, que dans la littérature ou l’art du portrait. Depuis peu, je réalise aussi des vidéos sur tout ce qui a trait au sommeil, au rêve, au consumérisme et à la psycho géographie. Je suis convaincue qu’un véritable photographe n’est jamais cantonné à un seul domaine ni à une seule préoccupation sociétale.


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Messagepar Lalex » Mar 31 Mai 2016 18:38

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Ariane Khaida : "Le bordeaux doit revenir sur les tables particulières"
Au travers de ses filiales comme Bordeaux Primeurs, destinée aux particuliers, de ses 6 magasins à travers le monde, qui exporte les grands bordeaux à travers le monde, le groupe Duclot est le premier acteur de la vente des grands bordeaux en primeur.



Le Figaro Magazine – Comment se présente le marché des primeurs de Bordeaux pour le millésime 2015 ?
Ariane Khaida – Economiquement parlant, le cadre n’est pas tout à fait idéal. Le monde ­entier, ou presque, est en récession. Clairement, l’environnement est morose. Mais aux Etats-Unis, l’un de nos principaux marchés, ça va, avec un cours de change dollar-euro très favorable. L’opération de ­moralisation en Chine a aussi permis de placer le marché sur une base plus saine, quoique la bulle des 2010 ne soit pas entièrement résorbée ; mais le reste du marché asiatique est très honorable. En revanche, la Grande-Bretagne, avec la menace du Brexit, est très attentiste et le cours du yen japonais n’est pas au mieux. Donc, du bon et du moins bon.

Quelles sont les bonnes nouvelles ?
La forte communication sur le millésime 2015 à Bordeaux a fait affluer des clients du monde entier. A l’étranger, nous vendons nos vins à des distributeurs qui les revendent ensuite. En France, nous sommes en direct avec les consommateurs. Dans les deux cas de figure, les nouvelles sont bonnes. Avec la crise, le négoce s’est professionnalisé de manière colossale, et beaucoup de propriétaires jouent le jeu : ils sortent de leur tour d’ivoire, voyagent et discutent avec les amateurs. L’absence des notes de Parker, aujourd’hui à la retraite, a décoincé le jeu de tous les côtés : nous pouvons enfin jouer notre rôle traditionnel de conseil et de prescripteur.

Et en France ?
Clairement, nous assistons à un retour de la clientèle particulière, très intéressée. Elle pose beaucoup de questions, cherche à s’informer. Face à l’hétérogénéité des vins de 2015 qu’elle perçoit, elle est très ­demandeuse de conseils. Nous avons beaucoup d’appels de nos clients français, et le niveau des inscriptions aux informations sur les ventes de primeurs est très élevé. A nous de ne pas les décevoir, car tout n’est pas à acheter. Beaucoup de sommeliers sont aussi passés nous voir pour suivre le millésime dès sa naissance.

Et ailleurs dans le monde ?
Je suis heureuse de constater que nos marchés traditionnels reviennent. L’Europe que Bordeaux avait abandonnée est de retour. En particulier dans la restauration, ce qui est très important pour nous. Les bouteilles sont ouvertes, elles sont accompagnées. Depuis deux ans, je sens un véritable intérêt que ce soit en Belgique, en Autriche et même en Espagne ou en Italie.

Tirez-vous les bénéfices de vos investissements  ?
C’est vrai, nous avons beaucoup investi tant en France qu’à l’étranger depuis cinq ans. Rien qu’en 2015, nous avons organisé 65 événements dans le monde – en ­Espagne, en République tchèque, à Singapour, à New York, etc. En France, nous avons ouvert un bureau à ­Paris. Bordeaux viendra plus tard. Nous en avons un autre à New York et nous en ouvrirons bientôt un à Los Angeles. Nous voulons remettre Bordeaux au cœur du débat. Nous vendons aussi des vins dits livrables, prêts à boire, dans les millésimes ­entre 2000 et 2007 que nous stockons et livrons bouteille par bouteille s’il le faut.

Avec la Bordeauxthèque des Galeries Lafayette, vous avez un point d’observation privilégié...
Voilà cinq ans que nous avons ouvert ce concept aux Galeries Lafayette avec un grand espace dédié aux vins de Bordeaux, mais aussi d’ailleurs. Nous voyons passer beaucoup de monde et c’est un franc succès commercial. Les ­attentats de novembre ont eu peu d’impact immédiat mais, depuis janvier, nous le ressentons un peu plus. Avec l’état d’urgence, les voyagistes ne sont plus rassurés, les bus de touristes sont moins nombreux. Cela nous freine dans notre progression, mais les Parisiens viennent plus souvent, ce qui limite l’impact. Nous avons trouvé une véritable clientèle parisienne, très fidèle. En fait, nous continuons de progresser, alors que les facteurs sont défavorables.

Le sujet qui fâche : les prix ?
Pour la première fois depuis longtemps, les propriétaires sont à l’écoute. Avec 2015, nous n’avons pas la pression d’un millésime exceptionnel, ce qui ouvre l’écoute et la discussion. Clients et fournisseurs se parlent enfin ! Cela n’était pas arrivé depuis longtemps. Le millésime n’est pas homogène : on sert enfin à quelque chose, d’autant qu’il y a de très belles surprises. Nous nous attendons à une hausse raisonnable, de 5 à 15 %, mais pas à une révolution majeure. Sinon, le marché ne suivra pas. Et Bordeaux ne peut pas se permettre de rater cette campagne.

Quel est votre axe stratégique majeur ?
Notre objectif est de faire revenir le particulier dans les achats de primeurs. Et le marché des particuliers, j’y crois beaucoup. Tous les indicateurs sont au vert. Plus généralement, nous devons reconquérir nos marchés traditionnels, il faut que les grands bordeaux à leur apogée se redécouvrent au restaurant. Nous avons montré le chemin avec l’opération "Carte sur table" qui propose, pendant un mois, de beaux vins à prix raisonnables et qui est un succès. Avec La Vinicole, nous remettons les bordeaux sur les cartes des vins, et cela marche. Le système fonctionne bien à New York, nous allons l’étendre ailleurs. Il faut aussi que les bordeaux reviennent sur la table des particuliers. A nous de faire goûter nos vins et de les expliquer.


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Messagepar Lalex » Mar 31 Mai 2016 18:40

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Cité du Vin de Bordeaux : les anti-pesticides seront au rendez-vous
Mardi 31 mai, François Hollande et Audrey Azoulay inaugureront la Cité du vin bordelaise. A cette occasion, une action de désobéissance civile non-violente est organisée par plusieurs associations anti-pesticides menées par Valérie Murat.


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Messagepar Lalex » Mar 31 Mai 2016 18:49

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Le « Jugement de Paris » : le jour où les vins californiens firent de l’ombre aux grands crus français
Il y a quarante ans, avait lieu une dégustation à l’aveugle qui, bien que peu relayée à l’époque, contribua à changer la donne sur le marché mondial du vin. Retour sur une bataille gagnée par les Californiens contre la « vieille Europe ».



Dans l’Histoire de la compétition entre les anciens et les nouveaux pays producteurs de vin, le Jugement de Paris est une date incontournable. La France avait toujours été considérée comme l’Eldorado du vin, et les autres pays qui prétendaient rivaliser avec elle n’avaient jamais obtenu de reconnaissance éclatante. Steven Spurrier ignorait sans doute qu’il allait, au moins symboliquement, rebattre les cartes de ce marché, ce 24 mai 1976.

Ce vendeur de vins britannique, aujourd’hui consultant pour Decanter, tenait à l’époque la Cave de la Madeleine à Paris. Lui-même reconnut plus tard qu’il ne s’attendait pas du tout à la victoire des vins californiens. En compagnie de Patricia Gallagher, il convia plusieurs grands noms du monde vinicole, dans le but de leur faire déguster à l’aveugle des grands crus de Bordeaux (pour les rouges) et de Bourgogne (pour les blancs)… respectivement face à de grands cabernets et chardonnays californiens. Le jury définitif se composait de :
◾Pierre Bréjoux, inspecteur général de l’INAO
◾Michel Dovaz, de l’Institut du Vin
â—¾Claude Dubois-Millot, directeur commercial du guide Gault & Millau
◾Odette Kahn, rédactrice en chef de la Revue du vin de France
◾Raymond Oliver, chef propriétaire du restaurant le Grand Véfour
◾Pierre Tari, propriétaire du Château Giscours
◾Christian Vannequé, chef sommelier de la Tour d’Argent
◾Aubert de Villaine, copropriétaire du Domaine de la Romanée-Conti
◾Jean-Claude Vrinat, propriétaire du restaurant le Taillevent

La dégustation se déroula dans le prestigieux Hôtel InterContinental à Paris. Les vins californiens furent sélectionnés par Steven Spurrier et Patricia Gallagher, qui voyagèrent sur place pour déguster et en sélectionner les meilleures cuvés. Les vins français, eux, furent retenus d’emblée par les deux organisateurs, parmi les « valeurs sûres » du vignoble national.

Le jeu se déroula en deux parties. La première concernait les vins blancs, qui figuraient au nombre de 10 : 4 vins français, 6 vins californiens. On retrouvait la même répartition pour la partie consacrée aux vins rouges. A la surprise générale, le jugement final positionna des vins californiens à la première place des deux catégories.

Classement des vins blancs :
◾Etats-Unis : Château Montelena 1973
◾France : Roulot – Meursault 1er cru Charmes 1973
â—¾Etats-Unis : Chalone Vineyard 1974
â—¾Etats-Unis : Spring Mountain Vineyard 1973
◾France : Joseph Drouhin – Beaune 1er cru Clos des Mouches 1973
â—¾Etats-Unis : Freemark Abbey Winery 1972
◾France : Ramonet-Prudhon – Bâtard-Montrachet 1973
◾France : Domaine Leflaive – Puligny-Montrachet 1er cru Les Pucelles 1972
â—¾Etats-Unis : Veedercrest Vineyards 1972
â—¾Etats-Unis : David Bruce Winery 1973

Classement des vins rouges :
◾Etats-Unis : Stag’s Leap Wine Cellars 1973
◾France : Château Mouton-Rothschild 1970
◾France : Château Montrose 1970
◾France : Château Haut-Brion 1970
â—¾Etats-Unis : Ridge Vineyards Monte Bello 1971
◾France : Château Léoville Las Cases 1971
◾Etats-Unis : Heitz Wine Cellars – Martha’s Vineyard 1970
â—¾Etats-Unis : Clos du Val Winery 1972
â—¾Etats-Unis : Mayacasm Vineyards 1971
◾Etats-Unis – Freemark Abbey Winery 1967

Les résultats laissèrent les membres du jury interloqués. Certains crièrent même à la manipulation, à l’écoute des résultats et a posteriori. Il faut dire que quasiment tous les participants furent pris de court : pendant la dégustation, George Taber (unique journaliste présent) relate que l’un d’entre eux méprisa un bâtard-montrachet, l’assimilant « sans aucun doute » à un vin californien par son absence de nez.

L’impact de cette dégustation ne se fit pas ressentir immédiatement, notamment du fait de son aspect controversé et de la phase de déni qui s’en est suivi. Hormis un article dans The Times quelques mois plus tard, l’évènement fut relativement peu relayé, compte tenu de la faiblesse des technologies de l’information à l’époque.

Néanmoins, a posteriori cet évènement devint une pierre angulaire non seulement pour les vins californiens, mais pour le Nouveau Monde en général, qui commençait déjà à gagner en confiance auprès des critiques spécialisés, et à titiller le monopole de l’Ancien Monde sur les grands marchés importateurs de vin (comme le Royaume-Uni). Du côté français, il s’agissait d’une profonde épreuve d’humilité. En effet, il n’était plus seulement question de reconnaître qu’il existait de bons vins à l’étranger… mais qu’il en existait de meilleurs qu’en France.

Au-delà du contexte historique, le Jugement de Paris souligne la question de la subjectivité des dégustations, et donc de la pertinence des dégustations à l’aveugle. Il est humain d’être sensible au pouvoir de l’étiquette, et il nous paraît toujours délicat de donner un avis négatif face à une belle bouteille qui fait l’unanimité autour de nous. Pourtant, la seule question qui doit primer reste de savoir si tel vin nous plaît, ou non. Les dégustations à l’aveugle sont un bon moyen d’y répondre. Et d’ailleurs, une seule d’entre elles ne saurait dicter un jugement objectif, puisque les dégustateurs et sommeliers possèdent eux-mêmes leurs goûts personnels. Il y eut sûrement des dizaines d’autres « Jugements de Paris », moins médiatisés… mais aucun ne pourra jamais prétendre énoncer une vérité absolue. L’amateur reste maître de définir lui-même les vins qui lui semblent bons ou mauvais et nous espérons contribuer, sur iDealwine, à vous offrir le plus large choix possible pour permettre cela .



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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Ven 3 Juin 2016 13:11

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Château Belle-Vue, vainqueur de la Coupe des Crus Bourgeois du Médoc 2016
C'est un habitué des podiums et des accolades, encore récemment salué par « Terre de Vins » dans le dossier consacré aux Primeurs 2015. Le château Belle-Vue, en appellation Haut-Médoc, a remporté hier la Coupe des Crus Bourgeois 2016.


155 candidats étaient en lice lors de la Coupe des Crus Bourgeois du Médoc, qui s’est déroulée hier chez Lavinia à Paris. C’est le millésime 2013 qui était dégusté par le jury, sous le parrainage d’Yves Le Grand, Président du Syndicat des Cavistes Professionnels. C’est lui qui a remis la Coupe aux enfants de Vincent Mulliez, du Château Belle-Vue – une propriété qui a souvent été saluée dans les colonnes du magazine « Terre de Vins ». Au total, ce sont douze lauréats qui ont été récompensés lors de cette dégustation. Les voici :



Château Belle-Vue AOC Haut-Médoc
Château Bibian AOC Haut-Médoc
Château Coutelin Merville AOC Saint-Estèphe
Château l’Ermitage AOC Listrac-Médoc
Château Les Grands Chênes AOC Médoc
Château La Haye AOC Saint-Estèphe
Château du Périer AOC Médoc
Château Peyrat-Fourthon AOC Haut-Médoc
Château Pontoise Cabarrus AOC Haut-Médoc
Château Tour Castillon AOC Médoc
Château Tour de Pez AOC Saint-Estèphe
Château la Valière AOC Médoc


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