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Vu du Québec : le contrôle de la qualité des vins

Messagepar Jean-Pierre NIEUDAN » Ven 3 DĂ©c 2010 19:12

Chaque pays producteur de vin a ses lois et ses règles en ce qui concerne le vin et tous ne sont évidemment pas égaux entre eux.

Par contre plusieurs ont calqué leurs règlements sur ceux observés en France, car cette dernière fait presque toujours office de figure de proue en matière de vin.

De plus, en maintes occasions, les propriétaires des vignobles des pays du nouveau monde ont un ou des associés Français qui veulent maintenir le degré de qualité de leurs produits.

Je prendrai donc le système français à témoin, en plus d’y ajouter les spécificités propres au Québec.

Outre les contrôles faits en fonction des AOC et autres appellations, les vins sont sujets à des règles strictes souvent édictées par les producteurs eux-mêmes afin de garantir une qualité supérieure à ce que pourrait être un vin d’entrée de gamme.

Il y a deux types de contrôles. Le premier est de l’ordre du produit lui-même et consiste en des analyses chimiques et sensorielles. Le second est d’ordre bureaucratique.

Contrôle de documents, de déclarations des producteurs ou des commerçants.

En plus de ces contrôles pratiqués par des instances administratives et des organismes professionnels, il y a aussi ceux qui sont effectués par les vignerons, les négociants de même que les tests spécifiques à la SAQ, par exemple.

ContrĂ´le des vignobles

Les viticulteurs doivent d’abord cultiver les cépages permis selon leurs régions et en tenir un registre.

Les terroirs sont ensuite inspectés et doivent satisfaire aux exigences minimales de composition des sols selon la dénomination.

Depuis 1980, les terroirs sont classés en trois catégories et ceux qui ne sont pas aptes à produire du vin de qualité sont tout simplement déclassés.

ContrĂ´le des chais

Les responsables de l’administration de la qualité du vin vont prélever des échantillons de vin dans les chais afin de les analyser.

De plus, à chaque année, lors de la déclaration du ban des vendanges, chaque viticulteur doit faire une déclaration attestant de la quantité de raisin récolté, des cépages, l’appellation, etc., tout doit être consigné par écrit.

Vient ensuite l’analyse sensorielle ou si vous préférez : la dégustation.

Cette analyse qui relève plus de l’art, mais devient une science lorsque l’on y associe des critères bien définis en fonction des terroirs de provenance et de l’appellation.

Ne suffit pas qu’un vin soit bon pour être accepté, mais il doit aussi correspondre à des critères gustatifs de sa région de provenance.

Un Bourgogne ne goûtera jamais le Bordeaux et vice versa.

Lors de l’analyse chimique du vin, des tests sont effectués pour déterminer s’il contient des éléments contraires aux règlements qui auraient pu être ajoutés pour donner du goût ou de la matière à un vin de façon artificielle.

Le véritable test que chacun doit passer est celui des consommateurs, car un vin qui est aimé est louangé et acheté.

Rappelez-vous cependant qu’un vin bouchonné n’est pas un mauvais vin qui a pris le goût du bouchon, mais plutôt un bon vin qui a été contaminé par un bouchon défectueux.

Bernard Landreville
http://www.hebdorivenord.com/Opinion/Ch ... des-vins/1
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Jean-Pierre NIEUDAN
 
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