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[ArnaudV]

Ce n'est pas grave . La prochaine fois on en organisera une chez moi

[Sebastien]

Vincent, pourrais-tu poster la liste précise des vins de la soirée?

[Jean-Pierre NIEUDAN]

Et si vous parliez de vos notations : convergences / divergences ....

[Sebastien]

Oui Jean P., perso, j'attends d'avoir le nom des cuvées pour une meilleurs compréhension de nos échanges.

[jpmt]

Houlà ! Entre Vincent qui dit ne se souvenir que de deux vins et Seb qui n'a rien capté aux échanges, ça devait être joyeux hier soir !

En tous cas, chapeau Vincent pour ta générosité !

Jean-Pierre

[Greg V]

Le Gruaud Larose n'avait pas trop changé ce soir : toujours ligérien selon moi : poivron, cassis, tabac blond. Bouche fraiche, tannins nobles, très jeune. 16,5/20

Le Barral est pas mal, mais avec des notes de vernis : 15/20

Mon Souch 1992 était bien mieux. Une aromatique assez monolithique, mais un belle tension avec un sucre discret. Tout cela offre un joli équilibre.

Le Mumm rosé 1976 n'a pas non plus bougé : nez sur les fruits rouges confits, le fleurs séchées. Bouche d'une belle évolution oxydative, avec une bulle raréfiée. L'aromatique confite est bien contrebalancée par de l'acidité et la finale est assez longue, saline. 16,5/20

[Greg V]

Et si vous parliez de vos notations : convergences / divergences ....

J'ai le sentiment qu'on était assez raccord, même si notre Président estimait qu'à 0,5 points de différence c'était une anomalie honteuse

Vincent a craqué sur la notation du Montrachet 2000, vu qu'il connaissait l'étiquette.

Quant à moi qui notait en mon for intérieur un Cabardes de Guilhem Barré 15/20, je suis passé à 16,5/20 lorsque Vincent nous a dit qu'il s'agissait d'un Haut Brion 1985 .

Eric n'a pas apprécié le Gruaud Larose 1982 se différenciant ainsi du reste du groupe.

Sinon il y a eu unanimité pour descendre le Roc 2009 ou le Pommard 2005.

[Sebastien]

le Gruaud Larose 1982 : Comme Greg, je suis parti sur cabernet franc mais contrairement à lui, je le voyais clairement sur Bordeaux. Pas assez terreux, trop cassis pour être ligérien. Après, si je lui trouve un équilibre certain, je comprends les réfractaires comme Eric. C'est assez austère, à la limite du végétal. Loin de la race et de la gourmandise du Chateau d'Ampuis. Mais une complexité et une élégance de constitution.

Le Montrachet 2000 fut le vin le plus intéressant de part les réactions au fil du repas qu'il a engendré. Malgré 2h de carafe, je l'ai, nous l'avons ( caissede6, ericC, gogos51 et bibi ) trouvé quasi risible et caricatural, encore plus face au Pouilly! Une grosse persistance, mais un boisé too much, monolithique, sans un toucher de bouche long. Ce qui m'a fait dire que nous étions en présence d'un chardonnay du sud ultra boisé, ou d'un sud ouest. Le bois m'a fait pensé à un jurançon type DB Bellegarde; mais ceci n'a été qu'une impression fugace... En revanche, avec le plat ( poisson cru, verdure..) le vin est magistral de puissance poivrée. A l'aération dans le verre, ce Montrachet change, perdant ce bois si peu classieux et lourd. Il garde sa puissance, devient plus minéral et fumé en bouche. Là, la donne change....on passe d'un vin techno boisé à 7euros à quelque chose de violent et peu courant. Vin d'aération.

Le Pouilly m'a fait hésiter, de part ses sucres résiduels, son aromatique fruits exotiques, abricot mûr entre un Alsace et un Loire type Vouvray demi sec ( Aurélien également je crois ). La bouche est en revanche tendue avec un équilibre sucre/acidité qui me penser à des Riesling allemands. Superbe vin atypique selon mon référentiel chardonnay.

Un Fronton 2009 bien loin de son petit frère 2011, qui n'a pas été fini contre le mur, lui. Pour ainsi dire, rien dans ce vin ou alors mon rhume et la Negrette ne font pas bon ménage.

Le Pommard 2005...digne des Clos de la roche/Charmes chambertin N. Potel 2006 bus à Malaguet ( cf. voir fil ). Un scandal.

Barral Jadis. Greg, le côté vernis me gêne tout de même. Difficile de noter ce vin. Il y a tellement de vins à l'aromatique fruitée et agréable en bouche que mettre un 15 ( bon vin ) à un vin présentant une volatile "importante" me pose un cas de conscience.

Le Mumm très plaisant, aromatique type jura finement oxydatif ( non entêtant ), assez complexe avec une bulle très fine et un beau toucher de bouche fin et long. Jamais je ne serais parti sur un rosé.

De Souch ( faut que je regarde mes notes)

Quant au Haut Brion 85 ( devant notre indifférence totale devant ce vin, qui était donc le Cabardes, Vincent nous dit que c'est un Haut Brion. Nous replongeâmes tous notre bouche dedans) , je suis encore passé à côté. Christophe/Vinosophe, j'y pense encore à ce Haut.BiBi de Malaguet.....

mes notes demain.....

[Laurent Saura]

Le Pouilly,c'est 2010?

En tout cas,vous êtes des buveurs d'étiquettes!

Et bravo pour la générosité de Vincent

[ArnaudV]

Barral Jadis. Greg, le côté vernis me gêne tout de même. Difficile de noter ce vin. Il y a tellement de vins à l'aromatique fruitée et agréable en bouche que mettre un 15 ( bon vin ) à un vin présentant une volatile "importante" me pose un cas de conscience.

Oui mais si le vernis à ongle est de bonne qualité, ça change tout !!

D'ailleurs, je me pose une question. La volatile ne s'estompe-t-elle pas à l'aération ? Du coup, connaissant les défauts supposés de certains vins ne conviendrait-il pas de les préparer en conséquence ? Après pour la notation je suis d'accord, un vin doit être bon peu après l'ouverture ... Difficile de noter objectivement un vin avec trop de volatile.

Pour Valinière, je savais qu'il y avait souvent de la volatile par contre pour Jadis je pensais que c'était plus rare.

Quant au Haut Brion 85 ( devant notre indifférence totale devant ce vin, qui était donc le Cabardes, Vincent nous dit que c'est un Haut Brion. Nous replongeâmes tous notre bouche dedans) , je suis encore passé à côté. Christophe/Vinosophe, j'y pense encore à ce Haut.BiBi de Malaguet.....

He ben décidément le Haut-Brion ne te réussit pas !! C'est pas grave celà signifie juste qu'il en reste plus pour les copains .

[Greg V]

[quote="ArnaudV
D'ailleurs, je me pose une question. La volatile ne s'estompe-t-elle pas à l'aération ? .[/quote]

Je pense tout le contraire. D'ailleurs, le Barral avait bien plus de volatile le lendemain.

[caissede6]

Bonjour les ami(e)s !!
Tout d'abord merci à la team Coralie/Greg et Vincent.
On a commencé par une mise au point autour mumm rosé 1976 (noté 16) : qu'est ce qui fait la différence entre un vin moyen, bon, exceptionnel...et là déjà désaccord d'un copain : la maniére dont est fait le vin (de la vigne à la mise en bouteille) pourrait influencer sa note....faut qu'on en reparle.
Sinon, sur les vins (dont de très belles étiquettes ) je trouve que nous avons été sur la même longueur d'onde sauf pour les cas cités plus hauts.
Mes vins de la soirée notés >16 : Pouilly fuissé 16+, Montrachet 16,5-17, Gruaud Larose 16,5, Château d'ampuis 16,5.
Pour les autres, tous notés <14.... Jadis vilain nez mais bouche sympa....

[EricC]

Un grand merci à Vincent pour les jolies étiquettes amenées, même s'il y en a un avec lequel je n'ai pas été tendre (je n'ai vraiment pas trouvé grand chose de plaisant dans ce Gruaud-Larose) je mesure ma chance de pouvoir goûter à ces vins.
Intéressant de voir que pour une session notation il y a justement eu pas mal d'écarts, en fonction des imperfections jugées rédhibitoires par certains et pas par d'autres. Ca montre à quel point il est difficile de converger sur des vins isolés (heureusement, ça serait chiant si tout le monde notait de la même manière), et ce n'est que la répétition qui pourra nous permettre de converger "en moyenne".

Eric

[ArnaudV]

La notation d'un vin est forcément un peu (voir beaucoup ) subjective. D'ailleurs on le voit lors des notes des différents guides (Parker, RVF, Robinson, Hachette, etc ...) Les impressions divergent parfois et pas seulement d'un demi-point.

Je pense que Eric a mis le doigt sur quelque chose :

il y a justement eu pas mal d'écarts, en fonction des imperfections jugées rédhibitoires par certains et pas par d'autres

Autant je peux être tolérant sur le vernis à ongle, autant j'ai du mal à l'être sur le poivron vert qui pour moi est associé à un manque de maturité.

Ensuite, je rebondis sur la remarque de caissede6.

On a commencé par une mise au point autour mumm rosé 1976 (noté 16) : qu'est ce qui fait la différence entre un vin moyen, bon, exceptionnel...et là déjà désaccord d'un copain : la maniére dont est fait le vin (de la vigne à la mise en bouteille) pourrait influencer sa note....faut qu'on en reparle.

Ce n'est pas choquant d'être influencé par la méthode culturale. L'impact de l'homme sur l'environnement peut aussi être un critère de notation. Jusqu'où autorise-t-on l'intervention humaine. Quels produits chimiques tolère-t-on ? Ces questions sont légitimes.

A l'aveugle il est relativement aisé de détecter les types de vins plus technique ou plus naturel. Et là je reviens sur la remarque d'Eric. Certains dégustateurs vont faire preuve de plus de tolérance sur des défauts œnologiques sur des vins plus naturel. La notation dépends tout d'abord de la sensibilité de chacun. Chacun a des idéaux différents et note en fonction de son ressenti qui lui est propre.

En tout cas belle dégustation, bravo à Vincent pour sa générosité.

[Lalex]

Ensuite, je rebondis sur la remarque de caissede6.

caissede6 a écrit:On a commencé par une mise au point autour mumm rosé 1976 (noté 16) : qu'est ce qui fait la différence entre un vin moyen, bon, exceptionnel...et là déjà désaccord d'un copain : la maniére dont est fait le vin (de la vigne à la mise en bouteille) pourrait influencer sa note....faut qu'on en reparle.

Ce n'est pas choquant d'être influencé par la méthode culturale. L'impact de l'homme sur l'environnement peut aussi être un critère de notation. Jusqu'où autorise-t-on l'intervention humaine. Quels produits chimiques tolère-t-on ? Ces questions sont légitimes.

A l'aveugle il est relativement aisé de détecter les types de vins plus technique ou plus naturel. Et là je reviens sur la remarque d'Eric. Certains dégustateurs vont faire preuve de plus de tolérance sur des défauts œnologiques sur des vins plus naturel. La notation dépends tout d'abord de la sensibilité de chacun. Chacun a des idéaux différents et note en fonction de son ressenti qui lui est propre.

En tout cas belle dégustation, bravo à Vincent pour sa générosité.

Et bien moi, je ne suis pas d'accord la dessus.
Je penses qu'il faut distinguer les choses, lorsque l'on attribut une note, on l'attribut à un vin, à ce qu'il y a dans le verre.

Je penses que cette note ( même si je ne note jamais ) ne doit tenir compte que du niveau du vin au moment de la dégustation.
Ensuite bien sur, si deux vin se retrouvent à 16, je regarderai ce qu'il y a derrière pour orienter mes prochains achats. Si je suis attentif aux méthodes culturales, je privilégierai les vignerons qui ont une conduite de la vigne en rapport avec ce que je penses et si cela m'est égal je regarderais le prix ou autre chose.

Mais pour moi, la note reflète simplement la qualité intrinsèque du vin. Cette méthode de notation doit pouvoir refléter le niveau d'un vin et juste cela, pour que celui qui lit le CR puisse se faire un avis sur ce vin alors qu'il n'a peut être pas la même sensibilité que son auteur sur tel ou tel chose.

Il y a déjà le gout propre à chacun qui rentre en compte lorsqu'on écrit un CR, celui qui est plus ou moins sensible aux tanins, à la volatile, au sucre etc etc.. Alors si en plus nous devons aller voir la fiche technique de chaque vin et domaine...

Alex,

[Greg V]

Et bien moi je suis totalement d'accord avec Alex : on note le vin pour ce qu'il y a dans le verre et de façon objective, sinon à quoi bon boire à l'aveugle ?

Ensuite, si certains ont une philosophie particulière, ils font leurs achats en leur âme et conscience.

Laurent, le Pouilly fuissé est un 2007. C'est peut être le meilleur blanc 2007 que j'ai bu ...

[Greg V]

Les cadavres :

[Jean-Pierre NIEUDAN]

En tout cas belle dégustation, bravo à Vincent pour sa générosité.

[caissede6]

Alex, Greg je suis entièrement d'accord avec vous. Belle photo

[ArnaudV]

Je comprends ce que tu veux dire Alex. Mais ce que j'ai voulu dire c'est que inconsciemment (donc sans regarder la fiche technique) tu peux être influencé dans ta notation. Selon que tu sois dérangé ou non par les sulfites. Ou que tu sois un fan de vin nature ou pas. La notation de deux dégustateurs sur un vin nature, l'un adepte du bio et l'autre pas, risque d'être un peu différente (et parfois opposé).

Je suis d'accord pour dire que tu notes ce que tu as dans le verre. Mais dans les éléments qui expliquent les écarts de notation (car il y en a) je pense qu'il y a aussi la conception (dans le sens philosophie) du vin qui rentre en ligne de compte.

Je pense que si on faisait un thème mixte sur les vins natures d'un côté et les vins classiques de l'autre. Je pense qu'il y aurait de grosse divergences car il y a un côté clivant sur les vins natures. Et que la notation, c'est aussi la notation d'un plaisir.

J'essai de nuancer mes propos. Ce que je veux dire c'est que c'est un facteur qui explique parfois des écarts entre 2 dégustateurs (et je pense qu'on aura l'occasion de l'observer dans les prochaines dégustation Notamment quand Gogos nous ramènera un vin du Jura .