Ne pas aimer le vin de peur de devenir alcoolique ou aimer boire du vin en débile sont une réalité et déguster et consommer du vin comme un être intelligent en est une autre. "La modération a bien meilleur goût."
En fait le débat fait rage depuis des années. Les vinophiles, dont je suis, soutiennent les effets positifs de leur consommation sur la santé et d'autres parts, les médecins qui craignent les débordements occasionnés par des déclarations officielles sur l'aspect pharmaceutique du vin. Cependant, il y a une accumulation de preuves expérimentales et également épidémiologiques suffisantes révélant qu'une consommation modérée de vins rouges entraîne des effets bénéfiques sur le vieillissement cérébral et sur le risque d'infarctus du myocarde. Les acteurs principaux sont les polyphénols, particules issues des parties solides de la baie de raisin (peau et pépins). Ces effets sont triples: anti-oxydants, vasodilatateurs et anti-thrombotiques. Ce dernier mécanisme qui diminue la formation d'un caillot dans une coronaire et empêche une occlusion complète de cette dernière. Et le vin rouge, encore, nous protège en autant que l'on respecte une dose modérée quotidienne. Le bénéfice majeur d'une consommation modérée de vin rouge implique alors, pour les chercheurs, une amélioration du contenant de la paroi artérielle, et du contenu, en l'occurrence le sang contenant les plaquettes sanguines. De ce fait, l'abstinence n'est pas la solution unique pour améliorer ou maintenir sa santé.
Boire du vin aux tanins de bon volume et de bon goût nous apportera un bien être et du plaisir à table.
http://www.laction.com/article-393164-La-sante.html