INTERVIEW - Monstre sacré du cinéma français, il tourne actuellement «Pièce montée», le prochain film de Denys Granier-Deferre. Ce Bourguignon aime aussi le bon vin.
LE FIGARO. - Vous êtes né à Paris. Vos parents bourguignons vous ont-ils initié au vin ?
Jean-Pierre MARIELLE. - À la maison, mes parents buvaient du très bon vin. Sans être devenu un connaisseur, je l'apprécie. Le vin délie les langues, éveille l'esprit et tout à coup permet de se confier plus facilement. J'étais un ami de Jean Carmet qui Âadorait le vin.
Comment choisissez-vous vos bouteilles ?
J'ai ma maison en BourÂgogne, dans l'Yonne, entre Auxerre et Avallon. On va chez les vignerons, on goutte le vin et on achète des bouteilles avec des amis agriculteurs Âvoisins.
Quels autres vins aimez-vous ?
J'aime tous les bons vins, particulièrement le chamÂpagne. Moi qui ne bois jamais d'apéritif, avec les amis j'aime déboucher une bouteille de Nicolas Feuillatte, avant le déjeuner, jamais après. Les Âbulles créent un moment de Âbonheur.
Cet automne, vous avez présidé la 146e vente des vins des Hospices de Beaune…
J'ai fait mes études au lycée de Dijon, je connais très bien la région. J'étais heureux de me retrouver dans cette ambiance. Beaune est une ville magnifique.
Parle-t-on trop négativement du vin en France ?
Le vin fait partie de la vie, depuis toujours, mais dès le moment ou l'alcoolisme fait des ravages épouvantables, je pense qu'il faut vraiment faire preuve de prudence. Il est normal qu'il y ait des réactions contre ces abus.
Claudine Abitbol
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