Todo Bordeaux en el mismo salón a réuni mardi dernier pour la première fois au Mexique 18 importateurs de vins de Bordeaux dans le même salon à l’Hotel Intercontinental. Olivier Lebret, président de Pure Spirit, nous a accueilli dans le salon réunissant les importateurs de Bordeaux, venus promouvoir et diffuser leurs vins
Olivier Lebret, un homme qui a du nez
Basé à New-York ces 13 dernières années, travaillant dans le négoce de vins depuis 24 ans (dont 5 ans au Japon), M. Lebret n’était pourtant pas tombé dedans quand il était petit. Après des études de droit et de commerce, il avait commencé sa carrière dans l’industrie pétrolière. Très vite il a changé de voie et débuté dans un petit négoce.
“J’ai toujours aimé le vin, comme tout bon Français, mais je ne pensais pas faire carrière là -dedans”. Aujourd’hui pourtant lorsqu’on l’entend parler, on sent le fin connaisseur, un homme qui aime ce qu’il fait et la ville d’où il vient, Bordeaux. “Bordeaux, c’est maintenant une ville magnifique où il y a tellement à faire! C’est ce qui est tellement plaisant là -bas, outre les vignobles à visiter, il y a des activités culturelles, un centre-ville du XVIIIe siècle complètement rénové, des activités sportives, bref toute la famille y trouve son compte.”
Populariser le Bordeaux
Il travaille maintenant en consulting depuis 3 ans et grâce à l’aide de l’Union Européenne a trouvé un budget pour diffuser et démocratiser le Bordeaux au Mexique et au Brésil à dater de cette année. “Notre but est de toucher un public plus large et pas nécessairement de la haute-société car le Bordeaux est un excellent vin rapport qualité/prix et peut être accessible, il ne devrait pas être réservé seulement à l’élite”. Avec l’émergence d’une classe moyenne dans les deux pays, il veut montrer que le Bordeaux est un vin de qualité qui ne rime pas nécessairement avec prix exhorbitant. De plus, il croit en la gent féminine pour l’aider à diffuser le goût de ce vin rouge. “C’est tout de même mieux qu’une femme, le verre de whisky ou une bière à la main, non?” dit-il en souriant.
Prochaine étape: faire venir l’Ecole de Vins de Bordeaux à Mexico pour donner des formations. “Cela peut donner aussi envie de venir découvrir la France”.
Une chose est sûre, on attend tous une sélection de Bordeaux à petit prix dans notre commerce de vins le plus proche.
Melissa Malagardis (http://www.lepetitjournal.com/Mexico) mercredi 10 juin 2009