On l'a cherché en vain : le fameux stand du Bureau national interprofessionnel du cognac (Bnic) a déserté le hall 7 du Salon de l'agriculture, laissant les quelques producteurs un peu seuls pour faire la promotion de l'alcool précieux.
C'était un grand bar, à l'aspect lounge et classieux, avec une centaine de bouteilles en dégustation. Raison évoquée par le Bnic : une recherche d'économies. Le budget communication de l'interprofession sera investi, cette année, dans une opération destinée à célébrer le centenaire de l'appellation Cognac. De plus, le Bnic doutait du retour sur investissement (le bar a coûté 200 000 euros l'an dernier, contre 500 000 francs en 2001).
Un « manque »
N'empêche, depuis 2000, le stand avait acquis une certaine notoriété au salon et auprès des visiteurs. Sur place, les producteurs évoquent un « manque » dans le décor et déplorent l'absence d'une « vitrine » qui contenait une centaine de bouteilles, avec l'objectif de moderniser et rajeunir l'image (et la consommation) du cognac.
La promotion sera réduite à une journée thématique, dimanche prochain, jour de clôture du salon, où un barman présentera des recettes de cocktails.
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