Qui dit Noël dit réjouissances et bon festin, copieusement arrosé de boissons divines qui montent à la tête et qui font parler l’âme humaine… Le vin, ce n’est pas uniquement cet élixir dont la présence est incontournable tout au long de l’histoire séculaire de l’humanité, ce n’est pas non plus ce liquide ambré qui cristallise et sublime les rayons du soleil de notre terre généreuse…Le vin, c’est aussi le symbole de la nourriture qui accompagne le pain quotidien des Bulgares à des moments de joie ou de peine…
Aux premiers jours de décembre, à l’approche des fêtes de fin d’année, la Chambre de vitiviniculture a organisé son premier Salon la Cuvée de Noël invitant des représentants de 11 grandes caves bulgares dont les crus ont été évalués par deux jurys différents. Le premier composé d’hommes d’affaires, et le second essentiellement journalistique. Après la séance de dégustation, les jurys ont été unanimes à reconnaître qu’ils auraient du mal à départager les producteurs pour choisir le plus grand cru, car tous les vins essayés étaient divins…Et pourtant, il a fallu désigner un gagnant et le jury des hommes d’affaires a voté pour la cave Roumélia de Panagurichté, les journalistes ayant donné leur voix à Vinprom Roussé ; pendant la cérémonie, le directeur exécutif de l’Agence bulgare des investissements, Stoyan Stalev, a félicité les organisateurs de la Cuvée de Noël :
« J’estime que toutes les bonnes idées partent d’un échange chaleureux et spontané autour d’un verre de bon vin. Je pense aussi que sous ce rapport la Bulgarie est promise à un bel avenir à condition de se fixer les bonnes priorités et de faire preuve de solidarité. L’important c’est de promouvoir l’esprit des affaires et de garder les jeunes au pays. Essayer aussi, pourquoi pas, de faire revenir ceux qui sont partis il y a des années tenter leur chance à l’étranger. »
Avant la remise des prix, le président de la Chambre bulgare de Commerce et d’Industrie a tenu des propos très émus :
« En faisant le tour de la salle et en faisant la dégustation de ces vins exquis, je dois vous avouer que j’ai fait le plein d’optimisme et de pensées positives, au point d’oublier où je me trouvais. Et c’est précisément ce que nous prodigue le vin, cette si agréable ivresse, un moment d’étourdissement délectable… Je pense même qu’on pourrait remplacer la rose, notre label national, par le vin, car le vin est à la fois une tradition, une religion, une partie de nous-mêmes. Il ne s’agit pas d’une boisson ordinaire, d’un breuvage banal. A la Chambre de Commerce, nous l’offrons toujours en souvenir, c’est notre « mémoire » qui véhicule de l’information et cette information, pour la décrypter, il faut ouvrir la bouteille pour permettre l’éclosion des arômes. Je crois que c’est une bonne façon de faire parler de la Bulgarie. »
Outre les récompenses pour les producteurs de vin, la Chambre nationale de vitiviniculture a remis des certificats au meilleur sommelier et au meilleur étudiant de la filière « Technologie du vin et de la bière » auprès de l’Université des technologies de l’agro-alimentaire à Plovdiv. C’est Athanas Stéphanov qui a été récompensé pour cette passion qu’il a depuis son adolescence :
« Je vous remercie de m’avoir décerné ce prix. C’est un honneur pour moi, pour mon travail. Dès que j’aurai mon master, j’espère pouvoir trouver du travail dans une société prestigieuse qui me permettra de mettre en pratique toute la théorie que j’ai engrangée au cours de mes années d’études. »
Lina Ivanova
Version française : Sonia Vasséva
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