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[Christian Rausis]

http://www.viti-net.fr/Outils/Fiches/Fi ... 4&id=45676

[Vincent R.]

Dire que certains ont payé pour faire cette étude.
Arriver à la conclusion qu'en limitant le vocabulaire et les descripteurs on arrive à quelque chose de plus consensuel, je ne vois pas trop où est la nouveauté.
Ce n'est peut être pas au niveau de l'étude qui est peut-être super intéressante que se place la limite que dans le résumé présenté qui manque singulièrement d'information et d'exemples concrets et aurait pu être bien plus imagé.

[Torschutz]

Salut,

Pour l'analyse sensorielle des obsédés de l'objectivité, il y à la chromatographie en analyse de phase, la spectro, la mesure du pH, etc...

Pourquoi deux dégustateurs professionnels devraient-il absolument employer le même langage (sous entendu : aboutir aux mêmes conclusions...) ?
Quel est le souci socio-mafio-financier qui se cache sous cette préoccupation en apparence futile ?
Pourquoi vouloir encore nous abreuver de théories défendant l'objectivité, le consensus, la norme ?
Est-ce parce que nous sommes de grands frileux incapables d'intégrer deux avis divergents sur un Savennières ?
N'avons nous plus aucun goût personnel, et avons nous besoin de Grappe pour faire du bon vin ?

Je n'ai personnellement rien compris à l'utilité de cette thèse, il est vrai peut être caricaturée par cet article.

Où veulent-ils en venir ??????

Amicalement
Cyrille

[Gweno1]

Je me permets d'intervenir car je suis aromaticienne de formation ce qui signifie que je suis chimiste et spécialisée dans la formulation et l’analyse sensorielle d’arômes.

Pour l'analyse sensorielle des obsédés de l'objectivité, il y à la chromatographie en analyse de phase, la spectro, la mesure du pH, etc...

Certes, mais cela ne décrit pas les odeurs mais donnent l’analyse physico-chimique de ce qui est analysé.

Pourquoi deux dégustateurs professionnels devraient-il absolument employer le même langage (sous entendu : aboutir aux mêmes conclusions...) ?

Que nenni, l’apprentissage d’un langage commun permet de se comprendre et non pas d’aboutir à une même conclusion. Ce n’est pas parce que 2 personnes décrivent de la même façon un vin qu’elles en pensent la même chose, les défauts pour certains ne sont pas forcément des défauts pour d’autres comme l’acidité dans les vins rouges (rédhibitoire pour Parker et fantastique pour Nossiter).

Quel est le souci socio-mafio-financier qui se cache sous cette préoccupation en apparence futile ?

Qu’est-ce que la futilité ? Pour pousser ma pensée jusqu’au bout et me faisant l’avocat du diable, pourquoi acheter du vin alors que tout l’argent que je dépense là-dedans pourrait servir à des causes beaucoup plus nobles comme donner l’eau courant à la terre entière. Bref, il ne faut pas voir le mal partout.

Pourquoi vouloir encore nous abreuver de théories défendant l'objectivité, le consensus, la norme ?
Est-ce parce que nous sommes de grands frileux incapables d'intégrer deux avis divergents sur un Savennières ?
N'avons nous plus aucun goût personnel, et avons nous besoin de Grappe pour faire du bon vin ?

L’article ne parle pas de normalisation de goût mais d’une étude pour trouver la méthode la plus adéquate pour la description sensorielle des vins. Pour expérimenter les méthodes d’analyse-sensorielle de cette étude, ils ont choisi des vins de leur lieu géographique (le labo est à Angers) qu’ils connaissent bien dont Savennières.

Je n'ai personnellement rien compris à l'utilité de cette thèse, il est vrai peut être caricaturée par cet article.

Voici le site du laboratoire pour mieux comprendre leur philosophie http://www.groupe-esa.com/article512.html

En espérant avoir éclairci le sujet
Gwenola