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[Jean-Pierre NIEUDAN]

Dans le sud de la France, la vigne et le vin s’inscrivent dans le socle économique, environnemental, culturel et gastronomique.

Une enquête réalisée auprès des touristes français révèle un fort intérêt pour l’œnotourisme. 40% affirment être allés dans des chais pour visiter, déguster, acheter et 20% ont choisi au moins une fois leur destination parce qu’elle portait sur des possibilités viti-vinicoles.
D’après les interviews réalisés (étude AFIT), l’oenotouriste a 4 motivations : le tourisme, le région, le vignoble et le vin. Ils sont acheteurs actifs puisque les dépenses tournent autour de 120 € de vin par ménage.
Les prestations attendues ont été classées en 9 catégories (étude CRT/SPP – 2009) : route des Vins, sentiers et chemins de randonnées viticoles, circuits ou séjours, stages œnologiques, visites techniques, musée et écomusées, maisons des vins, fêtes et festivals, foires et salons.
L’intérêt de l’œnotourisme réside également dans le fait qu’il ne reste pas confiné sur les seuls mois estivaux de juillet/août (40% du tourisme de base alors que l’œnotourisme ne représente que 30% pour ces 2 mois).
Bien que les amateurs d’œnotourisme soient à dominante française (67%), les étrangers sont européens (anglais, allemands, belges et néerlandais). Aujourd’hui, la situation est paradoxale puisque de nombreux touristes restent encore sur leur faim car ils trouvent la France très en retard dans le domaine oenotouristique.

Des lieux et du Resort, l’oenotourisme est créateur d’immobilier

L’œnotourisme est en train d’évoluer vers deux directions : la recherche de caveau authentique, intimiste et naturel et dans ce cas le concept environnemental est essentiel. L’autre direction concerne l’œnotourisme organisé et développé, à l’américaine (image non péjorative) et qui repose sur une organisation et un service complet (capacité d’accueil, confort, personnel entièrement disponible, maîtrise des langues). Ce tourisme « professionnel » peut aller jusqu’à l’organisation du gîte et du couvert.
Il est « certain » que dans les dix années à venir, les parts de marché de l’œnotourisme vont devenir significatives surtout pour les domaines situés dans les zones très touristiques.

La vigne et le vin s’inscrivent dans le socle économique, environnemental, culturel et gastronomique. Or, ces 4 thèmes sont d’avenir et en passe d’être essentiels. Afin d’accélérer ce développement, une importante étude est en cours. Différents CRT (Comité Régional du Tourisme) la pilote en association avec différentes interprofessions. Les résultats seront disponibles fin 2009.

http://www.directgestion.com/sinformer/ ... otourisme-