Index du forum Les rubriques Histoire du vin et de la vigne... découvrir le vin, l'aborder, s'informer Histoire de vin

De tout et de rien, du moment que ça parle de vin.

Syntex espère pousser le bouchon plus loin

Messagepar Jean-Pierre NIEUDAN » Mar 15 Sep 2009 09:37

C'est officiel. Ce matin, l'entreprise de bouchons basée à Roquemaure, Corktek, est devenue Syntek injection. Un baptême que les seize salariés de l'entreprise doivent à un dynamique trio composé de Didier Rodriguez, Olivier Jouve et Philippe Allasio.
Ces trois passionnés ont racheté 73 % de la société en mai dernier et se battent depuis pour sortir cette surprenante entreprise de sa mauvaise passe. « Corktek a frôlé la liquidation judiciaire, résume Didier Rodriguez. Aujourd'hui, avec notre holding Syntex, on se bat avec énergie pour développer et faire reconnaître notre savoir-faire en France et à l'étranger ».

Spécialisé dans les bouchons synthétiques depuis treize ans, le trentenaire reste positif. En effet, l'entreprise peut se targuer d'avoir réalisé un chiffre d'affaires de 3,1 M€ en 2009 et de compter des clients dans l'Hexagone mais également en Allemagne, Espagne, Italie, Suisse et République Tchèque. Pourtant, hors de question de s'endormir sur ses lauriers, et la motivation de proposer leurs produits aux viticulteurs du cru les anime. « Bizarrement, on ne touche pas encore vraiment les locaux, constate Didier Rodriguez. Le bouchonnier est encore souvent vu comme l'ennemi du vin, dans le sens où si une bouteille est bouchonnée, et bien c'est la faute du bouchon. Pourtant, nous, ce que nous voulons, c'est accompagner le viticulteur ».

En fonction de son vin, de ses clients et de ses attentes, le viticulteur aujourd'hui a en effet plusieurs choix qui s'offrent à lui. Si le traditionnel bouchon de liège reste la star et se destine principalement à des vins dits de garde, le bouchon synthétique, à l'instar de ceux que fabriquent Syntex, présente de nombreux avantages pour des vins à déguster entre zéro et cinq ans. « Entre zéro et deux ans, on conseille l'entrée de gamme qui est un bouchon dit à injection (on injecte de la matière dans des moules et on obtient le bouchon, Ndlr) . Entre deux et cinq ans, on propose le haut de gamme, le bouchon à extrusion, réalisé à partir de boudin de pâte, tronçonnés ensuite ». Les avantages ? L'assurance absolue de n'avoir aucune bouteille bouchonnée, et le coût beaucoup plus avantageux que celui du liège (à titre indicatif, compter entre 200 et 300 € pour 1 000 bouchons, et entre 80 et 100 €, les 1 000 bouchons extrusés). Cette année, Syntex va fabriquer 110 millions de bouchons. Mais espère que les Français seront plus chauvins et feront travailler leur entreprise, plutôt que les Américains, leaders du marché.

Alissandre ALLEMAND
http://www.midilibre.com/articles/2009/ ... 20107.php5
La vérité est dans la bouteille ..( Lao Tseu )
Avatar de l’utilisateur
Jean-Pierre NIEUDAN
 
Messages: 9664
Inscrit le: Mer 24 Oct 2007 10:23
Localisation: Hautes Pyrénées

Retour vers Histoire de vin

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit and 4 invités


cron