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[Jean-Pierre NIEUDAN]

En janvier 1949, étant donné la mévente des vins, une vingtaine de propriétaires viticulteurs, groupés autour de Roger Amiel, fondaient la Cave coopérative de Quinsac.

L'imagination toujours en éveil de Roger Amiel lui a fait entrevoir l'intérêt qu'aurait la jeune cave de Quinsac à mettre sur le marché, outre le vin rouge traditionnel, un vin plus jeune et rapidement consommable. Il s'en ouvert à l'oenologue attaché à la cave, Émile Peynaud. De leur réflexion devait résulter une nouvelle vinification de la vendange rouge avec comme conséquence la production d'un nouveau vin : le clairet de Quinsac.

Dans les années 50

L'appellation « Bordeaux Clairet » a été créée par le décret du 21 janvier 1950. Le clairet n'est pas un véritable rosé, mais un rouge très peu coloré, peu chargé en tanin, souple, fruité, pouvant être consommé jeune et frais de préférence. Dès les premières années, le clairet fut un succès, c'est ainsi que la production déclarée dépassait en moyenne 1 900 hectolitres par an, entre les années 1951 et 1960, et représentait plus du quart de la production de la cave.

Aujourd'hui, la cave en gère l'équivalent d'une superficie de 400 hectares avec une centaine de viticulteurs. Elle est ouverte tous les jours et en l'honneur des portes ouvertes des Premières Côtes de Bordeaux, propose de nombreuses promotions aux curieux et aux amateurs jusqu'au 3 juin. L'occasion de rencontrer les coopérateurs qui accueilleront le public et feront déguster leurs produits, avec la présence de produits fermiers le samedi.

À l'issue de la manifestation, un tirage au sort décidera de l'heureux gagnant d'une journée découverte du Bassin d'Arcachon pour deux personnes.

Auteur : Marylène Ortega
http://www.sudouest.com/gironde/actuali ... 96107.html