américain http://www.bloomberg.com/apps/news?pid= ... sI3zEzIZFw qui relate la présentation à New York cette semaine des Bordeaux 2006 par l'UGC.
Pour ceux que l'Anglais rebute quelque peu, voici les passages intéressants.
"Je sens peu d'enthousiasme parmi les détaillants et les journalistes. Certes, les blancs sont excellents, succulents. Et de nombreux rouges sont vraiment bons, bien que certains ne rivalisent ni en profondeur, ni en concentration avec 2005. Certains ont même des notes de verdeur. On peut considérer les meilleurs comme équilibrés et de style classique. Ils sont destinés aux amateurs. Pas aux collectionneurs ni aux spéculateurs.. Maintenant que ces vins arrivent dans le commerce, me me demande si il fait du sens d'acheter quoi que ce soit dans le contexte économique actuel.
"Je sais déjà que je vais perdre de l'argent avec les 2006" affirme Max Marinucci, un marchand de vins à New York. "La seule question est de savoir COMBIEN je vais perdre dessus".
Sylvie Cazes-Regimbeau, la nouvelle Présidente de l'UGC me tend un verre de Château Lynch-Bages, la propriété de sa famille en m'affirmant que pour elle, 2006 a la qualité de 2005, mais avec davantage de l'élégance bordelaise typique. "Je pense, dit-elle, qu'il est meilleur que 2005. Et meilleur marché également" (75$).
Les affaires en 2006: Domaine de Chevalier ($50), Branaire-Ducru ($55) et Lagrange ($46).
Les préférés du journaliste: Rauzan-Segla ($80), Canon ($85), Leoville Poyferre ($75), Pichon-Longueville Baron ($110) et Figeac ($100).
Le problème (selon l'article) c'est que pour ces prix, on peut acheter d'excellents 1996 qui commencent à s'ouvrir aujourd'hui!
Les 1GCC 2006 vont ils vraiment se vendre pour 500 à 600$? Selon Max Marinucci, pour les vendre aujourd'hui aux USA, il faudrait fixer un prix 40% inférieur à ces niveaux."
Bref.. folle l'ambiance de la nuit américaine.

