Index du forum Les rubriques Histoire du vin et de la vigne... découvrir le vin, l'aborder, s'informer Histoire de vin

De tout et de rien, du moment que ça parle de vin.

L'offensive des vins bio dans les supermarchés

Messagepar Jean-Pierre NIEUDAN » Mar 3 FĂ©v 2009 10:25

Les hypers les mettront à l'honneur dans les foires aux vins du printemps. Les volumes écoulés ont bondi de 20 %. Les poids lourds du négoce lancent des cuvées spéciales.

• Le marché décolle. Les ventes de vins « bio » ont augmenté de 20 % en volume et en prix, sur l'actuelle campagne de commercialisation, indique la Coordination agrobiologique des Pays de la Loire. Cette forte demande s'exerce sur un marché très peu fourni après deux années consécutives de petite vendange.

• Le vignoble bio s'étend. De plus en plus de viticulteurs se convertissent. 1 907 exploitants (+ 16 %) cultivent 22 500 ha de vignes bio (+ 20 %). Une évolution à contre-courant du vignoble conventionnel (- 2 %), érodé par les arrachages. Languedoc, Provence, Aquitaine et Val de Loire sont les quatre premières régions productrices de raisin bio. Malgré leur extension, les vignes bio ne couvrent que 3 % du vignoble.

• Vedette des foires aux vins. Toutes les enseignes de la grande distribution ont passé commande. Pour sa foire aux vins de printemps, Monoprix va inonder les boîtes aux lettres de pub sur les vins bio. Les supermarchés Cora vont lancer un vin bio sous leur propre marque.

• Les cuvées du négoce. Les poids lourds du négoce mettent du bio dans leurs chais. Filiale des Grands chais de France, la société Lacheteau met sur le marché 100 000 bouteilles estampillées « AB ». « Nous lançons deux cuvées bio mises en bouteille à la propriété, en cabernet d'anjou et bourgueil. Nous travaillons avec quatre viticulteurs bio depuis plusieurs années. Jusqu'à présent, nous vendions leur production en conventionnel, faute de demande spécifique en bio », renseigne Rémy Dorison, responsable commercial. À Narbonne (Aude), le négociant Gérard Bertrand écoule près d'un million de bouteilles bio. A Saumur, la maison Gratien Meyer, spécialiste des fines bulles, installe dans les rayons son mousseux bio. Cet automne, elle chapeautera sa gamme par un crémant de loire bio.

• 25 % plus cher. Dissuasif ? Chez Lacheteau, on fait le pari que non : « Les consommateurs sont prêts à mettre 50 centimes de plus par bouteille pour un produit nature et sécurisant. Ce n'est pas un effet de mode, mais une lame de fond. »

• Raisin bio et vin bio. L'actuel cahier des charges bio ne s'applique qu'à la production du raisin. En toute rigueur, il faut parler de vin issu de raisin bio. En 2010, le cahier des charges européen sera étendu à la vinification. On pourra parler de vin bio, sans abus de langage.

http://www.ouest-france.fr
La vérité est dans la bouteille ..( Lao Tseu )
Avatar de l’utilisateur
Jean-Pierre NIEUDAN
 
Messages: 9664
Inscrit le: Mer 24 Oct 2007 10:23
Localisation: Hautes Pyrénées

Retour vers Histoire de vin

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit and 4 invités