« Nous devons rester le roi des vins ! Pour cela, il faut s'en donner les moyens et rester, ou plutôt redevenir irréprochables. La situation économique actuelle doit être un levier pour atteindre ces objectifs, pour mettre plus en avant la qualité de nos terroirs. En un mot, produire de plus beaux raisins, de meilleurs vins donc des champagnes de plus grande qualité. »
La présidente de l'Association viticole champenoise (AVC), Carol Duval-Leroy prêche la bonne parole. Elle rappelle ainsi que l'AVC représente, « 260 correspondants bénévoles représentant l'ensemble du vignoble champenois et 30 délégués régionaux ». Ce maillage du vignoble champenois, du débourrement à la vendange, est une source d'informations essentielle pour les services techniques du Comité interprofessionnel du vin de champagne.
D'ailleurs, la présidente tient à signaler à l'égard de ces bénévoles de la viticulture, « votre travail dans l'ombre n'est pas toujours connu et reconnu de tous les professionnels et c'est dommage !»
Carol Duval-Leroy tient aussi à défendre son association : «L'AVC, notre vieille institution, ne cherche pas à faire d'ombre à qui que ce soit. Son rôle est seulement technique, j'allais presque dire apolitique. Nous n'agissons qu'avec la seule volonté de l'intérêt général de notre interprofession».
Ainsi ces réunions de l'AVC permettent de communiquer sur les essais en cours qui pourront être relayés sur le terrain. Avec comme ligne directrice la viticulture durable, l'AVC intègre également l'évolution climatique, le respect de l'environnement : les sols, l'eau, le raisin, l'amélioration qualitative du produit et la sécurité alimentaire pour le consommateur, la garantie de la sécurité des viticulteurs applicateurs des traitements.
Pour Carol Duval-Leroy, l'avenir passe par une remise en cause « Nous devons être les « moteurs » de ces changements ! »
S.C.-P.
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