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[Jean-Pierre NIEUDAN]

Neuf bouteilles de Riesling 1976 mises en vente à 80 € et achetées à 200 €, un Châteauneuf du Pape 1995 proposé à 180 € et vendu à 220€... le vin fait souvent monter les enchères. Il se trouve parfois aussi qu'un lot ne trouve pas d'acquéreur à 20 € ou qu'un vieil Armagnac Chapoulié de 1900 parte à 400 €, montant auquel il est mis aux enchères.

Une trentaine d'amateurs avaient pris place, hier après-midi, à l'Hôtel des ventes Saint-Georges pour des enchères proposées par des particuliers et concernant des vins de Loire, du Sud-Ouest, du Jura, d'Alsace, de Bourgogne, de Bordeaux ou encore de la Vallée du Rhône.

« Je viens souvent ici et aujourd'hui je suis intéressé par les Bourgogne », indique Jean-Louis Pradère, l'un des particuliers participant aux enchères aux côtés d'autres amateurs mais aussi de professionnels de la restauration, notamment. « On y fait de bonnes affaires surtout lorsque l'on souhaite acheter un vin d'une année qui ne se trouve plus dans le commerce. Une année anniversaire notamment. D'un point de vue financier aussi c'est intéressant mais il faut se fixer un budget même si l'on ne sait jamais à quel prix un vin va partir ».

Sous le marteau du commissaire-priseur maître Rémy Fournié, tous les lots ont été mis aux enchères, excepté quelques désistements de dernière heure. Parmi les vins les plus chers, des Romanée-Conti 2005 ont été mis en vente à plus de 3 000 € le lot de six bouteilles. La palme étant détenue par trois bouteilles de Pommerol Château Pétrus 2005 à 5 400€.

http://www.ladepeche.fr/article/2010/04 ... heres.html