Après la création par des Britanniques du concept de la bouteille qu’on apporte au restaurant (le BYO wine club), la création d’une rubrique des restaurants qui aiment le vin dans In Vino Veritas, voici maintenant le label « Fair Wine Restaurant ». « Le magazine belge Vino !, édité par Vinopres, créateur du Concours Mondial de Bruxelles, lance le label "Fair Wine Restaurant" à partir du mois de juillet 2010, pour promouvoir les restaurants qui appliquent des coefficients raisonnables à des vins de qualité », apprend-on dans Vitisphere . Les critères sont au nombre de trois : « L' application d'un forfait fixe par bouteille ou d'un un taux de multiplication de maximum 3, l'offre d'un minimum de 30 références à la carte, pas de vins de supermarché au menu ». De l’autre-côté de l’Atlantique, alerté par des lecteurs, Eric Asimov, le critique vin du New York Times s’interroge sur le rôle des sommeliers. Il nous conte les mésaventures d’un conseiller fiscal amateur de vin, choqué que le sommelier de l’établissement où il dinaît, ait goûté la bouteille qu’il avait commandé avant de la servir . « Etes-vous enclin à vous méfier des sommeliers dans les restaurants et chez les cavistes ? Pensez-vous qu’ils tentent de vous vendre un vin que vous n’avez pas choisi, de vous faire dépenser plus d’argent et surtout vous imposent leurs propres goûts au détriment du vôtre? », questionne Asimov . « Le sujet est délicat, prévient le journaliste, car du point du vue du restaurant, si le sommelier goûte le vin avant de le servir, c’est pour le bénéfice du client ». Suivent des avis argumentés de sommeliers. Asimov laisse à un certain Dexheimer le mot de la fin : « Il suffit d’en informer au préalable le client. Si vous lui dites ce que vous faites et pourquoi vous le faites, vous instaurez un climat de confiance. Si vous ne lui demandez pas son autorisation, vous jetez le trouble ». En d’autres temps, un slogan clamait : le bon sens près de chez vous.
Avec l'aimable autorisation de : http://www.vitisphere.com