Je dois dire que pour moi, cette visite a été déterminante. J'avais depuis longtemps abandonné les Sauternes à cause de leur sucrosité, que je jugeais excessive. Et puis il y a ce Suduiraut 98, totalement surréaliste pour mes papilles tellement l'équilibre semble parfait. Voici donc les commentaires d'un amateur difficile !
A noter que les vins étaient servis à température idéale.
Château Castelnau - Sauternes - 1992
La robe est dorée à orangée. Le nez s'ouvre immédiatement sur des notes de miel d'acacia. La bouche est grasse et présente des arômes de jolis agrumes, avec une finale fraîche dans ce millésime difficile.
Noté : 14/20 Par Stéphane VILLETTE , le : 11/11/2007
Château Suduiraut - Sauternes - 1998
La robe est dorée, avec une belle brillance. Le nez s'ouvre avec un côté cire, puis évolue vers des senteurs de fleurs blanches. Un nez d'une très grande finesse. La bouche est incroyable, la liqueur est envoûtante et aucune lourdeur ne se fait sentir. Certes, il y a du sucre, mais à peine perceptible tellement il est intégré au vin. La finale est minérale et très fraîche. Un vrai coup de coeur.
Noté : 18/20 Par Stéphane VILLETTE , le : 11/11/2007
Château Suduiraut - Sauternes - 1996
La robe est dorée avec des reflets cuivrés. Le nez intéressant présente des notes de fruits exotiques, avec un côté encaustique. La bouche est opulente, avec une petite pointe d'alcool perceptible. La finale est très riche, un peu trop pour moi, mais de belle qualité et sur des arômes de fruits secs.
Noté : 15,5/20 Par Stéphane VILLETTE , le : 11/11/2007
Château Suduiraut - Sauternes - 2002
La robe est juste dorée. Le nez est magnifique, sur la liqueur de mandarine, avec un élevage encore un peu perceptible à ce stade, mais d'une grande finesse. La bouche présente une superbe liqueur similaire à celle du 98, sur des aromes d'agrumes confits. La finale est d'une longueur impressionnante, sans aucune lourdeur, avec une belle acidité sous-jacente. Un vin à fort potentiel.
Noté : 17,5/20 Par Stéphane VILLETTE , le : 11/11/2007
Stéphane.
