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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Jeu 24 Août 2017 13:45

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Vendanges précoces et production limitée pour le millésime 2017
Gel, canicule printanière et été sec, le vignoble français n'a pas été épargné par les intempéries cette année, et les vendanges s'annoncent avec deux semaines d'avance en moyenne, avec des quantités en forte baisse mais une qualité au rendez-vous.




"Les vendanges seront excessivement précoces dans tous les bassins de production, on aura à peu près partout 15 jours d'avance, même en Champagne", a déclaré à l'AFP Jérôme Despey, président du conseil spécialisé Vins de FranceAgriMer et secrétaire général de la FNSEA, principal syndicat agricole français. Alors que dans les Pyrénées-Orientales, la récolte a commencé fin juillet avec quinze jours d'avance, elles démarrent mercredi à Ramatuelle dans le Var, et en fin de semaine dans le Gard et le Vaucluse, une avance "inhabituelle", selon les professionnels de la région. Viticulteur dans l'Hérault depuis 30 ans, M. Despey raconte que "jamais il n'avait commencé les vendanges aux alentours du 10 août. Au 15 août, ça nous était arrivé en 1991".
Cette précocité est également "la tendance générale dans le Bordelais : on est à peu près tous logés à la même enseigne, après un hiver très doux et un printemps qui, malgré l'épisode de gel du mois d'avril, a favorisé la sortie de la vigne en avance", du château Landereau, situé dans l'Entre-deux-Mers. Le fait inquiétant reste cependant qu'il a "entre 20 et 30% de moins de récolte par rapport à l'année dernière" sur sa propre exploitation. "Tout semble confirmer que nous allons faire les plus petites récoltes enregistrées depuis le début du siècle", dit-il.
Ce phénomène est dû selon lui à une combinaison de facteurs : la chaleur précoce au printemps, suivie de l'épisode de gel qui a eu une ampleur importante dans le Sud-Ouest en remontant sur la Loire et la façade est du pays, et un temps sec durant l'été dans le sud qui a accéléré la maturité, mais a fait que les raisins sont plus petits. Ainsi dans les régions touchées par le gel, l'Association des viticulteurs d'Alsace s'attend à "une petite récolte", avec une baisse des volumes d'environ 30%, tandis que le Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB) prévoit une baisse de l'ordre de 40% et celui des vins du Languedoc (CIVL) une baisse de 10%.
"C'est une année à oublier pour les viticulteurs de la côte de Toul...", témoigne pour sa part David Lelièvre, producteur en Meurthe-et-Moselle, avec des rendements en baisse pour tous les viticulteurs de la zone, touchée par des gels au mois d'avril et un épisode de grêle fin mai.
M. Despey en appelle au ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert, "pour que des mesures de trésorerie" soient prises "devant la situation difficile que vont vivre les producteurs avec 30% voire 80% de pertes pour ceux dont la production a été gelée".

Un bon niveau qualitatif

Par contre, au niveau qualitatif cette récolte s'annonce bonne. "On devrait avoir un millésime exceptionnel au vu des conditions climatiques", assure M. Despey. Malgré une récolte moyenne, "la qualité est bonne, on n'a pas de problème phytosanitaire", résume pour l'AFP Denis Pigouche, président des vignerons du Roussillon. Le viticulteur savoyard Patrice Jacquin, qui va "commencer les vendanges le 1er jour de septembre, soit 15 jours à 3 semaines en avance", s'estime "privilégié". Avec ce dérèglement climatique, dit-il, "nos vins gagnent en puissance et en concentration".
"Les raisins sont très sains et on se dirige vers une récolte de qualité" dans le Beaujolais, déclare à l'AFP Dominique Piron, producteur et président d'Inter-Beaujolais, avec peu de maladies et donc peu de traitements.
Si la Bourgogne s'attend elle aussi à une récolte de qualité cette année, elle se singularise par "des dates de vendanges classiques, dans le premier tiers de septembre", selon Thomas Nicolet, directeur de la Confédération des appellations et des vignerons de Bourgogne (CAVB). La région viticole est également l'une des seules à ne pas prévoir de baisse de production pour ce millésime 2017. "On n'a pas été frappé par la grêle comme d'autres régions", explique M. Nicolet, donc "de Chablis à Mâcon, il n'y a aucun souci de quantité. On devrait être dans la quantité et la qualité".


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Jeu 24 Août 2017 13:48

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Vendanges 2017 : La Bourgogne croise les doigts !
Ils en ont rêvé, le ciel et la vigne l’ont fait ! La Bourgogne avait besoin d’une récolte généreuse pour regonfler des stocks à sec. Ce sera bien le cas en 2017, sauf très improbable catastrophe généralisée. Les vendanges débutent dès cette semaine dans le Mâconnais et la qualité s'annonce au rendez-vous.



Les vignes sont dans l’ensemble chargées de raisins et devraient remplir abondamment les cuves et les pressoirs dans quelques jours. « On va faire du vin cette année », se réjouit Grégory Patriat, vinificateur de la maison Jean-Claude Boisset (Nuits-Saint-Georges). Une généralité qui souffre d’inévitables exceptions. Dans les secteurs touchés par le gel et la grêle au printemps et en début d’été l’optimisme est plus que tempéré, c’est le cas notamment de certains villages chablisiens à nouveau plombés par une météo décidément sans pitié.
Une bonne nouvelle n’en excluant pas une deuxième, la qualité s’annonce au rendez-vous. Le printemps particulièrement ensoleillé, avec des températures constamment au-dessus des moyennes saisonnière, un été lui aussi lumineux, chaud mais sans excès, ponctué de quelques pluies orageuses, ont quasiment écrit un scénario idéal. La vigne fait murir ses raisins dans de bonnes conditions et sur un rythme précoce : quinze à vingt jours d'avance sur la normale. Quelques inquiétudes ont été rapportées en juillet, ici ou là, sur une possible sensibilité à la pourriture consécutive aux charges importantes de certaines parcelles. Des craintes qui ne se sont pas confirmées jusqu’à aujourd’hui.

Vendanges dès le 25 août

Les vendanges débutent dès cette fin de semaine dans le Mâconnais (le domaine Merlin, ou encore les frères Bret annoncent les premiers raisins coupés vendredi et samedi). Certains raisins flirtaient déjà avec les 12° potentiels le 18 août.

A Rully, Vincent Dureuil-Janthial prévoit de récolter à partir du 4. « Les raisins sont sains, avec jusqu’à aujourd’hui de bonnes acidités. La récolte semble belle en pinot noir, mais moins généreuse en chardonnay ». Une saison sans histoire : « Nous avons eu quelques orages en juillet et quelques attaques localisées de mildiou, mais pour nous 2017 c’était les vacances par rapport à ce que nous avons connu en 2016. », expose le vigneron de la Côte Chalonnaise.

En Côte de Beaune, Grégory Patriat enregistrait des degrés supérieurs à 10,5 sur des pinots noirs le 21 août. Il prévoit d’attaquer la récolte le 6 ou 7 septembre tout en notant un décalage assez sensible entre pinot et chardonnay. « C’est l’une des caractéristiques de cette année : les chardonnays sont plus tardifs que les pinot noirs. C’est l’inverse 8 millésimes sur 10. Nous les couperons certainement une semaine à 10 jours plus tard », poursuit Grégory Patriat. Sans doute une des conséquences des gelés printanières, le chardonnay y est plus sensible.
A Chablis, la récolte s’annonce elle aussi pour la première semaine de septembre. « Nous prévoyons de vendanger à partir du 5. », annonce Lyne Marchive, au domaine des Malandes. Une présence de mildiou assez forte a été rapportée dans le vignoble chablisien mais sans que les grappes ne soient atteintes.
La vigne profitant encore de longues journées estivales en fin de cycle, les maturités ne devraient donc pas poser problème. Un bémol toutefois lié à des rendements parfois très généreux dans certaines parcelles : les vignes les plus chargées ne feront pas de miracle question concentration. Autre nuance à signaler : les terroirs les plus sensibles au stress hydrique manquent un peu d’eau à ce jour, l’aboutissement de la maturité pourrait être perturbé.
Quelques journées lumineuses supplémentaires, sans trop de chaleur pour préserver les acidités, permettraient de compléter un tableau qui a déjà belle allure. Les dés pourront ensuite être définitivement jetés...


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Jeu 24 Août 2017 13:51

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Le domaine Mugneret-Gibourg s’agrandit de 4 hectares
Le domaine de Vosne-Romanée reprend notamment l'exploitation directe de vignes dans le grand cru échezeaux.



Le domaine Mugneret-Gibourg (Vosne-Romanée) exploite 4 hectares supplémentaires depuis cette année. Des vignes situées dans les appellations bourgogne générique, vosne-romanée village, nuits-saint-georges village et en grand cru échezeaux. Des parcelles qui appartenaient déjà à la famille de Marie-Christine et Marie-Andrée Mugneret, à la tête du domaine, mais confiées en métayage à mi-fruit au domaine Vigot depuis 1966. La moitié de la récolte revenait donc au domaine Mugneret-Gibourg. Ce dernier a repris les personnels qui s’occupaient des vignes et compte agrandir ses locaux pour assurer cette nouvelle production dans les meilleures conditions. Le domaine Mugneret-Gibourg s’étend dorénavant sur 7,8 hectares et produit, outre les appellations déjà citées, des cuvées en chambolle-musigny premier cru, nuits-saint-georges premiers crus (Les Chaignots et Les Vignes-Rondes), ainsi que les grands crus clos vougeot et ruchottes-chambertin.


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Jeu 24 Août 2017 13:54

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Bouchard père et fils : plus proche du bio
Des essais de culture bio sont menés depuis plusieurs années dans les vignes de Bouchard Père et Fils à Beaune. Si les 130 hectares de la maison venaient à être certifiés bio l’un des plus importants et prestigieux domaines de Côte-d’Or passerait ainsi sous la bannière « AB ».





La maison Bouchard Père et Fils veut aller plus loin dans son approche de la culture de la vigne. La perspective d’un passage en bio est de plus en plus ouvertement évoquée à la tête de maison (Certifiée Haute valeur environnementale depuis 2015). Son directeur de la maison, Christian Albouy, nous confiait ainsi il y a quelques semaines que des essais sont menés dans des vignobles emblématiques du domaine.
Les deux monopoles beaunois de la maison, le Clos Saint Landry (près de 2 ha) et le Clos de la Mousse (3,36 ha), sont effet cultivés en bio à titre expérimental depuis plusieurs années. Le premier est planté en chardonnay, le deuxième en pinot noir. Ils ont aussi l’avantage d’être situés près de la « base » de la maison.
« L’approche bio est en place depuis déjà 7 ou 8 ans et nous avons réussi à tenir le cap même en 2016 (Ndlr : année aux conditions particulièrement difficiles, lire ici). L’expérience montre qu’il faut être particulièrement réactif en bio et que nous aurons besoin d’investir en matériel comme en personnel pour pouvoir l’élargir », explique Frédéric Weber directeur vignes et vins de la maison. Avec 130 hectares répartis entre la Côte de Nuits et Bouzeron (Cote Chalonnaise) le challenge est de taille et le chemin vers une certification encore long.

Les vignes du Beaujolais en certification

L’approche bio n’est pas une nouveauté dans le groupe (la maison appartient à la famille champenoise Henriot). William Fèvre à Chablis est en bio (non certifié) depuis une dizaine d’années avec une approche en biodynamie sur les grands crus. Seul le millésime 2016 a connu quelques traitements sortant du cahier des charges bio.
Plus au sud, la propriété beaujolaise de Poncié (Fleurie) est pour sa part engagée dans une démarche de certification sur ses chardonnays (2,5 hectares) depuis 2 ans. Une vingtaine d’hectares de gamays doivent faire l’objet d’une officialisation similaire d’ici la fin de ce mois. « Les sols ressuis rapidement, plus qu’en Côte de Beaune, et la mise en place du bio est plus simple », expose Frédéric Weber.


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Jeu 24 Août 2017 14:00

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Palmarès : le TOP des vins du Sud-Ouest aux enchères
Si Bordeaux, la Bourgogne et le Rhône monopolisent l’essentiel des volumes échangés dans les ventes aux enchères, les autres régions ne sont pas en reste, et les amateurs d’iDealwine, connectés depuis plus de 50 pays pour débusquer les trésors de nos vignobles, ne s’y trompent pas. Cette semaine on braque les projecteurs sur les vins du Sud-Ouest, une région qui mérite vraiment l’attention…




Les vins du Sud-Ouest ne constituent qu’une part infime des transactions enregistrées dans les ventes aux enchères. Sur iDealwine, au cours du premier semestre 2017 ils ont représenté moins d’un pour cent des volumes échangés sur la plate-forme. Mais attention, ces vins méritent d’être suivis de près. Si les acquéreurs sont pour l’instant principalement Français, on note que l’Europe, mais aussi l’Asie commence à lorgner sur les jolies signatures venues de cette région. Décryptage.

Le Sud-Ouest est une région à la fois vaste et protéiforme. On y trouve bien sûr de grands vins rouges, notamment le fameux malbec de cahors (surnommé « blackwine » par les anglo-saxons) ou les vins de Madiran, à base de tannat ; des liquoreux réputés dans le monde entier, et tout particulièrement à Jurançon ou à Monbazillac ; des blancs secs particulièrement expressifs ; et aussi, Gascogne oblige, les armagnacs et bas-armagnacs. Compte tenu de leur spécificité, nous avons choisi d’isoler ces derniers dans un classement à part qui détaille les 10 flacons les plus chers du semestre. Mais revenons aux vins rouges et blancs. Le podium est occupé par trois vins ajdugés plus de 100€ le flacon. Et un flacon qui ne comprend pas nécessairement 75 cl de précieux liquide, c’est dire si la région méritent toute l’attention des amateurs, d’autant que les millésimes matures sont bien représentés au palmarès, signe d’une belle capacité de garde des vins présents.

Au tout premier rang de ce TOP 20 figure le jurançon Clos de la Joliette, un précieux nectar dont il n’est produit que 1500 bouteilles, à peine, chaque année, dans un registre qui va du blanc sec au vin moelleux. Le millésime 1990 a frôlé aux enchères les 200€ au cours du premier semestre (il a été adjugé 192€ exactement). Autre star de la cote, toujours à Jurançon, le domaine des Jardins de Babylone, créé par le ligérien Didier Dagueneau et aujourd’hui repris par son fils Louis-Benjamin, assisté au quotidient sur l’exploitation par Guy Pautrat. Une demi-bouteille de jurançon (liquoreux) a dans le millésime 2004 été adjugée 137€ sur la plateforme d’iDealwine au cours du premier semestre 2017. En troisième position, c’est encore un liquoreux, mais de Monbazillac cette fois-ci, qui s’impose. Encore un nectar précieux avec la rarissime Cuvée Madame du château Tirecul la Gravière, produite lorsque les conditions climatiques le justifient. Robert Parker avait un jour écrit à propos du millésime 1995 que ce vin était supérieur, en qualité… au château d’Yquem lui-même… Conditionnée en bouteilles de 50 cl cette cuvée a fait l’objet de l’une de nos toutes premières ventes privées, qui remonte à 2004 ! Somptueux, le 2009 a atteint 120€ aux enchères au cours du semestre. Qui ose prétendre que les liquoreux n’intéressent plus nos palais modernes, intoxiqués par les hérauts de la lutte anti-sucre ? Les vins doux occupent une place de choix dans le classement, avec huit vins présents au sein de ce TOP 20 ! Chez iDealwine on aime aussi beaucoup les vins de Charles Hours au Clos Uroulat (#10), d’Henri Ramonteu au domaine Cauhapé (#12) ou encore ceux du domaine de Souch (#13), un nom immortalisé par le témoignage d’ d’Yvonne Hegoburru dans le documentaire Mondovino en 2004.

Parmi les vins rouges figurant dans ce TOP 20, on retrouve les grands noms de Cahors, pionniers de l’appellation qu’ils ont contribué à faire connaître : au 4e rang du classement la cuvée « Le Pigeonnier » du château Lagrezette, propriété d’Alain-Dominique Perrin (ancien patron de Cartier) est un 100% malbec récolté sur une micro-parcelle de moins de 3 hectares. Cette cuvée dont il n’est produit que 4 à 6000 bouteilles par ans a atteint aux enchères 92€ dans le millésime 1998. Autre signature réputée, celle du Château du Cèdre, un domaine de 27 hectares dont la création remonte à 1958. A Cahors toujours, plusieurs domaines partenaires d’iDealwine s’inscrivent dans ce palmarès : le Clos Triguedina avec la cuvée Prince Probus 1998 (#13), et Cosse-Maisonneuve en 18e position, représenté par la cuvée Les Laquets 2002.

On notera aussi la présence, en bonne position, du « grand » vin d’Alain Brumont, artisan majeur de la reconnaissance des vins de Madiran. En forte progression de cours, la cuvée La Tyre 2009 du Château Montus s’est échangée 90€ lors des enchères du premier semestre. Elle se place au 5e rang du palmarès. Une belle reconnaissance pour ce domaine qui figure parmi les propriétés membres du réseau d’iDealwine. Autre domaine coup de cœur de notre équipe, Arretxea, référence des vins basques, dont la cuvée de rouge Haitza 2011 (37€) s’inscrit en 10e position.

Pour finir et vous livrer une vision plus complète des trésors de la région, nous avons donc isolé les cuvées d’armagnac et de bas-armagnac, qui font elles aussi l’objet d’une forte demande en provenance de l’Hexagone, mais également des pays européens et d’Asie.


www.idealwine.net


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Jeu 24 Août 2017 14:14

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Interview de Thierry Desseauve, directeur général de Bettane+Desseauve : « Nous notre focus, c’est le digital ! »
Loïc Tanguy, fondateur de Les Grappes, a pu échanger avec Thierry Desseauve, directeur général de Bettane+Desseauve, sur l’impact du digital dans le monde du vin ! Un interview passionnante entre passionnés !




Pouvez-vous me parler de la digitalisation du marché du vin ?
Le digital aujourd’hui change la donne de manière assez importante parce qu’il permet de donner à un consommateur l’information dont il a besoin, au moment où il en a besoin, là où il en a besoin.
Comme pour l’hôtellerie ou la restauration, il existe désormais des applications et des sites où les vins sont notés par des professionnels ou des consommateurs. Dans le cas des consommateurs qui créent eux-mêmes la base de données et qui donnent les notes, il y a deux problèmes. Le premier concerne la fiabilité des notes car ce ne sont pas des professionnels du vin qui notent et d’autre part quand les consommateurs jugent, ils jugent en priorité les vins qu’ils connaissent le plus. Quand on regarde ces sites ou applications, les premiers vins qui ressortent, sont les vins plus notés et pas forcément ceux qui ont les meilleures notes. Nous pouvons retrouver ces vins chez Tesco à Londres, chez Franprix en France, chez Walmart aux Etats Unis ou encore chez Family Market en Chine. Ce sont des produits de très grosse diffusion, des très grosses marques. Il se trouve que ces marques ne sont pas des marques françaises, italiennes ou européennes d’une manière générale car en Europe on a un historique du vin, plus basé sur des vins de terroir avec des petites unités et des petites cuvées.


Pourquoi les professionnels ne sont pas intervenus plus tôt sur la partie digitale ?
Tout simplement parce qu’ils n’ont pas osé bousculer leur modèle économique. Les professionnels qui font mon métier soit à travers des magazines, ou encore des lettres confidentielles, vendent cher leurs informations parce que leurs avis sur les vins sont d’une grande fiabilité. Malheureusement ces jugements sont accessibles uniquement quand vous êtes abonné à un magazine, à une newsletter ou à un site spécialisé. Un simple amateur de vin, n’a aucun accès à ces informations et il ne va quand même pas payer si cher pour avoir un avis sur le vin qu’il veut boire à midi. Il faut donc que ces experts acceptent de bousculer leurs habitudes économiques et qu’ils donnent un accès gratuit à leur savoir.
C’est ce qu’on a choisi de faire ! A ce jour, je pense que nous sommes les seuls dans le monde à avoir décidé, à compter de septembre prochain, de donner accès à la totalité de notre base de données de dégustation, à savoir plus de 100 000 vins notés, commentés, avec le prix, la date d’apogée idéale, les accords mets-vins etc. Tout cela sera accessible gratuitement sur une application et un site qui s’appelleront « Le Grand Tasting ».


Est ce que vous pouvez nous faire un point sur En Magnum ?
Nous notre focus, vous l’avez compris, c’est le digital ! Ça ne veut pas dire pour autant qu’on abandonne la presse écrite. On peut tout à fait se lancer dans la presse écrite, et c’est ce que nous avons fait avec En Magnum, qui n’a pas pour objectif d’être un nouvel annuaire de notes de dégustation. La presse écrite dans le vin a été créée à une époque où internet n’existait pas. Il y a 20 ans, le vin était un monde de connaisseurs et le reste des gens ne s’y intéressait pas. Aujourd’hui, le vin est un monde de curieux, les gens s’intéressent au vin par curiosité, pour le côté culturel et pour les histoires que chaque bouteille raconte. Il faut qu’il y ait un magazine qui touche ça.


Sur la partie salon, c’est la 1ere fois (à Vinexpo 2017) que vous êtes présent sous cette forme, que pensez-vous de ce format ?
Nous fondamentalement avec la marque « Grand Tasting », nous avons voulu permettre aux amateurs de vin et au grand public de pouvoir rencontrer les meilleurs producteurs sélectionnés par nos experts, de pouvoir goûter leurs vins et découvrir leurs univers.
Vinexpo est l’un des leaders mondiaux des salons professionnels et c’est une marque formidable. Quand Vinexpo nous a proposé de créer un pavillon d’abord à Hong Kong puis à Paris, nous avons été honorés et très fiers. Nous sommes très heureux d’être présent et d’animer un hall. A Vinexpo, il y a beaucoup de grands producteurs mais aussi de petits producteurs pour qui c’est plus compliqué de payer un stand,. Quand les petits producteurs prennent un stand à Vinexpo, ils n’ont pas le budget marketing des gros producteurs, ils ne sont pas équipés pour préparer Vinexpo. Tandis que, s’ils le font avec nous, ils sont sélectionnés par nos experts et le public comprend qu’ils sont fiables.


Vous n’êtes pas limité dans votre sélection de vignerons ?
Il faut évidemment définir des règles. Pour être sélectionné par nos experts, il faut que les vignerons français fassent partie de notre guide et pour les étrangers, ils doivent être validés par la dégustation. On n’appelle pas n’importe qui pour participer. Mais pour revenir sur Vinexpo, je pense que c’est une marque formidable qui est mondialement connue et cela depuis longtemps. Le salon Vinexpo est considéré, dans le monde entier, comme l’inspirateur du vin et nous sommes fiers d’en être partenaire !


lesgrappes.leparisien.fr


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Jeu 24 Août 2017 15:07

Pour moi, la grande question est: comment faire pour être "critique" et marchand, tout en gardant une parfaite objectivité et une parfaite neutralité... ?
Bien cordialement,
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Ven 25 Août 2017 12:42

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Publié le 14/06/2017 à 9h54. Mis à jour à 17h07 par SudOuest.fr avec AFP.
Primeurs à Bordeaux : le millésime 2016 s’est bien vendu mais en moindre quantité




La hausse moyenne des prix de ce millésime prometteur approche les 12%
Bordeaux a conclu mardi une "bonne" campagne des primeurs pour le prometteur millésime 2016, avec une hausse des prix de 12% par rapport à 2015 et avec des volumes de vin mis sur le marché moindres que prévus après l’épisode de gel.

"La hausse moyenne de la campagne est à 12% (par rapport à 2015). Il y a des vins qui ont été stables en prix, beaucoup ont augmenté de 10% et certains dont le statut ou la qualité étaient exceptionnels et sur lequel il y avait une grande demande jusqu’à 20%"
Yann Jestin, vice-président du Syndicat des courtiers en vin de Bordeaux.


Les prix en primeurs de 400 vins bordelais, en cours d’élevage et livrés 18 à 24 mois plus tard, sont fixés entre avril et juin après avoir été goûtés et notés par des professionnels. Ce système, unique au monde, permet à environ 250 propriétés d’avoir de la trésorerie et aux acheteurs de faire, en principe, des économies ainsi que d’acquérir des vins de grands châteaux souvent introuvables après ou à des prix plus élevés.

Prix : la leçon de 2009–2010 retenue

Les ventes en primeurs représentent un volume faible par rapport à l’ensemble de la production, 2% en moyenne, en baisse constante, pour un chiffre d’affaires d’environ 10%.

Après les excès de prix des années 2009 et 2010, qui leur avaient donné mauvaise réputation, la leçon a été retenue pour 2015/2016, deux millésimes similaires en terme de qualité et de quantité, sauf pour deux ou trois châteaux qui ont poussé l’augmentation jusqu’à 40%.

Les prix cette année sont globalement inférieurs à ceux d’il y a six ans, principalement pour les très grands vins, comme Château Margaux, qui était à 700 euros en 2010 contre 490 euros en 2016. Léoville Las Cases se vend au même prix qu’en 2005.

"A l’inverse, les 4e ou 5e crus qui sont dans le bas du classement des crus classés ont progressé. Ils sortaient à 20 ou 25 euros en 2009/2010 contre 30 ou 35 euros aujourd’hui"
Yann Schÿler, PDG de la maison de négoce Schröder & Schÿler


Le gel pousse les stocks à la hausse

Cette hausse contenue en 2016 se justifie par la qualité exceptionnelle du millésime qui se classe au moins au niveau de 2010, par une forte demande pour de grands châteaux tels que Talbot ou Calon-Ségur, combinées à un autre facteur qui n’était pas prévu : les aléas climatiques.

"Il y a 10 à 20% de volume en moins mis sur le marché dans les propriétés qui ont souffert du gel" fin avril, a dit Yann Jestin, qui dirige également le cabinet de courtage Oenomedia.

Face à une future récolte touchée en 2017 par le gel, les châteaux ont gardé du stock sur le millésime 2016 afin de le revendre plus tard à un meilleur prix. D’autres châteaux, qui n’ont pas ou peu été touchés, ont pris ce "prétexte" pour faire des stocks, selon certains professionnels.

Ce sont les Américains et les Européens, Britanniques en tête malgré la dévaluation de la livre sterling avec le Brexit, qui ont montré le plus vif intérêt pour cette campagne. Ils se retrouveront à partir de dimanche lors de l’ouverture de Vinexpo à Bordeaux, le plus grand salon viticole au monde. Ils pourront y faire le point sur cette campagne et … acheter davantage de vin.


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Ven 25 Août 2017 15:27

Encore 12 % de hausse sur des vins dont le prix me semblait déjà délirant...
Je deviens totalement hors course, je ne comprends plus rien...
Heureusement, j'ai bu chez Daniel, ce matin, des vins à prix doux qui m'ont donné beaucoup de plaisir, hors Bordeaux.
Avec la politique de vente bordelaise, je mets maintenant sans hésiter plus cher pour un beau Crozes ou un beau Saint-Joseph que pour un deuxième grand cru classé de Margaux ;)
Bien cordialement,
Thierry Debaisieux
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Lun 28 Août 2017 13:08

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Premiers coups de sécateurs en Côte de Beaune !
25/08/2017
A Saint-Aubin (Côte de Beaune - 21), le domaine Hubert Lamy a commencé aujourd'hui de vendanger ses jeunes vignes de chardonnay.




Quelle mouche a bien pu piquer Olivier Lamy (domaine Hubert Lamy, à Saint-Aubin - 21) de commencer aussi tôt les vendanges 2017, alors même que le calme plat règne encore sur la côte ? Olivier fait pourtant partie de ces vignerons très sérieux, maintes fois mis en avant dans les pages de Bourgogne Aujourd'hui et s'il a ainsi le sourire en voyant défiler les belles grappes de chardonnay coupées dans l'après-midi de son saint-aubin premier cru Derrière chez Edouard, c'est qu'elles sont saines, mûres et même très mûres. "13,5 degrés avec 3,4 de ph, c'est légèrement en surmaturité. En chardonnay, 3,2 est un ph idéal et il aurait même fallu vendanger hier, voire avant hier", ajoute Olivier Lamy, qui ce matin a récolté, à quelques kilomètres de là, son santenay premier cru blanc Gravières avec à peu près les mêmes degrés et ph. Précisons que dans les cas présents, il s'agissait de jeunes vignes, plantées en 2011 pour le santenay et 2015 pour le saint-aubin. Les jeunes vignes ont moins de feuilles, des racines moins profondes, elles produisent moins et elles font plus vite du sucre. Ceci explique cela... en partie seulement. Car la question qu'il faut maintenant se poser, c'est pourquoi toutes les jeunes vignes de chardonnay ne sont pas également en train d'être vendangées et nous pouvons vous certifier que nous n'avons vu personne dans les coteaux aujourd'hui en dehors d'un domaine à Meursault. Nous touchons là à un facteur essentiel qui va conditionner beaucoup de choses en 2017 : le rendement à la parcelle et dans ce domaine on trouve de tout cette année dans les vignes de Bourgogne.

Dans ses deux jeunes vignes récoltées aujourd'hui, Olivier Lamy a planté des sélections de chardonnay peu productives, ce qui n'est pas le cas chez tout le monde. D'autre part, les modes culturales ne sont pas les mêmes chez tout les vignerons et elle influent également beaucoup beaucoup sur le rendement final et ce même sur une jeune vigne censée produire peu : le type de taille bien sûr, mais aussi les engrais (ou pas), les labours (ou pas et combien), la hauteur de rognage, etc. Sans parler des incidents climatiques et notamment du gel qui ici et là (à Saint-Aubin notamment) a fait quelques dégâts au printemps, sans commune mesure toutefois avec 2016.

Le domaine Hubert Lamy a donc déjà commencé la vendange de ses 18 hectares qui vont s'étaler sur 8 jours avec un début en douceur jusqu'à dimanche soir, mais 70 personnes sur le pont à partir de lundi : 50-55 coupeurs, 7 ou 8 porteurs et des trieurs. D'autres domaines qui travaillent dans le même esprit ne vont plus tarder à se lancer et pour les mêmes raisons. Mais dans les parcelles plus "chargées", il faudra attendre encore un peu pour que la maturité soit, peut-être, au rendez-vous.


Christophe Tupinier


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Messagepar Lalex » Lun 28 Août 2017 13:13

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Premières vendanges dans la vallée du Rhône méridionale
Les premiers coups de sécateurs ont été donnés le 21 août dans la partie méridionale de la vallée du Rhône, ce qui représente une avance record de 15 jours par rapport à 2016, a annoncé Inter-Rhône, l'interprofession des vins d'appellations rhodaniennes.




Les cépages blancs sont les premiers concernés car les conditions climatiques du printemps et de l'été couplées à des grappes faiblement chargées ont entraîné une maturité précoces des baies.
"Après les fortes chaleurs enregistrées au cours des dernières semaines, l'état sanitaire du vignoble est optimal", se réjouit Inter-Rhône, qui prévoit une "qualité de récolte prometteuse", un "équilibre sucre/acidité bon" et une "couleur bien présente".
"Côté quantité, ce ne sera toujours pas une année à fort volume, mais là encore le vignoble rhodanien a été bien épargné par rapport à la majorité des vignobles de l'Hexagone", précise l'interprofession.
Dans le vignoble septentrional, les raisins poursuivent leur maturation jusqu'au 4 septembre.

Avec AFP


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Messagepar Lalex » Lun 28 Août 2017 13:15

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Alsace: des vendanges parmi les plus précoces des 40 dernières années
L'Association des viticulteurs d'Alsace (AVA) a donné le coup d'envoi des vendanges le 24 août pour le crémant d'Alsace et elles pourront démarrer le 30 août pour les vins tranquilles, les appellations Alsace et Alsace Grand cru.




Les dates des vendanges des vins d'Alsace ont été arrêtées par l'AVA, réunie le 23 août en assemblée générale à Colmar. "Dans les secteurs les plus précoces, les plus touchés par le gel, les relevés montrent bien que les pinots noirs et chardonnay sont à 10°. Le minimum c'est 9°", correspondant au degré potentiel d'alcool du vin, lié au sucre présent dans le raisin.

Les vendanges 2017 sont "parmi les plus précoces des 40 dernières années", a indiqué Eric Meistermann, directeur de l'Institut Français de la Vigne et du Vin de Colmar. Les premiers raisins à être récoltés sont les cépages dont est issu le crémant d'Alsace: pinot noir, chardonnay et auxerrois.
A cause du gel qui a touché l'ensemble des parcelles, les viticulteurs alsaciens tablent cette année sur des "petites récoltes qui vont se confirmer sur les prochains temps". Le gel a touché 4.500 ha sur les 15.600 ha fin avril. Des comptages effectués en juillet prévoient une récolte de 850.000 HL contre 1,15 million HL en temps normal.
Le directeur de l'AVA assure que la qualité sera au rendez-vous : "La maturation progresse bien, avec des acidités qui se maintiennent très bien".

Avec AFP.


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Messagepar Lalex » Lun 28 Août 2017 13:17

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Début des vendanges dans le Jura: une "demi-récolte" attendue après le gel
Les vendanges ont débuté jeudi dans le vignoble du Jura, touché par un sévère épisode de gel en avril, la Société de viticulture du Jura s'attend à une "demi-récolte".



Dans le Jura, le ban des vendanges a été annoncé de "manière précoce" le 16 août en raison de "la très forte hétérogénéité des parcelles, qui présentent un écart de maturité élevé", a indiqué Daniel Cousin, directeur de la Société de viticulture du Jura. Mais la récolte a concrètement débuté jeudi avec les crémants et les vins de paille. "Au vu de la repousse et de la réaction de la vigne après l'épisode de gel qui a touché le vignoble en avril, on attend une demi-récolte, soit environ 45.000 hectolitres", au lieu d'environ 80.000 hectolitres les années précédentes, a estimé M. Cousin.

"Certaines parcelles au sud de Lons-le-Saunier n'ont plus rien à récolter, ou très, très, peu. Certains viticulteurs ont décidé de ne même pas récolter le peu qu'il leur reste, car la récolte ne couvrirait pas la charge salariale, ça ne serait pas économiquement rentable", a-t-il dit.
En revanche, les professionnels prévoient une cuvée de qualité. "Heureusement, tous les malheurs n'arrivent pas la même année et les raisins présents ont un état sanitaire qui augure de belles cuvées, avec des acidités soutenues", selon Daniel Cousin. Les vendanges se poursuivront ensuite avec, entre autres, la récolte des savagnins utilisés dans la préparation du vin jaune, vin emblématique du Jura vieilli plus de six ans en fûts de chêne.

Avec AFP.


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Messagepar Lalex » Lun 28 Août 2017 13:19

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Mas de Daumas Gassac : le « grand cru » languedocien
Plus d’un an après la disparition d’Aimé Guibert, les vins du Mas de Daumas Gassac n’ont pas perdu de leur superbe et continuent de valoriser le Languedoc vinicole. Il faut dire que ses fils ont adopté les principes qu’il leur a inculqués. Des principes qui parlent d’amour de la terre et de la nature. Zoom sur cete propriété longtemps dirigée d’une poigne de fer par un homme passionné et énergique.





Contrairement à de nombreux domaines qui font la fierté de l’industrie vinicole française, l’histoire du Mas de Daumas Gassac n’est pas une affaire de famille ancestrale. Celle-ci débute en effet relativement tard et de façon hasardeuse puisqu’Aimé Guibert ne travaillait pas la terre mais le cuir. En 1970, cet ancien gantier aveyronnais et sa femme Véronique sont à la recherche d’une maison de famille. En visitant l’arrière-pays de l‘Hérault le couple découvre un vieux mas et son moulin qui longent la rivière « le Gassac ». C’est le coup de foudre, et même s’ils ne savent pas encore ce qu’ils vont y cultiver, Aimé et Véronique Guibert décident de s’y installer.

Rapidement, ils font venir le professeur Enjalbert qui, émerveillé, compare le terroir à celui de la Côte d’Or, paradis du pinot noir, terre des grands crus. Aimé Guibert et sa femme n’hésitent pas une seconde, abandonnent tout projet de culture d’olivier ou de maïs, et s’échinent à produire à leur tour un nectar exceptionnel sur ce sol où les vignes sont fécondes depuis plus de mille ans.

Les débuts sont difficiles, et dans les années 1970 les œnologues bordelais Denis Boubals et Emile Peynaud viennent en renfort partager leur expertise. Si le premier conseille de planter du cabernet-sauvignon, le second propose de le vinifier deux ans en fûts. Ces méthodes lui valent d’être placé hors AOC et le contraignent à commercialiser l’invendable : des vins sous la dénomination « vin de table de France ». Négociants et agents sont même frileux à l’idée de vendre des vins languedociens dont la région est à l’époque reconnue de faible qualité. Tout vient à point à qui sait attendre ; dans les années 1980 le vin est comparé à de grands crus bordelais : « un château Lafite du Languedoc » (Gault & Millau, 1982), « Actually more like Latour » (London Times, 1985).

Mais d’où vient ce succès ? Sans conteste au terroir et au climat exceptionnel dont bénéficient les sarments. Sous l’épaisse garrigue, on découvre un sol profond dans lequel les racines peuvent s’alimenter. Cultivées sur ces terres parfaitement drainées mais pauvres, les vignes souffrent pour créer leurs propres arômes rares. En hiver comme en été, les nuits sont fraîches et apportent une belle finesse aux vins. Un vin ne peut être grand sans la main de l’homme. Les vignes sont donc plantées en une multitude de petites surface afin d’apporter de la complexité mais aussi afin de respecter la beauté sauvage de la région et de ne pas détruire la forêt de garrigue.

Le Mas Daumas Gassac se distingue par son refus de cultiver des clones au profit de vieux cépages aux rendements faibles. On retrouve donc le cabernet franc, le malbec, le merlot, le tannat, le petit verdot, le carménère, la syrah, le pinot noir pour les rouges et le viognier, le chardonnay, le petit manseng et le chenin pour les blancs.

La vinification préconisée par Emile Peynaud est donc la méthode médocaine qui se traduit par de longues fermentations et macérations (environ 3 semaines), ainsi qu’un élevage 12 à 15 mois en barriques bourguignonnes et bordelaises.

A l’origine de ses vins, Aimé Guibert donc. Figure incontournable du monde du vin, qui, grâce à son caractère bien trempé et à sa volonté de fer, a participé au rayonnement des vins et du terroir languedociens. Ce grand homme aux idées à contre-courant s’est éteint à 91 ans en mai 2016, non sans avoir marqué les esprits du village d’Aniane où se situe le mas. L’homme s’est en effet battu bec et ongles contre ce qu’il appelait la « McDonaldisation du vin ». Pour cela, il s’est fermement opposé à l’implantation du californien Robert Mondavi et à son projet d’y construire un vignoble de marque. On le retrouve relatant cet épisode avec fougue dans le documentaire « Mondovino » de Jonathan Nossiter. Quelques images exceptionnelles ! Il faut dire que le vigneron était particulièrement attaché à la terre et à la protection des terroirs. On retient donc de ses vins une extrême finesse, de la profondeur et une grande complexité, que ses fils, Samuel, Gaël, Roman et Basile, s’attachent aujourd’hui à respecter et à conserver.



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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Mer 30 Août 2017 20:46

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Champagne
Confiance et vigilance avant les vendanges
Les raisins sont beaux mais la menace de pourriture est omniprésente avec le climat très chaud et humide. L’objectif est de récolter rapidement dès que les degrés seront atteints.




La récolte 2017 est très précoce en Champagne. De nombreuses communes vont débuter les vendanges le 1er et le 4 septembre, une dizaine de jours avant les dates moyennes habituelles. A quelques jours des premiers coups de sécateurs, les vignerons et négociants espèrent que les raisins vont conserver leur bel état sanitaire. L’alternance d’orages et de températures dépassant les 30 °C fait craindre le développement de la pourriture, actuellement encore peu développée. Les prélèvements effectués le lundi 28 août affichent un degré moyen de 9 % vol, avec des différences marquées entre les trois cépages : 9,6 pour le chardonnay, 9 pour le pinot noir et 8,6 pour le meunier. Le taux d’acidité est élevé (10 g H2SO4/l en moyenne), le pinot noir se démarquant avec un taux moyen de 10,6. Le taux de sucre/acidité s’élève en moyenne à 15.6, celui du chardonnay étant à 17.6.

Poids des grappes important

Le poids des grappes est important, à 154 g en moyenne, ce qui constitue une bonne nouvelle pour les vignerons dont les parcelles ont gelé fin avril 2017. Par crainte de développement de la pourriture, certaines communes ou viticulteurs ont sollicité une dérogation pour avancer la date des vendanges. La Champagne a les yeux rivés sur la météo et va s’atteler à récolter au plus vite cette récolte pour l’instant prometteuse.


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Mer 30 Août 2017 20:58

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Rendez-vous sur le lac de Côme du 9 au 12 novembre pour le 9e Davos du vin
Placée sur le signe des grandes évolutions écologiques en cours, la neuvième édition 2017 du Villa d’Este Wine Symposium se déroulera du 9 au 12 novembre prochains sur les rives du lac de Côme. Petit aperçu du programme de ces trois jours de rencontres et d’échanges de haut niveau.



Chaque année depuis 2009 François Mauss, fondateur du Grand Jury Européen et blogueur renommé, réunit le gratin du monde du vin dans le cadre exceptionnel de la Villa d’Este, pour trois jours de rencontres, de débats et de dégustations. Un rendez-vous incontournable, d’ailleurs baptisé « Davos du vin » par les habitués. L’édition 2017 ne déroge pas à la tradition d’excellence de ce rendez-vous dont le fil rouge sera la transition écologique. Les conférences organisées les 10 et 11 novembre verront ainsi se succéder à la tribune Aubert de Villaine (le co-gérant du domaine de la Romanée-Conti est un fidèle du lieu, et parrain du Symposium), Hervé Berland (Château Montrose), mais aussi d’immenses vignerons européens tels qu’Angelo Gaja, le Marquis Piero Antinori, ou encore les Allemands Egon Müller et Roman Niewodniczanski.

De grands universitaires, chercheurs ou médecins seront également de la partie, à l’instar du Professeur Khayat, cancérologue et grand amateur de vin qui introduira les débats, Axel Marchal et Gabriel Lepousez, chercheurs en neurosciences et spécialistes des liens entre le cerveau et la perception du goût ; Lilian Berillon, pépiniériste bien connu du milieu viticole pour son activité entièrement tournée vers le bio, figure également parmi les intervenants.

Ça, c’est pour la partie théorique. Mais le but de ces trois jours c’est aussi de consacrer du temps à la pratique. Et là les participants seront abondamment servis. Trois dégustations de prestige se succéderont, dédiées aux vins de Vega Sicilia (Valbuena), ceux d’Egon Müller (une verticale remontant au millésime 1976 avec une sélection de grains nobles) et enfin aux vins du domaine Rousseau, présentés par Eric Rousseau lui-même. Trois ateliers les attendent également, l’occasion de découvrir les pétillants britanniques de Nyetimber, les rieslings allemands signés von Winning et Dönnhoff, ou encore les tokays d’Istvan Szepsy.

Pour l’ambiance, et pour la magie, le chef de la Villa d’Este Michele Zambanini partagera quelques-uns de ses secrets, avant le concert qui précédera le dîner de gala. Une occasion d’entendre Nicolas Dautricourt manier l’archet sur le violon Stradivarius « Château Fombrauge » acquis par Bernard Magrez en 2011.


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Messagepar Lalex » Mer 30 Août 2017 21:00

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PALMARES des vins du Jura-Savoie et d’Alsace : à l’Est, du nouveau
Vins jaunes, grands terroirs ou liquoreux d’exception : notre tour de France des palmarès régionaux des ventes aux enchères se poursuit avec une incursion dans les vignobles de l’Est de la France, une zone viticole aux caractéristiques bien spécifiques, et à ce titre digne du plus grand intérêt.





Digitalisation et mondialisation obligent, plus aucun vignoble n’est aujourd’hui à l’abri de l’appétit des amateurs. Le Jura nous en apporte depuis quelques mois une démonstration magistrale. Le palmarès des vins de la région livrés aux enchères au cours du premier semestre 2017 sur la plateforme d’iDealwine met en exergue l’une des grandes particularités du Jura, les fameux vins jaunes, breuvage oxydatif, si délicat à produire, et commercialisé dans un clavelin (62 cl).

Au premier rang d’entre eux, c’est un flacon issu du domaine Pierre Overnoy, chef de file des vignerons « nature » de la région, et dont nous avons déjà eu l’occasion de vous parler, qui a fait la Une des enchères au premier semestre, s’envolant à 1560€. Epicentre de la production de vin jaune, Château-Chalon n’est pas en reste dans le classement. Ce vin qui était le favori du Prince de Metternich figure en bonne place dans ce TOP 20, essentiellement représenté par des millésimes anciens : deuxième au palmarès, un château-chalon 1961 issu de la Fruitière vinicole a ainsi atteint 294€ en mai 2017 ; dans le millésime 1986 celui de Jean Macle se vendait 288€ en février (#3) et pour le 1973 signé Marius Perron il a fallu débourser 276€ (#4).

L’engouement des acheteurs asiatiques pour les vins du Jura est saisissant : plus de la moitié des lots figurant dans le TOP 20 a abouti au Japon ou en Chine. Le pays du soleil levant se distingue tout particulièrement avec l’acquisition du vin le plus cher du palmarès, le fameux vin jaune du domaine Overnoy, une cuvée que les Américains s’arrachaient déjà il y a quelques années. Mieux encore, les Japonais ont été les adjudicataires de neuf des 20 lots présents dans ce palmarès ! Nos clients de Hong-Kong ont quant à eux obtenu aux enchères trois de ces lots, les autres étiquettes prenant le chemin de la Grande-Bretagne ou de l’Espagne en laissant seulement cinq lots aux amateurs français…

La patte « nature » du domaine Overnoy n’est pas étrangère à cet engouement. Le monde des amateurs se passionne depuis quelques mois pour les vins naturels, et d’ailleurs, dans le sillage de cette enchère record les vins des domaines Ganevat et Tissot font eux aussi l’objet d’une demande qui explose. Le côtes-du-jura Les vignes de mon Père 2005 (Ganevat) a en effet été adjugé 408€ le magnum, ce qui le place (rapporté au format bouteille par souci d’harmonisation), au 5e rang du palmarès.

En Alsace, la tête du classement des enchères est monopolisée par deux grands vins issus de terroirs d’exception, et une cuvée qui exprime la quintessence de ce que la région sait produire en matière de vins liquoreux. Les deux premiers rangs du podium accueillent les vins d’un millésime grandiose en Alsace, 1983 : le riesling Clos Sainte-Hune de la maison Trimbach s’établit au premier rang, à 360€, tandis que, en sélection de grains nobles, le pinot gris de chez Hugel atteint 156€. Vient ensuite une cuvée star, le grand cru Schoenenbourg 2008 du domaine Deiss, vendu 134€ en avril dernier. Au quatrième rang, on trouve un autre domaine phare, alliant à un terroir de grande qualité une cuvée produite en vendanges tardives : le riesling Clos Saint-Urbain 1994 du domaine Zind-Humbrecht s’est échangé 108€ dans le millésime 1994 en mars 2017. Cette réputation d’excellence de l’Alsace en matière de vins liquoreux se retrouve dans le classement, qui aligne dix cuvées produites en VT ou en SGN. Autre caractéristique remarquable parmi les domaines de la région figurant dans ce TOP 20 : plus de la moitié est conduite en bio, voire en biodynamie. Jean-Michel Deiss, infatigable défenseur de la notion de terroir en Alsace et grande figure de la biodynamie figure en bonne place au côté de domaines mondialement réputés eux aussi : Zind-Humbrecht, Weinbach ou encore Ostertag… Autant de signatures qui n’ont pas fini de faire parler d’elles dans les ventes aux enchères.


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Mer 30 Août 2017 21:07

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Champagne : un nouveau directeur général chez Bollinger
Âgé de 46 ans, Charles-Armand de Belenet est le nouveau directeur général de Champagne Bollinger. Il prendra ses fonctions le 5 septembre.



La maison de Champagne Bollinger, basée à Aÿ, va être dirigée par un nouveau directeur général à partir du 5 septembre : Charles-Armand de Belenet.

D'après un communiqué diffusé par Bollinger, "il aura pour mission d’assurer la pérennité du style et de la qualité des vins de la Maison Bollinger et de poursuivre la stratégie de création de valeur à long terme de la société. Il reportera à Jérôme Philipon, nommé en janvier dernier Directeur Général Délégué de SJB".

Âgé de 46 ans et originaire de Bourgogne, Charles-Armand de Belenet est diplômé de l’Institut Commercial de Nancy. Après avoir démarré sa carrière dans le groupe Bacardi-Martini en 1996 en tant que chef de produit, il rejoint le groupe Lindt et Sprüngli en 1999.

En 2000 il intègre la start-up internet MagnumVinum.fr puis le groupe Allied Domecq en 2002. En 2006 il devient directeur marketing de la société Pernod France puis Directeur Marketing de Pernod-Ricard Corée en 2008. En 2011 il est nommé directeur marketing International de Martell Mumm et Perrier-Jouët.


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Messagepar Lalex » Mer 30 Août 2017 21:11

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Paris : les voleurs passent par les catacombes et repartent avec 300 bouteilles de grands crus
Plus de 300 bouteilles de grands crus d'une valeur estimée à 250.000 euros ont été dérobées dans la nuit de lundi 28 à mardi 29 août dans une cave parisienne par des voleurs passés par les catacombes.



Depuis les catacombes, les cambrioleurs ont percé le mur de la cave de l'appartement d'un particulier résidant près du jardin du Luxembourg dans le VIe arrondissement de Paris, selon une source policière, confirmant une information de France Info.

Ils sont repartis avec les 300 bouteilles de vin. Le 3ème district de police judiciaire de Paris a été saisi de l'enquête.

Les catacombes, aménagées dans les galeries d'anciennes carrières à 20 mètres sous terre, rassemblent les restes de six millions de Parisiens transférés entre la fin du 18ème siècle et le milieu du 19ème au fur et à mesure de la disparition de certains cimetières.

300 BOUTEILLES DE VIN DÉROBÉES

Il existe un circuit de visite officiel d'une longueur de 2km, qui ne représente qu'une infime partie des catacombes qui s'étendent sous plusieurs arrondissements de Paris.

S'il est interdit de pénétrer dans les catacombes en dehors des visites guidées, de nombreux "cataphiles" explorent ce réseau pour y organiser des fêtes, des jeux de piste ou simplement par intérêt pour ce souterrain accessible par des puits connus de quelques débrouillards.

En juin, deux adolescents avaient été retrouvés indemnes dans les catacombes après être restés plus de trois jours dans ces souterrains.

(avec AFP)


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Messagepar Lalex » Mer 30 Août 2017 21:24

Je ne sais pas comment les voleurs ont été renseignés sur le contenu de la cave, mais moi, j'ai pris pour habitude lorsque je me fais livrer des bouteilles, de toujours découper la partie du carton ou sont indiqués mes coordonnées et ceux de l'expéditeur avant de les jeter.

Si ca peut éviter de donner des idées à certains...!

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