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Classement en 1er Cru du Pouilly-Fuissé "la Roche"

Messagepar Thierry Debaisieux » Mar 4 Juil 2017 14:09

Alex,

J'ai besoin de ton aide.
Tu animes cette revue de presse avec compétence et tu lis beaucoup.

Pour cette rubrique:
viewtopic.php?f=92&t=10012#p83617
Je voudrais retrouver l'article lu il y a environ 15 jours dans lequel on indiquait qu'à Vergisson des parcelles de La Roche appartenant à de grands vignerons dont Guffens Heynen n'allaient pas être classées car un peu trop hautes (de mémoire 340 mètres alors que la limite est de 300).

L'as-tu vu?
Sais-tu le retrouver?
Je cherche en vain depuis hier.

Merci d'avance :)
Bien cordialement,
Thierry Debaisieux
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Mar 4 Juil 2017 15:14

Thierry,

Non, je n'ai pas vu cet article, en jetant un œil sur le web, j'ai trouvé 2 ou 3 choses...

avis-vin.lefigaro.fr

www.laurentgotti.com]www.laurentgotti.com

www.bourgogneaujourdhui.com

static.bourgogneaujourdhui.com

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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Mar 4 Juil 2017 18:30

Merci, Alex, pour ces éléments.

Je les ai mis en lien dans la rubrique "classement en 1er Cru".
Bien cordialement,
Thierry Debaisieux
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Jeu 6 Juil 2017 08:20

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Etoiles de la critique
Michelin s'empare de 40 % du Wine's Advocate
Michelin a annoncé mercredi avoir acquis 40% de la société Robert Parker Wine's Advocate (RPWA), grand nom de la critique des vins, opérant ainsi un rapprochement entre deux institutions à l'influence semblable dans l'oenologie et la gastronomie.



Le montant de l'investissement n'a pas été précisé. RPWA, fondé par le célèbre critique américain Robert Parker en 1978, collaborait déjà avec la firme au bibendum sur des «expériences de table» en Asie, a souligné l'entreprise dans un communiqué.

Créer des dîners haute-couture

Ces événements consistaient en l'organisation de dîners avec, d'un côté, des chefs étoilés aux cuisines et, de l'autre, une sélection de vins parmi les mieux notés par le guide Parker. Michelin a expliqué compter sur son rapprochement avec RPWA pour étendre ces dîners aux Etats-Unis, voire à l'Europe.

La société américaine, installée à Monkton (Maryland, est), Napa (Californie, ouest) mais aussi à Singapour, publie depuis 1992 le bimestriel «The Wine Advocate». Les critiques de M. Parker, 69 ans, donnent le «la» dans le monde du vin, en particulier les Bordeaux.

M. Parker avait cédé en 2012 la majorité de son groupe à un consortium d'investisseurs singapourien. Michelin n'a pas précisé s'il avait acquis ses 40% auprès de ce groupement.
Le manufacturier de pneumatiques édite lui-même d'influents guides gastronomiques et son rapprochement avec RPWA «va permettre à nos clients amateurs de restaurants haut de gamme mais aussi de grands crus, de vivre des expériences uniques au monde», a indiqué Alexandre Taisne, directeur des activités gastronomiques et de voyage de Michelin, cité dans le communiqué.


www.vitisphere.com


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Jeu 6 Juil 2017 08:25

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Ouverture de la Maison des Climats
La Maison des Climats a ouvert ses portes lundi 3 juillet à Beaune, Porte Marie de Bourgogne. Un lieu de référence pour comprendre les climats du vignoble, inscrits au patrimoine de l'Unesco depuis deux ans.



La Maison des Climats propose un parcours de visite original avec une maquette du site inscrit de 9 mètres de long et une fresque vidéo accompagnée d'un design sonore 3D. « Nous souhaitons tester ici des dispositifs, des outils, qui seront réutilisables ou aménageables pour les futurs sites d'interprétation, comme les Cités des Vins ou la Chapelle des Climats à Dijon », précise Bertrand Gauvrit, directeur de l'association des Climats. . « L'objectif est aussi de donner envie aux touristes d'aller découvrir les climats in situ ». Le parcours de visite type durera 25 minutes en moyenne. Vous découvrirez une vaste maquette matérialisant le relief et le périmètre du bien inscrit, sur lequel on retrouve les 1247 parcelles, les 40 communes et les 11 points d'intérêt principaux du site. Une frise iconographique reprend les dates clés de la construction du site des Climats et deux ilots sont dédiés à la géologie et la toponymie. Tous les contenus sont disponibles en français et en anglais. Le lieu devrait encore s'enrichir au fil des mois avec des tablettes intégrant une application numérique de réalité augmentée. Couplée à la maquette, l'application permettra notamment de zoomer sur le parcellaire, de visualiser les noms de climats par village et d'avoir accès à des témoignages et à des contenus supplémentaires sur l'histoire et le patrimoine des climats.

La Maison des Climats est ouverte tous les jours. Visite libre et gratuite. Accès par l'Office de Tourisme de Beaune, Porte Marie de Bourgogne.


www.bourgogneaujourdhui.com


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Jeu 6 Juil 2017 08:37

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Assemblage ou saignée : de la bonne manière de faire du rosé en Champagne
Pour son précieux vin, chaque maison choisit sa technique. L'assemblage et la saignée ont chacun ses partisans. Explications.





La Champagne, terre d'abondance pour les bulles roses ? À n'en pas douter, la réponse est oui, sans omettre de préciser que la diversité est également de la fête. Car selon un sondage effectué par nos soins sur un panel d'une soixantaine de marques, aucune d'entre elles ne s'abstient d'élaborer au moins un rosé. La tendance en effet est plutôt de les multiplier, totalisant près de 150 variantes de ce champagne autrefois si décrié. Il est vrai que sur les coteaux champenois la recette n'est pas une et indivisible. La plus abondamment pratiquée est celle de l'assemblage, dite parfois de « coupage » de jus blanc et d'un pourcentage (de 10 à 20 %) de vin rouge AOC en provenance du pinot noir. Un procédé unique en son genre, imaginé au tout début du XIXe siècle chez la Veuve Clicquot, et qui sera officialisé en 1974 par la Communauté européenne.

Les adeptes du triplé

À tout seigneur, tout honneur, donc, la maison fondée il y a 245 ans fait partie de celles qui affichent jusqu'à trois rosés à leur palmarès. Deux stars en ce lieu: le Vintage rosé, illustre pour ses vieux millésimes (ah le 1928 !) et la version rosée de la "Grande Dame", créée en 1988, colorées l'une et l'autre au rouge de Bouzy (14 à 15 %), où la plus célèbre des veuves de la Champagne possédait un vignoble. Le troisième larron, un non- millésimé, date de 2006, alors que le Vintage avait été créé en 1868. Trilogie aussi chez Taittinger, avec un Comtes de Champagne rosé depuis 1970 (actuellement millésimé 2006), un Prestige rosé non millésimé, tous les deux fortement marqués par le pinot noir, et une étonnante cuvée "Nocturne" dosée à 17 g/l.
Même surprise chez Gosset, à Épernay, où "La Petite Douceur", avec le même dosage, est un remarquable rosé de dessert. Là encore, les champagnes colorés vont par trois, avec un Grand Rosé imaginé naguère par Suzanne Gosset, une maman de huit enfants, et la cuvée de prestige Celebris qui font largement appel au chardonnay et au vin rouge d'Aÿ. Trois cuvées également chez Lanson, où le rosé représente près de 18 % des ventes et qui fait appel pour la couleur à des rouges de Bouzy, de Cumières et des Riceys, ce village de l'Aube titulaire d'une AOC unique en son genre puisqu'on y élabore un rare rosé non effervescent qui est l'affaire d'une quinzaine de viticulteurs seulement. Mais aussi chez Moët & Chandon où Napoléon Bonaparte et sa mère achetèrent en 1801 "cent bouteilles de rozé". Le Vintage totalise plus de quarante millésimes. Ça marche par trois encore à Aÿ, où Deutz colore ses rosés avec un vin rouge en provenance des coteaux environnants. Chez Pommery, enfin, on ne dénombre pas moins d'une demi-douzaine de rosés en tout genre, dont un consommé en quart avec une paille " Pink Pop").

Les mystérieux

Et puis il y a ces "rosés mystère" qui jonglent avec la recette classique en y ajoutant leurs propres secrets d'élaboration que l'on se transmet de génération en génération. Motus et bouche cousue, par exemple, chez Billecart-Salmon sur la vinification d'un Brut Rosé, l'un des meilleurs de sa catégorie. Discrétion aussi chez Alfred Gratien, à Épernay, où le rosé "Paradis" vieillit en fûts de chêne de 228 litres. Mystère encore à Dizy, où les frères Chiquet produisent pour la maison Jacquesson, fondée en 1798, moins de 10 000 flacons d'un rosé plus rouge que rose sur une parcelle baptisée "Terres Rouges".
L'assemblage permet tout, y compris de préférer parfois le chardonnay au pinot noir dont la présence est pourtant essentielle dans la composition d'un rosé. Dans le "Blanc teinté de rose" de Leclerc-Briant, le chardonnay représente 95 % de la composition de la cuvée, chez les Barons de Rothschild, 5 à 6 % de vin rouge suffisent pour "roséifier" le chardonnay, alors que le Dom Ruinart rosé, né en 1966 et surnommé "blanc de blanc de rosé", assemble 81 % de raisins blancs et 19 % de vin rouge. Plus sophistiquées encore, les 75 000 bouteilles du rosé de la maison J. de Telmont, à Damery, qui a recours à un rouge issu d'une saignée partielle pour donner de la couleur à 85 % de chardonnay.

Les partisans du rosé unique

On s'en voudrait de ne pas citer, dans ce recensement non exhaustif, le cas de marques qui s'en tiennent rigoureusement à l'élaboration d'un rosé unique. La situation la plus connue est celle de Krug, une maison fondée en 1843, qui a attendu 140 ans avant de sortir son premier rosé. C'était donc en 1983 et il est toujours produit en quantité limitée (10 000 à 15 000 bouteilles). Non millésimé, vinifié en petits fûts de chêne, il se veut "unique et cuvée de prestige", mais aussi "racé et mystérieux". Durant soixante années, Mumm a traversé une situation analogue, puisque son rosé date de 1957 et il a connu la célébrité grâce à la rose emblématique du peintre japonais Foujita. Elle figure toujours sur la plaque de muselet de cette cuvée issue de soixante-dix-sept crus. Un second rosé "à déguster extrafrais dans des coupes givrées" a fait son apparition cette année. Il en faut pour tous les goûts... Parmi les adeptes du rosé solitaire, il faut également ranger : Pol Roger et son assemblage millésimé tiré en quantité limitée ; Bruno Paillard et son "Rosé 1re Cuvée", qui représente plus de 20 % des ventes et dont la recette est tenue secrète ; ou bien encore le "Rosé Terroirs" d'A.R.Lenoble, à Damery, élaboré seulement les meilleures années.
Comment passer sous silence qu'il existe aussi une aristocratie incarnée par la version rosé de bon nombre de cuvées de prestige. Parmi les quatre-vingts plus grandes marques (maisons et coopératives), elles sont 35 à élaborer cette catégorie élitiste de rosé. Avec à leur tête, la plus célèbre d'entre elles : Dom Pérignon et ses vingt-cinq millésimes de rosé dont le plus ancien, le 1959, fut servi douze ans plus tard à Persépolis pour célébrer le 2.500e anniversaire de la fondation de l'Empire perse. Un nouveau venu parmi ces stars du rosé, le premier millésime en rose (2007) de la cuvée "Rare" de Piper-Heidsieck.

Les irréductibles de la "saignée"

Le moment est enfin venu d'évoquer le cas des maisons restées fidèles à l'autre façon de faire du rosé en Champagne. Qu'on l'appelle "de macération" ou "de saignée", la méthode assez délicate consiste à effectuer une courte macération (de 8 à 12 heures en général, mais parfois plus) des jus avec les peaux des raisins rouges jusqu'à l'obtention de la couleur désirée. Un travail d'orfèvre pratiqué notamment chez Laurent-Perrier pour sa "Cuvée Rose" créée en 1968. La macération est effectuée cru par cru de parcelles de pinot noir. Même régime pour "L'Alexandra Rosé" en procédant à une macération conjointe des grands crus de noir et de blanc.
Plus complexe encore la méthode de Roederer utilisée pour le Brut Rosé millésimé et "Cristal Rosé", une version créée en 1974. Ici la saignée intervient après 5 à 8 jours de macération à froid. Autres adeptes irréductibles du rosé de saignée: Drappier, à Urville, pour ses trois rosés (son ancien client, le général de Gaulle, aurait aimé) ; Philipponnat, à Mareuil-sur-Aÿ, dont les trois rosés représentent de 6 à 7% de sa production, tire notamment de son Clos des Goisses 3 000 bouteilles d'un "Juste Rosé" à la belle couleur pâle ; Henri Abelé, dont le rosé "Sourire de Reims" est un 100 % pinot noir des Riceys qui macère de 36 à 72 heures en cuve ; Delamotte, au Mesnil-sur-Oger, la coopérative Esterlin (avec sa cuvée "Cléo"), Nicolas Feuillatte, à Chouilly ("Palme d'Or"), Pierre Mignon, à Le Breuil ("Prestige Rosé"), Duval-Leroy à Vertus ("Cuvée Femme"), Louis de Sacy, à Verzy, Lallier à Aÿ, et Leclerc-Briant, à Épernay, pratiquent eux aussi la saignée, moins chirurgicale que gourmande. Faites votre choix, les bulles champenoises se marient avec tout, surtout l'été.



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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Mar 18 Juil 2017 13:03

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Gérard Liger-Belair, le physicien du champagne qui capte la légèreté des bulles
Comment naissent les bulles ? "Comment éclatent-elles ? Depuis une dizaine d'années, le physicien Gérard Liger-Belair scrute "la perfection mathématique" des sphères carboniques qui voltigent dans les flûtes de champagne, apprivoisant leur effervescence grâce à la science et à la photographie.







"Vous ne me ferez jamais penser à autre chose quand je déguste une flûte", reconnaît Gérard Liger-Belair dans un sourire, assis dans son bureau de l'Université de Reims Champagne-Ardenne, où il travaille entouré de son équipe de trois chercheurs. Impossible en effet, pour ce professeur de 46 ans spécialisé dans la physicochimie de l'effervescence - celle du champagne, mais aussi d'autres boissons carbonatées -, de quitter des yeux les milliers de billes transparentes qui pétillent jusqu'à la surface d'un verre.

Il en a fait son sujet de thèse en 1998 et continue de les analyser dans son laboratoire rattaché au CNRS, où les cols vides et les monticules de bouchons de liège s'amoncellent entre les ordinateurs et les tubes à essais. Océanographe contraint d'abandonner les profondeurs suite à un accident de plongée, il a mis le cap sur un autre océan, celui des bulles, qu'en passionné de macro photographie il a d'abord immortalisé pour "le côté purement esthétique".

"J'ai commencé à prendre en photo des bulles de boissons gazeuses, de bières bon marché et de sodas", se remémore ce natif de la région parisienne, qui n'était "pas du tout familier" de l'univers du vin. Le champagne, qu'il aime en noir et blanc, est l'objet de sa dernière exposition, "L'odyssée des bulles", visible jusqu'au 3 septembre au Syndicat général des vignerons de la Champagne à Epernay (Marne).

QU'EST-CE QU'UNE VIE DE BULLE ?

Qu'est-ce qu'une vie de bulle ? "Deux à trois secondes: quelques dixièmes pour la naissance, une à deux secondes pour l'ascension et puis c'est l'éclatement, le moment le plus spectaculaire et le plus difficile à figer parce que tout va tellement vite", s'anime le physicien, éternel émerveillé face à ce processus qui "ne doit rien au hasard". "Quand j'ai tiré les premières photos - c'était de l'argentique - ça a été une vraie surprise de voir une telle perfection dans l'agencement, et puis derrière une perfection mathématique, donc des lois...", raconte-t-il, ajoutant que ses clichés sont souvent pris "au petit bonheur la chance : on rafale et on voit ce qui sort propre".

Dix ans d'exploration par l'image, de la photographie macro à coups de de "flashs" jusqu'à la caméra à haute vitesse, ont été nécessaires pour décomposer le subtil ballet se jouant dans une flûte de champagne d'où s'échappe jusqu'à "un million de bulles".

CHAMPAGNE : LA VIE SECRÈTE DES BULLES

"Savez-vous d'où ça vient, pourquoi, comment ? En répondant à ces questions (...) il fait presque un travail de philosophe : avec lui cela devient magique, c'est une leçon de choses", confie Michel Onfray, philosophe qui a co-signé avec Gérard Liger-Belair l'ouvrage "Champagne : la vie secrète des bulles" (éditions Cherche midi) (lire notre interview de Michel Onfray : le vin et les racines judéo-chrétiennes de la France) . Car le physicien rémois n'oublie jamais de relier cette effervescence à des principes physiques : les bulles, qui naissent grâce une minuscule imperfection, "le plus souvent des petites poussières accrochées à la surface du verre", captent les arômes en remontant vers la surface, puis éclatent, "libérant à la fois le dioxyde de carbone et les arômes dont elles sont chargées".

Cette ascension dépend de "la viscosité du vin, la température à laquelle il est servi, de la forme du contenant" mais aussi de l'ajout de sucre au moment de la prise de mousse, soit la seconde fermentation dans l'élaboration du champagne, explique-t-il, notant qu'avec "environ 5 litres de CO2 dans une bouteille, le champagne est de loin la boisson la plus chargée en gaz carbonique dissous". Des informations précieuses, qui intéressent les maisons de champagne et des groupes agroalimentaires.

D'autres phénomènes sont actuellement à l'étude, dont ce comportement anormal des bulles dans certaines cuvées, ce qui donne à cet infatigable chercheur l'occasion d'une nouvelle immersion dans les méandres de ce vin qu'il considère avant tout comme "un partenaire de travail".

(Avec AFP)


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Mar 18 Juil 2017 13:07

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Traitements : la Bourgogne signe une charte régionale et s'engage !
"Engager nos terroirs dans nos territoires". C'est ainsi qu'a été baptisée la charte régionale signée début juillet par la filière viticole, ses partenaires et les instances professionnelles. Elle a pour but d'améliorer le dialogue entre vignerons et riverains des vignes et les pratiques phytosanitaires dans le vignoble.




La profession vient de signer la charte "engager nos terroirs dans nos territoires", dont l'objectif premier est d'assurer le maintien du dialogue et de la cohabitation en bonne intelligence au sein des communes viticoles entre vignerons et non vignerons. Elle veut aussi assurer la maîtrise des risques santé et environnement liés aux pratiques de protection du vignoble contre les maladies et les ravageurs. Fruit du travail d'une commission mixte regroupant une trentaine de professionnels (vignerons, négociants, coopérateurs, issus de la viticulture raisonnée, du bio ou de la biodynamie), la charte a été validée par l'ensemble des Organismes de Défense et Gestion des appellations. « Les débats, souvent passionnés, ont rassemblé toutes les sensibilités de la Bourgogne », a tenu à rappeler Jean-Hugues Goisot, vigneron et président de la commission technique de la Confédération des Appellation et des Vignerons de Bourgogne, à l'honneur par ailleurs de la rubrique "Rencontre" de Bourgogne Aujourd'hui (n°136).

Cette charte est accompagnée d'un vaste plan régional, qui définit des objectifs à courts et moyens termes. Ainsi, un outil de présentation du métier de viticulteur et de ses pratiques à destination du grand public devrait voir le jour dans les mois à venir. En 2018, les compétences et les outils pour le réglage des pulvérisateurs utilisés pour traiter seront renforcés. Le plan prévoit aussi d'obliger les fournisseurs à livrer un pulvérisateur réglé et intégrer le réglage de ce dernier au contrôle technique.


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Mar 18 Juil 2017 13:09

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La grêle frappe de nouveau en Beaujolais !
Lundi 10 juillet, en fin d'après-midi, un orage de grêle s'est abattu sur les crus du Beaujolais, avec, localisées, de véritables mini tornades qui ont tout emporté sur leur passage. A l'heure des premiers constats, Fleurie et Moulin-à-Vent semblent être les crus les plus touchés, suivis par Chiroubles, Morgon et Chenas.




L'appel à Frédéric Sambardier aura duré à peine une minute. Le propriétaire du Manoir du Carra, à Denicé, apparaissait très marqué. "Sur Fleurie et Moulin-à-Vent, les dégâts sont conséquents ; entre 70 et 100 % de perte de récolte". Installée à Chénas, Anita Kuhnel nous répond alors qu'elle est dans ses vignes. "Je suis en train de passer un anti mildiou pour éviter que la maladie se développe. En ce qui me concerne, 15% de l'exploitation a été touchée. J'ai la chance d'avoir un vignoble assez étendu. Certains coins n'ont rien eu. Ma parcelle de Fleurie, située derrière une butte est intacte, alors que 100 mètres plus loin, le constat est bien plus terrible.


En plus de la grêle, il y avait énormément de vent, ce qui a créé des mini tornades comme le montre cette vidéo tournée par l'équipe du Château du Moulin-à-Vent durement touché, qui où elles sont passées, ont tout balayé. Hier soir j'étais accablée, mais ce matin je me suis dit qu'il ne fallait pas baisser les bras et au contraire redoubler d'efforts". Pour Audrey Charton, présidente de l'ODG des crus du Beaujolais, il est trop tôt pour dresser un bilan. "Nous allons nous réunir jeudi après-midi. Il est difficile actuellement d'avoir une idée précise des dégâts mais ce qui est sur c'est que de nombreux secteurs ont été touchés, plus ou moins violemment".


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Mar 18 Juil 2017 13:13

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Happy birthday Saint-Romain !
L'appellation Saint-Romain, en Côte de Beaune, fête cette année ses 70 ans d'existence.




16 octobre 1947 ! La date est dans l'esprit de beaucoup de vignerons jeunes et moins jeunes de Saint-Romain, puisque c'est ce jour là qu'est née officiellement leur appellation.


Saint-Romain est une petite appellation par la taille (102 hectares en production à ce jour, dont 67 en chardonnay) et notre premier conseil à celui qui veut découvrir cette AOC attachante est de grimper au sommet des falaises qui surplombent le village. En un éclair, le grand plateau qui vient de l'ouest s'effondre sur quelques dizaines de mètres pour déboucher sur un premier vallon dans lequel est niché le village en "étage" (il y a Saint-Romain le haut et le bas...). Un éperon rocheux qui abrita un château médiéval, un amphithéâtre planté de vignes, des collines et plus loin une petite vallée qui après avoir traversé Auxey-Duresses débouche sur la "Côte", Meursault, puis la plaine de Bresse, avec au-delà, par ciel bien dégagé un point de vue imprenable sur le massif du Mont-Blanc. A Saint-Romain, l'oeil ne s'ennuie pas. L'amateur de vins non plus et ce sans se ruiner ; les prix moyens à la bouteille oscillent entre 12 et 20 euros.


Saint-Romain est une appellation ou le mot "micro-climat" prend tout son sens. Légèrement à l'écart de la côte, un peu en altitude, il y fait un rien plus frais qu'à Meursault, Pommard et même qu'à Auxey-Duresses ou Monthelie. Les vins en gardent un caractère naturellement frais et minéral qui dans le contexte actuel du réchauffement climatique prend tout son intérêt, au point d'en faire une appellation qui n'a pas encore révélé tout son potentiel et ce particulièrement en vins blancs dans des climats déjà souvent revendiqués sur les étiquettes : Sous le Château, La Perière, Sous la Velle, Sous Roche, Combe Bazin, etc.


Un dossier important est en cours à Saint-Romain : l'extension de 13 hectares de l'aire d'appellation dans le climat Le Jarron.13 hectares, ce n'est pas rien pour une appellation qui n'en compte donc qu'un peu plus de 100 en production à ce jour. Près de 5 hectares sont déjà en production dans la partie basse du climat, le long de la route qui va d'Auxey-Duresses à Saint-Romain et c'est donc la partie haute qui a été défrichée et attend d'être mise en production. La zone avait été abandonnée après le phylloxéra. Les propriétaires y sont connus. Certains, déjà vignerons en activité, exploiteront leurs vignes. D'autres, non vignerons, les confieront à des domaines. La Safer enfin, a acheté des parcelles pour les confier à des jeunes du village. Le dossier est pour l'heure ralenti par des problèmes de succession. Gilles Buisson (domaine Henri et Gilles Buisson, à Saint-Romain), président de l'association des propriétaires espère néanmoins qu'après que le géomètre ait tracé les lots en respectant les murgers, les cabottes, les sentiers, les travaux de préparation du terrain puissent débuter en 2018 et les premières plantations dès 2019.


Le moment sera alors venu de relancer le dossier des premiers crus qui ne fait pas l'unanimité parmi la petite dizaine de vignerons du village. Mais c'est là une autre histoire...


Christophe Tupinier


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Mar 18 Juil 2017 13:21

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La fin des droits de douane pour les importations de vins européens au Japon ?
L’Union européenne et le Japon ont signé jeudi 6 juillet un accord de libre-échange qui prévoit notamment la suppression des droits de douane sur les importations de vins français au Japon. Un accord très prometteur pour la filière …



Jeudi dernier, lors du Congrès de la viticulture, Phil Hogan, commissaire européen à l’Agriculture, a annoncé que « L’Union Européenne et le Japon ont signé aujourd’hui un accord de libre-échange, qui est extrêmement positif pour notre secteur alimentaire. Et plus particulièrement les vins, qui pourront rentrer librement sans droits de douane ». Cet accord sera effectif à partir de 2018 et devrait permettre une économie de 145 millions d’euros à la filière viticole européenne. De plus, le Japon s’est engagé à reconnaître 205 appellations d’origine protégées (AOP), dont environ 130 dans les vins et spiritueux. « C’est la première fois que dans un tel accord commercial, le modèle européen des Indications Géographiques est intégralement accepté » souligne Phil Hogan. Sur ces 205 indications européennes incluses dans un premier temps, 28 concernent des vins français.

Phil Hogan a également évoqué les autres accords de libre-échange en cours de négociation, en Colombie, en Indonésie, au Mexique au Vietnam et même en Chine. Ces accords seraient actuellement en bonne voie et pourraient aboutir dès l’année prochaine. Des évolutions évidemment très positives pour la filière, car elles placeraient les vins européens sur un pied d’égalité avec les vins chiliens. Ceux-ci bénéficient d’accords de libre-échange avec le Japon et la Chine, respectivement depuis 2007 et 2005, ce qui leur a naturellement conféré un avantage compétitif non négligeable. Depuis 2015, les vins chiliens avaient même ravi la 1ère place aux vins français dans la consommation de vins importés sur le marché japonais

Une excellente nouvelle pour la filière vin, mais aussi pour iDealwine, à qui cet accord ouvrirait un nouveau débouché pour les caves revendues lors des ventes aux enchères on-line… Pour mémoire, des acheteurs de plus de 55 pays sont d’ores et déjà clients de votre plate-forme préférée ;-).


www.idealwine.net

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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Mar 18 Juil 2017 13:22

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Château Yvonne, la pépite du Saumurois
En plein cœur de l’AOC Saumur Champigny, Mathieu Vallée dirige le château Yvonne depuis 2007. Après l’avoir converti à l’agriculture biologique et en biodynamie, il poursuit sa progression et produit aujourd’hui de très jolis vins de Saumur et Saumur-Champigny.




Le château Yvonne fut créé en 1996 au cœur de Saumur Champigny sur la commune de Parnay ; à l’époque Françoise Foucault (épouse de Charlie Foucault du Clos Rougeard) vinifiait les vins du château, et il fut repris par Mathieu Vallée en 2007. A cette époque, le vignoble s’étendait sur 5 hectares et était travaillé en agriculture biologique depuis 1998. Désormais, il s’étend sur 11 hectares (3 de blancs et 8 de rouges), répartis en 28 parcelles et plantés en chenin et cabernet franc.

Mathieu Vallée est fils de vigneron (Loire) mais ne se destinait pas à le devenir lui-même. Après des études d’ingénieur à Grenoble, il a finalement été rattrapé par l’atavisme familial de l’amour de la vigne et du vin et s’est donc installé dans l’AOC Saumur Champigny, sur de très beaux terroirs. L’ensemble du vignoble est certifié en agriculture biologique depuis 2007 et même en biodynamie (certifiée) depuis peu. Les vignes sont taillées en Guyot Poussard1 (très rependue dans la région), afin de bien respecter les courants de sève et moins mutiler la plante (en diminuant le risque de nécrose d’une partie de la vigne).

A la cave – qui se trouve dans de vieilles caves troglodytique -, le travail se veut le moins interventionniste possible. Les fermentations se font avec les levures indigènes et les fermentations malolactiques sont spontanées, Mathieu Vallée les laisse se faire ou ne pas se faire. Les élevages en barriques sont longs et les vins ne sont ni collés ni filtrés.

Les vins de ce domaine sont très réguliers et de beau niveau, des équilibres parfaits.


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Mer 19 Juil 2017 20:26

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Domaine de Monteillet : l’étoile montante des chaillées
Parce que la Vallée du Rhône n’a pas fini d’attirer les aficionados comme vous, aujourd’hui nous vous présentons un domaine qui réalise du vin sur trois appellations phares de la région : Condrieu, Côte-Rôtie et Saint-Joseph. Monteillet ne cesse de nous étonner grâce à des progrès techniques constants, toujours respectueux des méthodes et valeurs ancestrales familiales. Petit aperçu de leur travail et de leurs vins généreux et intenses.




Le vin est une affaire de famille au domaine Monteillet qui vit pour cette passion depuis la fin de la Renaissance. Période marquée par des humanistes comme Rabelais qui, souvenez-vous, vante les plaisirs de la vie… et du vin ! Mais chez les Villards, cet engouement se traduit aussi et surtout par un amour de la région rhodanienne et de leurs vignes acquises en 1741 et complétées au fil du temps après la Révolution Française.

Qu’on se le dise, Stéphane Montez n’a pas froid aux yeux. Curieux, aventurier et novateur, l’actuel maître des lieux a d’abord arpenté les vignobles du monde avant de retourner aux sources suivre les traces de son père. Angleterre, Californie, Australie et même Afrique du Sud… travailler dans ces « nouveaux mondes » viticoles lui a permis de réfléchir à l’amélioration des techniques de production du domaine familial, de faire face aux aléas climatiques difficilement maîtrisables par la main humaine, et surtout, de prendre conscience de la richesse de sa région, de son terroir et de ses vins.

Ce terroir, parlons-en ! Les vignes des Montez s’épanouissent sur les fameux coteaux escarpés rhodaniens organisés en terrasses que l’on appelle plus communément « chaillées ». Certaines sont si abruptes que des producteurs régionaux les appellent « chaillées de l’enfer ». Une dénomination qui en dit long sur la difficulté de leur entretien. Les romains, à l’origine de ce paysage hiérarchisé, avaient compris 2000 ans plus tôt que les baies élevées au-dessus du Rhône bénéficient d’une brise assainissante et garante de la préservation des arômes et des maladies.

Les vignes des Montez évoluent sur des roches granitiques et métamorphiques sur trois appellations : Saint-Joseph, Condrieu et Côte-Rôtie. Stéphane Montez combine le savoir-faire ancestral reçu de son père aux techniques plus modernes telles que la thermorégulation, le pigeage robotisé, l’égrappage, le triage sur table vibrante et le pressoir pneumatique. Au chai, il réduit les températures afin de laisser les vins rouges fermenter longuement et laisser les vins blancs développer leurs arômes primaires et typiques de leur terroir. Tandis que les vins rouges sont élevés en barrique entre un et trois ans, les vins blancs subissent une fermentation malolactique sur lies fines en barrique de chêne français pendant 9 mois.

Stéphane Montez signe des cuvées aux noms atypiques et très personnels. Ses condrieu sont des assemblages parcellaires, ses saint-joseph sont appréciés pour leur générosité et leur richesse aromatique, et, ses côtes-rôties recherchés pour leur puissance et leur corps. Des vins soignés, élevés longuement, qui méritent pour la plupart d’attendre quelques années en cave pour vous séduire totalement


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Mer 19 Juil 2017 21:13

Bonsoir, Alex,

J'ai bu quelques cuvées de Château Yvonne avec plaisir et j'ai bu pas mal de bouteilles de Stéphane Montez avec encore plus de satisfaction (pour moi les plus grandes de celles-ci sont les Grandes Places 2005, il m'en reste heureusement)
Merci donc d'avoir copié ces articles intéressants.
Bien cordialement,
Thierry Debaisieux
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Dim 23 Juil 2017 19:36

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Champagne : la vendange 2017 annoncée "précoce" et de "belle qualité".
La prochaine vendange, "l'une des cinq plus précoces de l'histoire de la Champagne", est placée sous des auspices favorables, portée par de bonnes conditions météorologiques estivales, affirment les vignerons et les maisons de champagne.






"C'est une année assez facile pour les vignerons, ils sont sereins et c'est une vendange de belle qualité qui s'annonce", se réjouit Maxime Toubart, président du Syndicat général des vignerons de la Champagne, en conférence de presse, vendredi 21 juillet.

"On annonce les premiers coups de sécateur fin août", ajoute-t-il, en précisant que les dates de début des vendanges pour chaque village de l'appellation seront arrêtées le 26 août.

"L'évolution de la vigne présente une dizaine de jours d'avance sur la moyenne décennale", estime le Comité Champagne, rappelant que cette vendange sera alors "une des cinq plus précoces de l'histoire" de l'appellation.


"UN VIGNOBLE VERT ET SAIN"

Malgré les épisodes de gel tardifs au printemps qui ont causé "20% de dégâts sur les bourgeons" dans certains secteurs, à l'image de l'Aube et de la Montagne de Reims (lire Les gelées d'avril ont durement touché le vignoble français), la météo estivale depuis la mi-mai a permis de retrouver "un vignoble vert et sain", selon l'organe interprofessionnel.

Dans ce contexte, vignerons et négoce se sont accordés sur un "rendement commercialisable de 10.800 kilos/hectare", soit "10.300 kilos/hectare" à récolter et "500 kilos/hectare" sortis de la réserve, constituée de vins issus de récoltes antérieurs.

Ces quotas visent à "répondre à la demande croissante des marchés", en particulier celui du grand export - États-Unis, Australie, Japon et Chine - qui a bondi de 17,9% au premier semestre 2017 alors que le marché français reste, lui, toujours en retrait.

"Si on continue comme ça 2017 va être une année record en chiffre d'affaires" pour la filière, a présagé Jean-marie Barillère, président de l'Union des Maisons de Champagne, qui s'est dit "plus optimiste qu'en 2016 et 2015".

(avec AFP)


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Dim 23 Juil 2017 19:42

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"Le champagne millésimé est un luxe sensoriel"
Quels sont les avantages et les inconvénients à millésimer ses champagnes ? Des éléments de réponse avec Richard Geoffroy, chef de cave chez Dom Pérignon et fervent défenseur des champagnes





> Olivier Poels est membre du Comité de dégustation de La RVF
> Richard Geoffroy est chef de cave chez Dom Pérignon

Olivier Poels : "Le millésime est une expression particulière de la Champagne. Certains considèrent que le champagne doit avoir un goût unique quel que soient les années, quelles que soient les conditions et que l’on doit retrouver "le style de la maison" avec un goût permanent.
D’autres au contraire considèrent qu’il faut réaliser la photo de l’année quelles qu’en soient ses caractéristiques.

Richard Geoffroy : "Pour Dom Pérignon, l’engagement millésime est très fort, mais plus que tout c’est être témoin des années pour ce qu’elles sont. La Champagne doit être très attentive à proposer plus de vins millésimés, en volumes plus importants pour plus d’interpellation et d’anticipation, d’attente, d’excitation, de découverte, de surprise. Je pense que l’élément de surprise est un luxe de nos jours, et le vin s’inscrit totalement dans un luxe d’expérience, un luxe sensoriel. Le vin millésimé s’inscrit bien dans cette expérience-là.

LE CHAMPAGNE MILLÉSIMÉ EST SOUMIS AUX ALÉAS CLIMATIQUES

Olivier Poels : Les champagnes millésimés ? Cela a ses avantages et ses inconvénients. Quand le millésime est "petit", on a forcément des vins de moins bonne qualité. Quand on se retrouve devant un très grand millésime, les vins sont de meilleure qualité. On a donc cette oscillation, un millésime n’en vaut pas un autre.

Richard Geoffroy : Je ne suis pas en train de dire que l’on doive millésimer toutes les années. La Champagne possède un climat marginal, il y a des accidents de récolte certaines années. Mais une fois passée cette restriction, c’est sans modération !


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Dim 23 Juil 2017 21:48

Je trouve que cet entretien n'apporte rien...
Il n'apprend rien. Il est "vide".

Je sais, je suis un vieux con au mauvais caractère qui jalouse le brio des journalistes professionnels ;)
Bien cordialement,
Thierry Debaisieux
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Mer 26 Juil 2017 09:00

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PALMARES : le TOP 20 des vins du Rhône
Les vins de la vallée du Rhône ont représenté au cours du 1er semestre 13% des volumes vendus aux enchères sur la plateforme d’iDealwine. Nous vous livrons le TOP 20 des cuvées qui ont suscité les plus belles envolées de prix depuis le début de l’année. Première étape de ce « Tour de France » des grands domaines, le Rhône.




Après une éclipse sur le marché des enchères, due pour partie à l’envolée de cours constatée sur les grands crus de Bourgogne, les vins de la vallée du Rhône retrouvent progressivement la faveur du marché. Porté notamment par une demande américaine qui se fait plus pressante de mois en mois, l’indice WineDex® Rhône a enregistré au cours du premier semestre 2017 une progression de 4,18%. Nous sommes allés creuser dans la masse de vins adjugés aux enchères sur notre plateforme ces derniers mois afin de vous livrer notre palmarès des vins les plus chers. Pour l’établir, et surtout pour vous donner un aperçu des domaines les plus recherchés dans les ventes nous avons retenu, pour chacun des vignerons, une seule cuvée, la plus chère. Ce qui nous permet de vous livrer un classement de 20 domaines, représentés par leurs vins les plus iconiques.

De prime abord, il apparait que la répartition entre vins septentrionaux et méridionaux est strictement égale. Au Sud, les acquéreurs se sont montrés particulièrement friands de vins issus de l’appellation Châteauneuf-du-Pape, qui se taille la part du lion (9 vins sur 10). Ils se sont montrés plus éclectiques dans le nord en choisissant des hermitages, des côtes-rôties et des cornas. Mais c’est tout de même dans cette partie de la région que l’on trouve le vin le plus cher du palmarès, l’ermitage cuvée Cathelin de Jean-Louis Chave, adjugé 3000€ dans le millésime 1998. Pas étonnant pour ce vin ultra-confidentiel, qui n’a à ce jour été produit que dans huit millésimes, dont quatre ont été gratifiés d’un 100/100 par Robert Parker.

Parmi les vins du Nord de la région, on retrouve logiquement au palmarès les deux autres principales signatures d’Hermitage, Jaboulet et Chapoutier, qui pointent respectivement en 4e et en 7é position du classement. En Côte-Rôtie, La Landonne 1990 de Guigal (504€, 5e) est talonnée par la Côte Brune 1999 de chez Jamet (490€, 6e). Représentés par des cuvées spéciales, les signatures d’Ogier (La Belle Hélène 2010, 300€, 13e) et de Rostaing (Côte Blonde 1999, 252€, 16e), viennent compléter le palmarès avec des cuvées spéciales ou parcellaires.

Au sein de l’appellation Châteauneuf, on note que le vin le plus cher, présent au 2e rang de ce TOP 20 est issu d’un domaine qui ne produit qu’un seul vin (et quel vin !). Il s’agit bien sûr du mythique Château Rayas, représenté dans ce palmarès par un millésime culte, le 1978 (1260€). Les autres domaines de Châteauneuf sont représentés par leurs cuvées « prestige », produites seulement lorsque les conditions climatiques le permettent. On trouve ainsi La Plume du Peintre 2005 du domaine de La Mordorée en 8e position (432€), suivie de la cuvée Da Capo 2000 du domaine de Pegaü (408€), à égalité avec le fameux « Hommage à Jacques Perrin » 2007 du Château de Beaucastel, ou encore le Secret des Sabon 1998 de Roger Sabon (390€) qui figure à la 11e place du classement.

Bien sûr, ce TOP 20 permet de confirmer le succès des appellations phare, mais également de prendre la mesure de l’émergence de certaines parcelles. Au nord, Cornas compte trois représentants dans ce palmarès, et au Sud c’est Gigondas qui se distingue avec la cuvée Hominis Fides du domaine Saint-Cosme, dans le millésime 2007 (228€). La note de 100/100 que lui a octroyé Robert Parker n’est sans doute pas étrangère à sa présence au 18e rang du classement…

La rareté contribuant pour une large part au succès d’un vin, on trouve dans ce classement deux vins issus de domaines dont le propriétaire est décédé, voire dont le vignoble a été cédé. C’est le cas du Cornas de Marcel Juge, ou de la Réserve des Célestins d’Henri Bonneau à Châteauneuf (n°3 dans le classement à 1140€). A part sur iDealwine, il devient presque impossible de dénicher de tels trésors…

Ce palmarès des 20 cuvées les plus chères de la vallée du Rhône est riche d’enseignements. Par souci d’équité entre chaque domaine, les prix d’un vin adjugé en magnum (l’hermitage La Chapelle 1971 de jaboulet) a été converti pour correspondre à celui d’un format d’une bouteille de 75 cl.


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Mer 26 Juil 2017 09:02

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Grêle dans le Beaujolais : un point sur les dégâts
Alors que les orages et la grêle ont durement touché le Beaujolais la semaine dernière, nous avons eu envie de prendre des nouvelles de nos domaines partenaires dans cette région, qui, fort heureusement, ont eu des dégâts limités.



Déjà frappé en 2016, le Beaujolais a de nouveau été traversé lundi 10 juillet par un violent orage et épisode de grêle, provoquant des dégâts d’intensité variée selon les secteurs, principalement à Fleurie, Chénas et Moulin-à-vent selon l’interprofession. L’orage qui est arrivé en fin d’après-midi (vers 17h00) a eu beau être bref, il a provoqué tout de même des dommages sévères dans certains secteurs, notamment parce qu’il était accompagné de violentes pluies et même d’une mini-tornade. Il a balayé le nord de la région d’ouest en est, suivant pratiquement le même couloir que les intempéries dévastatrices de 2016 (2 épisodes de grêle), soit entre Beaujeu et Moulin-à-Vent.

La météo de ce millésime 2017 semble décidément très peu clémente pour la vigne (après le gel printanier dans presque tout le vignoble). Nous renouvelons tous notre soutien à tous les vignerons touchés par ces désastres, et particulièrement ce mois-ci, aux vignerons du Beaujolais. Nous avons contacté certains des domaines auprès desquels nous nous approvisionnons.

Au domaine Foillard, l’un des domaines les plus renommés à Morgon et Fleurie, la grêle s’est concentrée sur deux hectares, touchés à 40%. Une proportion certes non négligeable, mais qui permet d’espérer que sur ce domaine de près de 15 hectares la récolte sera tout de même au rendez-vous. Nous croisons les doigts pour que la suite de l’été se passe sereinement jusqu’aux vendanges.

Le domaine Dominique Piron – autre grande figure du Beaujolais – a quant à lui été touché de manière hétérogène, puisque son vignoble est très morcelé. Si les plus grandes parcelles ont été relativement épargnées, c’est moins le cas de celles qui sont situées à Lantignié BV, Régnié, Morgon, Fleurie, Moulin à vent et, dans une moindre mesure, à Chénas.

Au superbe domaine Desvignes également, le bilan est mitigé : toutes les parcelles situées au Sud de Morgon sont épargnées, tandis que les dégâts se concentrent au Nord du domaine, mais le bilan n’est pas encore dressé.

Le président de l’interprofession a rapporté, « les grêlons étaient de taille réduite, ce qui laisse penser que la protection anti-grêle plutôt bien fonctionné ». En effet, de nombreux générateurs anti-grêle avaient été installés dans le Beaujolais au mois de mai. C’est d’ailleurs également le cas en Aquitaine, où de nouvelles solutions de détection SKYDETECT sont installées. Ce réseau de capteurs va permettre aux viticulteurs dont les exploitations sont situées 30 km autour de la solution de détection, via un abonnement, de bénéficier du système d’alertes et ainsi utiliser efficacement le système de lutte active de leur choix (canons, fusées, ballons…). En effet, les aléas climatiques comme la grêle sont de plus en plus rapprochés, obligeant les propriétés viticoles à mieux sécuriser leur récolte. « Nous devons faire face à des épisodes de grêle de plus en plus fréquents, violents, et dont les parcours sont aujourd’hui extrêmement aléatoires. […] nous n’avons pas hésité une seule seconde lorsque nous avons été sollicités pour accueillir ce radar… Il permettra au plus grand nombre d’entre nous de lutter le plus efficacement possible. » indique Stephan von Neipperg, propriétaire des châteaux Canon La Gaffelière et La Mondotte.

Vous nous connaissez : nous sommes ici de grands amateurs des vins du Beaujolais… et d’ailleurs. Nous espérons donc que ces beaux domaines de la région n’auront plus à subir d’aléas climatiques cette année … Il faut sauver le millésime 2017 !


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Mer 26 Juil 2017 09:03

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Le mariage gourmand de Robert Parker’s Wine Advocate et Michelin
[url]C’est officiel Français et Américains ont décidé de s’allier à nouveau. Le nouveau projet qui relie ses pays outre-Atlantique ? Le rachat de 40% du capital de la société du plus-que-connu critique de vin Robert Parker, Robert Parker’s Wine Advocate (RPWA), par le guide Michelin. Retour sur cette actualité brûlante.[/url]




Robert Parker a longtemps déploré que vin et gastronomie soient dissociés par les critiques spécialisés. Mais voilà que le rachat des 40% de sa société RPWA par Michelin en ce début du mois de juillet vient démontrer que ces deux univers sont faits pour s’entendre. Pour ceux qui l’ignoreraient encore, le critique américain s’est rapidement fait un nom au début des années 1980 en attribuant des notes sur 100 à des vins dégustés à l’aveugle. Depuis, elles influencent les gens du monde entier au moment de leurs achats. Et qui ne connaît Bibendum, mascotte du leader du pneumatique Michelin ? Pour l’anecdote, cette société a réalisé un formidable coup de communication en lançant son premier guide de tourisme gastronomique en 1936…. Année qui a marqué le droit des premiers congés payés. Depuis, le guide sélectionne les meilleurs restaurants et hôtels de 28 pays et met en lumière les nouvelles tendances et talents culinaires. Une belle initiative qui incite à les découvrir… en voiture !

Aujourd’hui, les deux mastodontes épicuriens unissent leurs forces et leur notoriété par cette transaction, dont le montant et l’identité des actionnaires n’a pas été divulgué. Déjà collaborateurs depuis 2016, ils réalisent ensemble les guides Michelin de Singapour, de Hong-Kong et de Macau. Ils organisent aussi des dîners concoctés par des chefs étoilés, mariés à des vins soigneusement sélectionnés par l’équipe de Robert Parker. Il n’empêche, cette nouvelle acquisition permettra au groupe français d’accroître considérablement sa notoriété et ses actions de communication sur de nouveaux marchés comme les Etats-Unis et l’Asie, pôle de plus en plus attractif comme le prouvent les chiffres croissants d’importations de vin. Par ailleurs, si le guide rouge reste une icône dans l’esprit des gourmets, son tirage est à la baisse avec 150 000 exemplaires édités en 2016, contre quelque 500 000 dans les années 1990. Digitalisation oblige, cette contraction des ventes est compensée par les 15 millions de visites annuelles sur le site Michelin restaurants. Michelin compte donc profiter des quelque 40 000 abonnés au contenu de Robert Parker.

Avec cet accord, les gourmands gourmets que nous sommes n’ont pas fini de voir les vins et la gastronomie valorisés aux quatre coins du globe. Et c’est plutôt une bonne nouvelle, n’est-ce pas ?


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