Il faudrait connaitre la nature de la brouille. Est-elle d'ordre financière, humaine, liée à des choix culturales, de vinif', des choix économiques, de management d'équipe, de choix de cuvées et donc de la proportion de sec-demi sec et moelleux à faire ?...etc.
Effectivement, les Hwang peuvent avoir beaucoup de raisons d'être mécontent, tout comme Pinguet et Budd ont leur motivations.
Le premier millésime sans Pinguet est quoi, 2012? Vous pensez vraiment que l'équipe d'Huet, avec certainement des petits Padawan qui ont attentivement regardé faire Pinguet pendant des années, a foiré ce millésime, a dénaturé l"oeuvre Pinguet", massacré le "terroir"? Je doute un peu mais peut être suis-je naif.
Bien que j'ai trouvé le Haut Lieu 2012 peu conforme avec ce que je connais d'Huet ( mais n'est-ce pas l'effet millésime ou sa grande jeunesse? ), il m'est difficile d'apporter un début de jugement, ayant plus d'affinité et de recul avec le Mont par ex.
Encore une fois, peut être que les Hwang veulent virer à 90° et développer une marque internationale en taquinant des goûts moins en prise avec ce que Pinguet et ce que Vouvray apportaient aux vins....mais peut être s'agit-il d'une brouille purement humaine sans que la démarche vigneronne n'ait changé d'un iota. Si M.Pinguet et La Hwang family veulent venir s'expliquer sur Buveursdetiquettes, je pense qu'ils seront bien reçus
Je passerai au domaine au printemps pour examiner ça de plus près, sauf si en tant que grand critique indépendant, on me refuse le crachoir