Frédéric B. a écrit:JJ (tu permets que je t'appelle JJ? ),
Comment as-tu vu fonctionner cet accord? Quels arômes pour toi se répondaient?
J'avoue que sans l'avoir testée, c'est une association qui ne me parle pas beaucoup...
Il faut dire aussi que je ne suis pas un grand fan des Lambrusco (mais peut-être n'en ai-je pas bu de bons?), cette effervescence et ce sucre ne sont pas mes amis... (l'impression de boire un champagne rosé demi-sec...)
Bien entendu pas de problème pour JJ, tu m'as reconnu ?
On ne va pas passer une heure sur le Lambrusco, mais c'est un vin que j'aime bien.
Celui-ci est sec, sans beaucoup de sucre résiduel et exprime surtout un bouquet de fruit et de rafle. Et il y a la couleur ! quelle merveille.
Sur les chataignes grillées, il y a un contraste physique entre le sucré pâteux et l'amertume du grillé d'un côté et l'acidité fruitée et le pétillant de l'autre.
C'est plutôt réussi à mon avis. Mais je peux comprendre que tout le monde n'aie pas une histoire personnelle avec le Lambrusco.
En ce qui nous concerne, notre histoire remonte à un "tue-cochon" historique dans la campagne non loin de Modena, quand nous avons attaqué le Lambrusco à 9h du matin avec des piadine fourrées au culatello et au fromage. Ce n'était que le début d'agapes arrosées au Lambrusco d'un bout à l'autre de la journée (vin du propriétaire, meilleur que celui du commerce, mais on n'en boit que si les amis en apportent, alors il faut des amis !). Le Lambrusco se boit très bien quand on mange la tête de porc au sortir de la marmite qui chauffe sur des bûches dehors dans la neige, très bon aussi sur la grillade cuite aussi dans la neige, sur les pieds de porc rôtis dans la cuisine bien chaude, sur les ciccioli, sur la pasta al ragu, etc ... Après ça, bien sur, j'ai une certaine complicité avec ce vin, mon épouse ausi je dois dire.
Voila mon histoire Docteur, c'est grave ??
JJ
JJ