Montrose 2002Un vin dégusté sur quatre jours (parallèlement à Léoville-Barton 2002) et qui fut en perpétuelle évolution.
Débouché vendredi soir pour être épaulée samedi midi, le vin, à ce moment-là , était peu disert...
La robe semblait légèrement plus évoluée que celle de Barton, le nez était encore sur des notes de torréfaction, ne laissant que peu de place au fruit.
Dimanche, le vin s'était considérablement amélioré mais je restais quand même sur ma faim...au vu de l'étiquette
.
Les arômes de torréfaction, d'élevage semblent s'être presque estompés mais le fruit est encore en retrait. Ce qui est rassurant, c'est la belle matière du vin, son "jus" et son tonus en bouche.On sent qu'il y a quelque chose dans ce vin mais qui demande encore à patienter. La finale, inexistante ou presque la veille, est un signe qui ne trompe pas car elle s'établit par pallier en bouche.
Le lundi, le vin est encore meilleur (ce qui en dit long sur son potentiel) et, ô surprise, dégage de belles notes de cerise noire. Le fumé a définitivement remplacé la torréfaction. La dernière impression est donc largement positive.
En conclusion, une expérience enrichissante avec ce vin, en le dégustant sur plusieurs jours. Je reconnais que, si cette bouteille avait été sortie de cave et juste épaulée voire carafée quelques heures avant dégustation, elle aurait fait un bide.
Bref, encore une fois, j'ai pris une leçon de patience et d'humilité.
Adishatz,
Franck.