La Louvière, rouge, 2000Dans la continuité des autres bouteilles, celle-ci fait pâle figure.
Dégagée à l'épaule la veille.
Au nez, on sent inévitablement que nous sommes en Graves avec des notes caractéristiques de gravier, de terre mouillée. J'adore.
Le vin est dégusté au cours du repas(charcuterie, magret...bref, du local et du bon
).
En bouche, ça sonne un peu creux. J'avais le souvenir d'une délicieuse mâche, d'un joli fruité mais là , plus rien ....ou si peu.
Certes, en cherchant bien, on a encore du cassis, l'équilibre n'est pas magistral mais ça se tient encore.
La finale est courte.
Bref, je suis déçu, mais analysons : c'est un des rares vin que je peux suivre sur plusieurs bouteilles.Les trois premières furent toutes bonnes avec une réelle montée en puissance; alors, qu'en déduire ? problème de bouteille ? j'en doute; fermeture du vin ? j'en sais rien; je penserais personnellement pour une évolution sur des arômes tertiaires, mais pas encore totalement définis (on a le cul entre deux chaises actuellement), ce qui m'amèneras à n'ouvrir les prochaines que dans 2/3 ans.
Adishatz,
Franck.