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[FGsuperfred]

saint-émilion premier grand cru classé B
goutés :
2000 : gros potentiel, encore fermé mais gros volume (gouté au chateau en 2003)
1998 : notes de fruits noirs (cerise), de sous-bois et de cuir (??), finale longue attendre 5/8 ans (2002)
1990 : notes de cerise et de prune, sous-bois et cuir, gros volume en bouche mais à mon, sens un poil inférieur au 89 (finale moyenne) 2005
1989 : bouche énorme de volume, grasse et équilibrée de structure encore présente, finale très longue double-miam (10/2006)
1988 : encore un peu austère, notes de groseille, finale assez tannique attendre 3/5 ans encore !!! (2003)
1986 : assez tannique, notes de cassis et de cerise, sous-bois, grosse finale très longue miam !!! (2003)
1985 : gros fruité de cassis et de cerise, notes de cuir, finale très chaleureuse mais moyennement longue double-miam !!! (2004)
1983 : très évolué, robe orangée, beau fruité de framboise qui s'estompe après quelques minutes dans le verre à boire.... (2002)
1982 : jolie structure toute fine et presque fondue, fruité de cerise encore très vivant, complexe, d'une très longue finale, je ne serai pas surpris qu'il soit encore parfait dans 30/40 ans tellement l'équilibre est impeccable !!! (4/2006) PS : à l'époque en prenant la "notation parker" je lui avais mis 98+...

[Didier]

Surprenant de voir cette rubrique presque vierge....

Millésime 1952

Bouteille bue chez un ami qui possède quelques trésors de ce calibre et qui sait se montrer très généreux....
Malheureusement cette bouteille a été carafée, ce qui a sûrement été quelque peu préjudiciable aux arômes de ce vénérable breuvage.

Néanmoins le vin est bien vivant, la robe n'est pas encore vraiment déclinante et montre toujours une belle intensité. Le nez et la bouche sont parfumés sur des arômes secondaires et tertiaires ; les tanins sont polis, ronds, soyeux. La douceur emplit la bouche sans déséquilibre ou sensation de déclin (pas de notes de rancio...). La longueur est correcte.
Il y a encore du vin pour une bouteille de 68 années...
Belle expérience gustative quoi qu'il en soit.

[Winemega-Alain]

Il y a encore du vin pour une bouteille de 68 années...
Belle expérience gustative quoi qu'il en soit.

68 années?
J'ai un bon pote de 1952 qui doit se dire qu'il a complètement zappé l'année de sa retraite!

Mes derniers souvenirs dans ce millésime remonte à un Mouton 52 encore bien vaillant. Mais c'était il y a environ 15 ans..

[Didier]

64.... Evidemment.
Il y a au moins un des potaches qui suit... Très bien Alain!

[Ardennais]

CHATEAU CANON 1erGcc B 2006

Bouteille amenée par un ami pour un repas dans un petit restaurant qui accepte qu'on prenne sa boisson, vraiment sympa

Robe qui commence à brunir sur le disque . Nez sur la résine de pin, un peu balsamique , fruits cuits.
Bouche toute en onctuosité et finesse. Un peu de truffe, menthol, fruits rouges cuîts, tabac, café acidulé. Ce n'est pas un monstre de puissance, mais c'est d'une grande longueur sur la finesse. Belle découverte. Tanins enrobés.

Déjà très abordable, malgré sa jeunesse

Dernière bouteille de vin rouge avant un long voyage ou nous ne mettrons que du champagne dans les bagages

Hervé

[Thierry Debaisieux]

Merci pour cette note, Hervé.
Bon voyage et bonnes dégustations de Champagne pendant celui-ci.

Amicalement,

[Vitis Concilium]

Nez sur la résine de pin, un peu balsamique, et fruits cuits.
La bouche est effectivement onctueuse, mais je ne parlerais pas de finesse. On retrouve un élevage luxueux accompagné d’arômes de menthol, cave à cigares et fruits noirs cuits. C'est bien fait. Ça peut être débouché dès aujourd'hui et n'en sera que meilleur d'ici 4 ou 5 ans.
Le hic ce sont les fruits noirs cuits. C'est trop riche. C'est techniquement irréprochable, mais est-ce que j'ai envie de me resservir? Pas vraiment.

[Patrick]

En même temps réussir à avoir une jolie maturité en 2006, c’était plus du domaine du tour de force que de l’erreur d’interprétation du millésime…
« buvons les vins pour ce qu’ils sont, pas pour ce que l’on aimerait qu’ils soient ».Avec le temps je ne peux m’empêcher de penser qu’il faut les prendre comme ils sont…surtout quand un vin dépasse le cadre d’un millésime un peu étriqué.

[Vitis Concilium]

Patrick,

Je n'ai pas goûté assez souvent les vins du Château Canon pour pouvoir dire qu'il s'agit d'un style de vinification délibérément choisi par sa direction ou d'une tentative de sauver ce qui pouvait l'être dans ce millésime difficile. J'adorerais adhérer au « buvons les vins pour ce qu’ils sont, pas pour ce que l’on aimerait qu’ils soient », mais dans le cas présent on parle d'une bouteille qui se vend autour de 125€. On ne va pas, ici, rouvrir le débat sur le prix des vins, mais j'avoue m'être senti désolé pour la personne qui avait fait cet achat.
Il est des années où il vaut mieux faire un bon second vin (compte tenu des attentes qu'ils peuvent susciter) plutôt que de sortir un GCC à tout prix et qui a terme ne fera qu'écorner l'image de celui-ci. Enfin, ça n'est que mon humble avis (qui inclut la conscience de ne pas avoir connaissance des impératifs financiers de ce château).

[Patrick]

Un prix n’a jamais véritablement déterminé un niveau de qualité. Cela serait trop simple. Mais tout de même il me semble que vous avez apprécié ce vin en lui trouvant même du potentiel pour qu’il vieillisse encore quelques années harmonieusement.
Vous êtes - naturellement - libre de vos choix et opinion, je ne faisais que vous dire que la maturité en 2006…il fallait être un sacré bon vinificateur pour la capter.