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Comprendre le vignoble de Vosne Romanée:Villages et premiers

Messagepar Patrick » Dim 23 Juin 2019 09:59

Vosne Romanée

Ecrit Par Patrick Essa - Vigneron Ă  Meursault - 2019



Avertissement liminaire: ce texte, comme l'ensemble de ceux mis en ligne sur ce site, n'est pas une compilation d'informations antérieures provenant d'autres sources, il est l'expression originale d'une analyse personnelle qui croise savoirs de terrain, dégustations régulières depuis plus de 25 ans et expériences de vinifications. Les seuls éléments effectifs sur lesquels je m'appuie proviennent de savoirs géologiques et/ou historiques publiés par des chercheurs et scientifiques uniquement. Voir la bibliographie mise en ligne.

Une ancienne tradition orale positionne la commune comme la " perle de la côte ", une manière de signifier que ses vins sont au cœur d'un écrin formé par l'ensemble des grands crus du Nuiton et qu'ils passent pour être d'une rare élégance en même temps que d'un brillant... aveuglant. Cette perle là est sans aucun doute d'une eau pure et elle n'a cessé de fasciner les dégustateurs depuis le moyen âge. "Il n'est de vin ordinaire en cette commune" disait-on même si à l'observer de plus près il est permis de signifier que tout ce qui y brille ne possède pas la valeur de l'or. Ce que l'on pourrait imaginer lorsque l'on constate les prix stratosphériques que l'ensemble des vins produit atteignent aujourd'hui.

Qu'en est-il au juste de la réelle qualité de ce finage si l'on fait abstraction des mythiques grands crus qui lui appartiennent. Y a t'il une vie hors la Romanée Conti? Peut on considérer que cette minuscule parcelle résonne sur tous les crus environnants, des limites de Nuits aux mûrs du Clos de Vougeot? Personne ne semble s'être préoccupé de définir de réels paliers qualitatifs en modérant justement les qualités "agrologiques" des différentes parties de terroir qui la compose. Non, Vosne dans les écrits "historiques " - Lavalle, Danguy et Aubertin , Rodier, Bazin - semble toujours unique, depuis le dessus des Malconsorts au bas des Genaivrieres alors que les parties basses de Gevrey ou du Clos-Vougeeot ont toujours eu des détracteurs et essuyé des critiques parfois sévères. Curieux au fond!

Un certain nombre d'éléments plaident en faveur de cette commune pour expliquer sa notoriété actuelle.

En premier lieu une histoire complexe qui mêle au fil des siècles de nombreuses familles nobles et bourgeoises ou encore en possession de charges parlementaires. Le Chambertin a eu son Jobert de Chambertin, Vosne aura une succession de dynasties familiales exceptionnelles. Les Croonembourg, Conti, Ouvrard, Liger-Belair,Marey-Monge, Duvault-Blochey, Camuzet, surent tous communiquer avec génie sur ses terres d'élite. En ancrant la légende au fil des siècles cette commune vit son statut se décupler au point de dépasser les noms qui sonnaient plus haut que le sien au Moyen Âge. Vosne est une commune qui progressivement à partir du 18 ième siècle forge sa légende face aux Musignys, Vougeot et surtout Chambertin.

En second lieu Vosne a su agréger habilement au fil des décennies des terroirs pour dessiner des crus suffisamment large pour être diffusé. À l'exception notable de la Romanée-Conti et de la Romanee - dont on envisage même parfois qu'elles étaient liées jusqu'au 18 ième siècle - on a dans le courant du 19 ième siècle largement "redécoupé" les crus pour en augmenter sensiblement la surface. On a également beaucoup plus récemment "surclassé" La Grande Rue en l'adoubant grand cru alors que ces vins n'étaient pas - de l'avis ne nombre d'observateurs - à la hauteur de ce rang ultime. Il est historique de considérer que La Tâche a été multipliée par 7 en englobant la plus grande partie des Gaudichots, que les Véroilles sous Richebourg ont rejoint Richebourg pour le doubler et que les Echezeaux Du Dessus ont été décuplés pour passer d'à peine 4 hectares à près de 35! Il est non moins historique d'observer que ces parcelles joignantes ont été vendues avec le nom de leur illustre voisin durant tout le 19 ième siècle.Dans les années trente du 20 ième siècle les usages loyaux et constants furent ainsi "naturellement" appelés à la rescousse pour entériner des décisions de justice qui au final s'avèreront généreuses. Bien sûr l'ensemble de ces sols sont d'excellentes - voire formidables en quelques endroits - qualité, mais aujourd'hui, à l'heure où le vignoble de Côte d'Or communique sur l'antériorité et la permanence de ses climats, cela permet d'affirmer que chaque époque sait s'accommoder des circonstances. Pendant ce temps en revanche Chambertins et Clos de Tart ne changeaient pas d'un are et le Clos de Vougeot préservait son unité morphologique grâce à ses mûrs. Il y aurait d'ailleurs une juste analyse à réaliser sur ses climats qui s'étirent au gré de l'histoire, cela en relativiserait à bon escient leur valeur potentielle. Mais c'est sans aucun doute un autre débat.


Vient ensuite la commune de Flagey, contre Gilly dans la plaine, s'est effacée - ou plutôt a été incluse - de longue date au bénéfice de Vosne. Son finage étroit forme une langue circonscrite entre Vosne au Sud et Chambolle et Vougeot au Nord et le coteau y est assez similaire aux crus Vosniers. Ainsi les Echezeaux, Grands Echezeaux et Beaumonts (pour partie) ne sont point cadastralement Vosniers mais "de Flagey". Une extension aussi naturelle que bien réfléchie qui a permis la diffusion de quantités de grands crus, premiers crus et villages sous une bannière célèbre qui y a aussi puisé une grande énergie vitale: 45 hectares de grands crus! Soit plus de 65% de leur surface total. Excusez du peu.

Enfin il est absolument évident que cette bande de terre rectangulaire se situe sur une zone morpho-géologique idéale pour l'expression du pinot noir. Une exposition au levant, un coteau fort pentu et assez élevé coiffé par une végétation rase, des sols argilo-calcaires marqués par des argiles à très larges feuillets, une influence éolienne provenant de deux petites combes sèches qui assurent une bonne ventilation aux fruits. Ce sol sombre plus ou moins chargé d'oxyde de fer et fort pierreux en sa partie sommitale concentre toutes les qualités qui permettent au noirien de mûrir selon une maturité aboutie excluant la pourriture et les degrés trop faibles ou trop généreux. Vosne n'est à l'évidence pas une terre touchée du doigt divin, cette image simpliste finit en raison de sa rémanence livresque par être aussi vaine que ridicule, mais un lieu de naturel équilibre pour un cépage qui ici réussit - à son meilleur - à mettre de côté sa "variétalité" pour développer des notes mêlant fruité complexe et "floralité" sous jacente d'une originalité unique. Là se situe sans doute la capacité hors norme de ce finage et de ses crus.

Les Vosne Romanée de niveau "Village":

Le vignoble de l'appellation village est essentiellement situé en pied de coteau là où les sols sont un peu plus profonds et au dessus des crus sur des zones parfois très pierreuses incorporant des sables éoliens et des calcaires durs en décomposition.

Le secteur haut: Le meilleur et le plus racé est sans conteste Les Barreaux car il puise au dessus de Cros Parentoux et Richebourg une race Vosnière évidente qui le rapproche d'un premier cru. Sur le dessus du coteau, les dessus de Malconsorts, Champs Perdrix et Damaudes lui ressemblent mais n'en ont pas je crois toute la profondeur. La Combe Brulée est peu chargée en oxyde de fer, très caillouteuse et repose sur un sol maigre et solaire, elle livre un vin peu puissant, peu coloré mais très fin et d'une fluidité étonnante. L'esprit Chambolle s'en dégagerait-il? Je l'imagine!


Le secteur Bas: il commence au Sud par une sorte d'enclave sur le coteau de Nuits qui le surplombe. Zone inclinée en forme de cuvette vers le Sud, les Réas et Raviolles reposent sur des terres plus lourdes, plus collantes qui donnent toutefois des vins profonds. Les Jacquines, Croix Blanches et Dessus de la Rivière ne sont quasiment jamais isolés et participent souvent des belles cuvées "rondes" d'assemblages. Ces lieux-dits sont un peu plus fermes et denses que ceux des dessus, ils n'en ont pas le raffinement mais vieillissent bien.

La partie Nord qui termine le lieu-dit Réas est plus élevée et constitue le premier cru Clos des Réas qui forme un triangle sous Les Chaumes. La zone médiane des villages du bas inclut les Communes et les Genaivrières ces deux climats dont le dessus est encore assez incliné vers le levant sont fort intéressants, le bas, plus frais, quasi plat et souvent dans les brouillards est parfois gélif et les vins qui en sont issus y ont moins d'ampleur mais ils sont bien mieux lotis que les Saules et le Pré de la Folie, des secteurs en contre bas de la nationale qui ont vu d'importants dégâts occasionnés par les gelées ces dernières années.

Au dessus de ce secteur les petits clos communaux - Clos du Château, Clos Goillotte, Clos Frantin - et le bon La Colombière plus argileux qu'eux sont sans doute au niveau de qualité des meilleurs lieux-dits villages qui, en majorité, sont regroupés entre le Clos de Vougeot et le Nord de Vosne sous les premiers et grands crus. Ce sont le bas des Quartiers de Nuits, les Violettes, et les Hautes et basses Maizières. Souvent isolés ces lieux-dits comptent parmi les meilleurs "villages" de pied de coteau du Nuiton.Ils sont largement situé sur le finage de Flagey.

Il subsiste de manière fort originale un minuscule îlot de blanc dans les Violettes, une tradition ancienne que le domaine Bizot perpétue et qui est à ma connaissance le seul blanc issu d'un finage ayant droit à l'appellation Vosne mais déclaré en Bourgogne car il n'est point d'existence légale en Vosne Romanee " blanc".



Vosne-Romanée Premiers Crus:



Si le finage de Vosne Romanée possède nombre de grands crus mondialement célèbre dans le milieu des amateurs de vins, ses premiers crus sont tout aussi courtisés et se vendent souvent aussi chers que les meilleurs premiers crus de la Côte. Je crois en fait qu'il s'agit du niveau de classement qui commence à déterminer la vraie valeur de ce finage.

En effet si les villages peuvent être de bon niveau selon l'endroit d'où ils proviennent, les premiers crus sont quasiment tous au sommet de la hiérarchie du Nuiton. Plus rares à trouver que les grands crus car leur surface totale est plus restreinte, ils n'ont quasiment aucune unité morpho-géologique car on les retrouve en pied de coteau, entre les grands crus, en dessous d'eux ou encore au dessus! Curieux positionnements qui sont en fait dictés autant par l'histoire des usages "loyaux et constants" et les regroupements asociés à des parcelles de grands crus que par les choix de classer en fonction des valeurs potentielles de ces terres.

Je n'ai jamais eu l'impression de boire un cru issu du finage de Vosne à l'aveugle comme on pense à un vin de Chambolle à la première gorgée avalée pour ensuite essayer d'en chercher le cru. Non, ces crus sont très singuliers et Beaumonts ou Suchots résonnent hauts et forts sur leur simple nom et ressemblent surtout aux grands crus qu'ils bordent. Toutefois si l'on devait faire émerger un caractère commun à ces vins d'exception, je dirais qu'à leur meilleur ils associent puissance de constitution à velouté tactile.


Pour les discriminer entre eux j'observe une règle simple qui tient compte de leur position sur le coteau en les associant deux à deux:

Les Chaumes et le Clos des Réas: non loin du bord Nord du finage de Nuits Saint Georges sont deux crus faiblement inclinés vers le levant placés sur des terres brunes argileuses, assez collantes. Le Clos est en général mieux considéré que les Chaumes mais il est pourtant contigu de la partie basse des Chaumes qui est en moyenne la moins bonne du climat! En effet le haut des Chaumes est plus pierreux, calcaire et moins argileux, il donne des vins plus profonds et consistants. Comme en de nombreux endroits les producteurs ayant la charge des crus sont à l'origine d'une part de leur renommée et dans le Clos des Réas qui est un monopole du domaine Michel Gros depuis 1860, la signature a largement bonifié le climat.

Ce Clos de 2.2 ha est composé de terres profondes argilo-calcaires entremêlées de marnes de l'Oligocene. C'est un vin plaisant et raffiné qui est dans une zone qui mûrit précocement en livrant des raisins gorgés de sucs. Accessible jeune, il sait aussi vieillir avec bonheur et il me fait parfois penser aux Boudots de Nuits... Pas si éloignés.

Chaumes est en sa partie haute plus racé et séveux et commence à annoncer la densité de La Tâche au dessus de lui. Mais il n'en a pas toute la puissance. Il vaut en général mieux que sa réputation locale. Sa chance est d'avoir deux producteurs de renom qui ont des parcelles situées aux meilleurs endroits: Méo-Camuzet et Liger-Belair.

Malconsorts et Gaudichots: si les Gaudichots encadrent en haut et en bas la Tâche dont ils devraient sans doute faire partie si l'on était logique, ils n'ont guère d'unité tant leur position conditionne leur expression. Recherché surtout car l'amateur imagine boire une Tâche à moindre prix, mais les parcelles n'en ont pas la tenue.

Malconsorts est un des crus les plus homogènes de Vosne et, à bien des égares, digne d'un cru de très haut vol. Sans doute même est-ce le bloc le plus qualitatif du finage premier cru tant il partage l'excellence de la " nouvelle Tâche voisine" qui a englobé la quasi totalité des Gaudichots. Ce parfait rectangle de mi-pente donne des vins puissants et épicés, longs à se faire mais toujours raffinés et aériens. Il est beaucoup plus élégant que Petits Monts et Beaumonts et sa valeur est indiscutable. Je le tiens pour l'un des trois meilleurs premiers crus potntiels du Nuiton, à l'égale du Clos Saint Jacques et des Amoureuses. Comme eux il représente une entité suffisamment vaste et homogène pour être produit depuis des temps immémoriaux en quantités suffisantes sur une qualité exceptionnelle. Ainsi vont les crus majeurs de Bourgogne, ils ne peuvent exister que sur plusieurs siècles avec une permanence liée a leur excellence. Ce cru doit beaucoup à la famille Cathiard qui le vinifie sur plus de 70 ares depuis le début des années 70. J'ai également bu des Malconsorts du Clos Frantin d'une étourdissante puissance.

Reignots et Petits Monts: "Petits" Monts n'a jamais eu une forte notoriété alors qu'il est placé idéalement au dessus du vrai Richebourg. Le dessus y est moins parfait mais sa partie basse devrait donner sur son sol calcaire de mi-pente des vins hors normes. Je n'en ai jamais bu de meilleurs que chez les sœurs Gerbet qui savent en tirer un vin délicat et parfumé avec une race florale très Vosnière.

Les Reignots ont longtemps été vinifiés pour leur plus large partie par le domaine Forey pour la maison Bouchard père et fils. Le domaine Liger-Belair qui a repris ces vignes ( 70 ares )à l'orée du vingtième siècle produit ici un vin très puissant, sombre et parfois sauvage qui ne va pas forcément dans le sens des images gustatives associées à la commune. C'est pourtant un formidable cru de tension et de muscle.

Cros Parantoux et Brûlées: si Brûlées est plus vaste et se décompose en Brûlées et Combe Brûlées, la notoriété actuelle la plus affirmée va vers le petit Cros Parantoux. Cru mis en lumière par Henri Jayer, il est devenu mythique entre les mains de Rouget et Méo. Les bouteilles peuvent atteindre des prix stratosphériques et chacune d'elle semble être un hommage à l'opiniâtreté de feu maître Jayer. Terres incultivables sous leur forme actuelle avant que les bâtons de dynamite ne les arasent, l'endroit remanié livre depuis moins de 50 ans des vins sensuels, profonds et aussi incroyablement émouvants que les Romanées. Preuve s'il en est que le génie bourguignon est aussi celui de l'homme et de sa vision ambitieuse du progrès et de l'évolution.

Les Brûlées sont souvent le cru le plus solaire de la commune avec un côté épicé décadent qui n'est pas sans rappeler le glorieux Richebourg voisin surtout dans sa partie Sud. Je crois qu'il est au niveau du dessus des Suchots et au niveau des Malconsorts, et... c'est celui de tous que je préfère. Je crois ne pas être le seul...

Suchots et Croix Rameau: la minuscule Croix Rameau se situe au pied de la Saint Vivant sur sa partie Nord. On déguste peu ce vin qui est essentiellement produit par le domaine Coudray-Bizot qui le vend parfois au négoce. Lamarche et Cacheux en font en moyenne trois pièces chacun, il est donc fort rare et constitue avec le restant des Gaudichots - non classés en Tâche - le plus petit des premiers crus de Vosne. Une curiosité de belle tenue qui n'est pas sans évoquer son illustre voisin mais avec moins de finesse.

Les Suchots étaient autrefois composés de deux lieux dits et la partie haute se nommait Grands Suchots. Indiscutablement il s'agit de la meilleure partie du cru qui a ici, entre Brûlées et Echezeaux, la classe d'un grand cru. Ce secteur est d'ailleurs bien souvent supérieur aux grands crus sis sur Flagey. Alors pourquoi ne pas l'avoir classé sur la plus haute marche? Simplement car sa partie Sud qui va du chemin de Flagey au cimetière forme une cuvette qui collecte naturellement les eaux du secteur. Un envers regarde le Nord et l'endroit verse au Sud, et au milieu coule parfois une "rivière". Les anciens ont été ici fort sages mais leur zèle a aussi exclu la partie Nord du climat qui est plane et absolument remarquable pour générer des vins bouquetés, fins et d'une sensualité qui évoque la Vivant. Suchots est donc vaste, morcelé et complexe. Osez ceux de Arnoux-Lachaux ou Confuron, ils vous éblouiront à coup sûr.

Beaumonts Hauts et Beaumonts Bas: la majeure partie du cru est sur Flagey mais une partie haute est encore sur la commune de Vosne. Cru altier et parfumé, il est toujours d'une exquise finesse en même temps que d'une énergie étonnante. Le Bas est fort proche du niveau des Echezeaux et ses notes de mûre et e ronce sont réellement prégnantes. Le haut donne les vins les plus féminins et droits sur des acidités un rien plus franches.

Les Rouges et En Orveaux: deux petits crus aux confins Nord de la commune de Flagey. Exclus des Echezeaux car plus frais, ils donnent des vins assez similaires avec plus de finesse pour les Rouges et plus de rusticité en Orveaux. Ils sont proches de Chambolle mais curieusement je ne retrouve jamais ici le soyeux de texture qui caractérise ce glorieux voisin. Ils restent de bon niveau et se vendent moins chers en général que les autres crus.
Patrick
 
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