J'ai lu l'article d'Antonin Iommi-Amunategui... j'en retiens surtout la phrase suivante :
"« Un jour j’en ai eu assez de tailler des pipes à Pinocchio » (rapport aux vins trop boisés), explique encore une amatrice de vins naturels, accoudée à la barrique de la Quincave (Paris VIe)…"Des propos de comptoir donc (idées reçues, vulgarité, boboïtude scabreuse et sans fond...), dans un français approximatif de surcroît. Mais si on me dit qu'on peut facilement brancher les nanas dans les bars "natures" branchouilles de Paris, alors je fonce.
Finalement, à prendre au dixième degré, je me suis marré en lisant cet article grotesque (certains commentaires sont à se pisser dessus).
Par contre, des grands vins "natures", cela existe, en tout cas à mon goût : les Morgon côte de Py de Foillard (2005
exempli gratia) ; le Fleurie Ultime 1999 en magnum d'Yvon Métras dégusté l'année passée lors d'une soirée entre amis (dont certains sont connus sur le net pour ne pas être tendres) a simplement provoqué un grand silence de respect et de plaisir. Certains vins de Claude Courtois, comme la cuvée Quartz (sauvignon) 1998 m'a laissé un souvenir très plaisant, quoique très typé. Idem avec le blanc du Casot 1999 de Casot des Mailloles, pour moi l'un des plus grands blancs du sud dégustés, dans un style certes à part mais pas déviant.
Pour peu, ça me donnerait soif... mince, pas de vins "natures" à la maison par ce temps estival !