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De tout et de rien, du moment que ça parle de vin.

Michel Chasseuil, toqué des vins

Messagepar Jean-Pierre NIEUDAN » Lun 22 DĂ©c 2008 19:27

Parfois, Michel Chasseuil ne répond pas au téléphone. Pas la peine d'insister. Il est dans sa cave, à classer un nouveau millésime d'exception, parmi ses 20 000 grands vins. Ces temps-ci, il fait installer un nouveau système de sécurité qui viendra s'ajouter aux radars et autres portes blindées qui protègent déjà son trésor. De l'avis de tous les puristes, Michel Chasseuil, 67 ans, possède la plus belle collection de vins rares au monde. L'endroit, charmant, ne paie pourtant pas de mine, entre Poitiers et Niort. Une vieille bâtisse familiale qu'il a retapée de ses mains, trois calèches d'un autre temps entreposées dans le garage, quelques faisans et paons qui se promènent dans une volière...

C'est sous terre qu'il faut s'aventurer. Après avoir parcouru les 10 mètres d'un tunnel voûté, on atteint une sorte d'éden. Caisses de vin à perte de vue, éclairages à l'ancienne, grille forgée. Et ces chants grégoriens qui emplissent l'air, constamment régénéré par un ingénieux système de ventilation qui va se perdre plus haut, parmi les faisans. "J'ai tout construit moi-même, sourit Michel Chasseuil. Deux mois, nuit et jour."

Cet homme aime la vie. Les femmes, les voyages. Et donc le vin. "Mais je n'en bois pas trop quand je suis seul, dit-il. Le vin, ça se partage. Ici, je vis comme un moine." Il a certes un fils, qui s'occupe du vignoble familial, dans la région de Pomerol. Mais siroter un Château d'Yquem 1811 en solitaire, 40 000 euros à petites lampées, ça ne le tente pas.

Drôle de monastère, tout de même. Où les liqueurs et spiritueux racontent l'histoire. Ici, une bouteille de Marie Brizard 1912, avec ses paillettes d'or, unique exemplaire rescapé du naufrage du Titanic. Là, un Siracusa 1850, "un vin qui n'existe plus", un whisky Macallan 1938, "la Rolls des whiskeys", un porto daté de 1735, une fine champagne 1805 en provenance directe de la cave de Napoléon 1er. "Je viens ici, à minuit, voir mes petites reliques, raconte le collectionneur. Je retrouve alors la paix de l'âme." Michel Chasseuil se penche, ouvre une caisse rectangulaire. "C'est un beau bébé, ça, lâche-t-il en exhibant un Imperial de Château Petrus 1985. Je les caresse, mes bouteilles." Il a des manies de mère de famille, tout est soigneusement ordonné, rangé, étiqueté.

On s'amuse à contempler les dégradés de couleurs des Château d'Yquem à travers les siècles, ils tirent vers un bel acajou dès qu'ils se font centenaires. Il faudrait égrener tous ces noms prestigieux, ces appellations pour lesquelles bon nombre de milliardaires se damneraient. Château Cheval Blanc 1947, Château Margaux 1900, Château Mouton-Rothschild 1945 en magnum, domaine de la Romanée-Conti 1921, Château Petrus 1914, Château d'Yquem 1811, sans parler de ce Prince Golitzin de 1897, extirpé des caves du tsar Nicolas II. "J'ai tous les millésimes exceptionnels, le fin du fin, dit Michel Chasseuil. Mon dernier rêve, c'est de dénicher une Romanée-Conti du XIXe siècle, ainsi qu'un Yquem 1847, c'est introuvable. Pas sûr, de toute façon, que j'aurais les moyens de me payer ces bouteilles."

Ce n'est pas là le moindre des faits d'armes de ce retraité. Il n'est pas riche. "C'est un combat de tous les instants contre les milliardaires, à l'autre bout du monde, qui cherchent les mêmes bouteilles", raconte-t-il. Armé de son seul fax et de son bagout, l'ancien ouvrier fait la nique aux puissants. Au point de s'attirer des ennuis. Il a eu la fâcheuse idée de devenir le mandataire de deux riches veuves. L'une lui léguera son vignoble, quitte à attiser les soupçons. L'autre l'accusera de lui avoir dérobé 329 bouteilles de son cru prestigieux.

Du coup, Michel Chasseuil a été, en 2003, mis en examen pour "abus de confiance". Faute de preuves, il a bénéficié d'un non-lieu en mai 2008. "Je n'ai jamais été condamné, dit-il, il n'y avait rien de frauduleux dans tout ça. Simplement, je ne me suis pas laissé bouffer par les riches propriétaires bordelais." Il épluche les catalogues spécialisés, s'incruste sur les listes des privilégiés ayant droit aux vins en primeur. Quarante ans qu'il passe sa vie dans les ventes aux enchères, qu'il visite les plus grands domaines. Il peut les relancer six ou sept fois, jusqu'à obtenir satisfaction.

"Il est persuasif, touchant et attachant, explique Marcel Guigal, le pape des côtes-du-rhône, et puis il a un flair infaillible." Récemment, il est allé rendre visite à Michel Chasseuil. "Et ce fut un grand choc, se souvient-il, de découvrir autant de raretés..." Il partage avec le collectionneur ce souvenir d'un réveillon mythique, dans un grand restaurant parisien, pour le passage à l'an 2000. Michel Chasseuil avait amené quelques-unes de ses plus belles bouteilles. Du pur bonheur en carafe.

Ce soir de Nouvel An, Michel Chasseuil a raconté sa vie au riche négociant, dévoilé ses secrets. Il a découvert l'art du vin sur le tard. L'enfance, au fond de sa province, c'était d'abord l'image de son père facteur, 43 kilomètres de tournée chaque jour, avec sa pèlerine qu'il fallait tordre les soirs de pluie. Puis il devint chaudronnier chez Marcel Dassault dès 1963. Des semaines de 56 heures, pour 390 francs mensuels. Michel Chasseuil fait ensuite le commercial, préposé aux ventes d'avions.

"J'emmenais les Belges ou les Libyens au Crazy Horse, ils finissaient saouls, ceux qui voulaient une gonzesse, je leur en trouvais une tous les soirs. Et, à la fin, ils allongeaient les millions..." Tant et si bien qu'à force de fréquenter les bons restaurants, il copine avec les sommeliers, apprend le vin. Et se paie sa première caisse de Château Dassault 1971, un grand cru classé dans le saint-émilion. Il quitte la société en 1989.

"J'ai investi mes 500 000 francs de prime de retraite dans le vin, dit-il. Que des grands crus, les cinq meilleures bouteilles dans chaque appellation. J'ai tous les Château Petrus de 1941 à 2005. Quand j'ai commencé à en acheter, la bouteille ne dépassait pas les 150 francs, c'est comme ça que j'ai pu me payer 4 caisses en 1982. Je pouvais me permettre des dépenses extravagantes pour moi, je n'avais plus de femme. Et puis les prix se sont mis à monter..."

Il a cessé d'investir en 2005. "Je suis au bout du rouleau, je n'ai plus de sous, mais je n'échangerais pas mes vins contre La Joconde." Il pourrait vendre sa collection, se retirer du circuit, et vivre de ses rentes. "J'ai dépassé mes rêves, assure-t-il. Je veux donner cette cave, la décréter patrimoine mondial de l'humanité. J'ai besoin d'un mécène, pour mettre en valeur ma collection, dans un beau bâtiment, à Saint-Emilion." Et, s'il devait mourir, le plus tard possible, il a déjà choisi sa dernière compagne de cercueil : une bouteille de côte rôtie, La Mouline, année 1978...

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Jean-Pierre NIEUDAN
 
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Re: Michel Chasseuil, toqué des vins

Messagepar Jean-Pierre NIEUDAN » Dim 22 FĂ©v 2009 13:34

Ancien vendeur d’avions de chasse, Michel Chasseuil plane depuis qu’il se consacre à sa cave, la plus belle du monde, avec 25 000 bouteilles d’exception

Ses amis l’appellent « le moine ». Il circule en charentaises dans la demeure familiale où il vit seul, au cœur d’un hameau introuvable entre Niort et Poitiers. Michel Chasseuil, 67 ans, est pourtant assis sur un trésor. C’est sous terre que les choses se passent. Dans la buanderie, une porte qui donne sur un escalier casse-gueule, puis une autre, lourde, et un tunnel d’une dizaine de mètres, étroit et voûté, que l’on franchit courbé. En chemin, Michel Chasseuil évoque les radars, alarmes et autres pièges qu’il a disséminés. Une grille en fer forgé et les caisses sont là, à perte de vue, bercées par des chants grégoriens, toutes classées comme les crus qu’elles contiennent. Plus de 25 000 bouteilles avec 5 000 références : la collection de vins rares la plus prestigieuse du monde. Ici, cinq magnums de légende : les ­Châteaux Petrus 1945, Mouton Rothschild et Cheval Blanc 1947, La Fleur 1961, Le Pin 1982. Là, un mur de caisses encore scellées de Romanée-Conti, de 1904 à 2005, une bouteille par année de production, dont la fameuse 1945. « Il n’y eut, cette année-là, explique ­Michel Chasseuil, que 300 bouteilles : la vigne avait été arrachée à cause du phylloxéra. Romanée-Conti, c’est seulement 1,8 hectare contre 11 pour Petrus. »

Au-dessus de tout ce mur, le magnum 1999 du même château, noté 100 points Parker. Couchés dans une vitrine, 60 Petrus qui se suivent, de 1945 à 2005. Manquent les années 1956 – où les vignes ont gelé – et 1965 et 1991 – où la récolte fut indigne d’être mise en bouteilles. Plus loin, du même Petrus, une caisse de 12 bouteilles depuis 1971, 9 magnums des millésimes les plus rares et l’impériale de 2005. On passe les margaux, montrachet, côte-rôtie et voilà tout Yquem, et Clos de Vougeot, dont les bouteilles mythiques de l’exceptionnelle année de la comète : 1811. Dans un coin, les crus rarissimes ou disparus. Royal ­Tokay Essencia de Hongrie 1901, portant le blason des Habsbourg à qui la bouteille a ­appartenu. Un Château Gruaud-­Larose 1865, acheté à un chercheur d’or qui en a remonté 200 bouteilles de l’épave du « Marie-­Thérèse », échoué en mer de Chine en 1872. Une caisse de 6 Margaux Bel Air 1850, capsules d’origine en étain, cru éteint, propriété du marquis de Pomereux. Deux bouteilles de cru de Syracuse 1850 (Sicile) et une de Klein Constantia (Afrique du Sud), deux autres vignobles ­célébrissimes et disparus.

"A 20 ans, je m’étais fait une petite cave"

Adolescent, Michel Chasseuil collectionne les minéraux, les ­oiseaux et les timbres. Son grand-père maquignon rapporte du vin de Chinon et du muscadet en barriques, que sa mère met en ­bouteilles. « A 20 ans, je m’étais fait une petite cave : ­côteaux-du-layon, bourgueil, ­saumur-champigny. » Il entre à 21 ans chez Dassault, chaudronnier pour les prototypes. A 28 ans, grâce à sa maîtrise de l’anglais et à son bagout, il est bombardé aux ventes d’avions militaires, pièces de rechange, radars, missiles et roquettes. Pour fêter l’événement, Michel Chasseuil s’offre son premier grand cru, une caisse de Château Dassault. « Mon boulot consistait à soigner les délégations. Je les emmenais surtout dans les très grands restaurants. C’est là, avec les sommeliers, que j’ai appris l’art du vin. »

Marcel Dassault lui dit un jour : « Il faut acheter ce qu’il y a de mieux, ce qu’il y a d’unique. Le reste, on le trouve toujours. » Dans les années 70-90, l’unique coûte entre 50 et 300 francs la bouteille. Aujourd’hui, entre 1 000 et 8 000 euros et de 15 000 à 50 000 euros le magnum, l’impériale ou le jéroboam. Michel Chasseuil achète dans les propriétés pour une bouchée de pain : en 1975, une caisse de Petrus vaut 500 francs. Il achète par caisses entières. Dans les ventes aux enchères, il est seul ou presque. Il se bat aujourd’hui contre des amateurs milliardaires. Il connaît les 250 collectionneurs du monde entier, son nom est sur toutes les listes réservées, dont celle de Screaming Eagle, « le » vin californien créé en 1990 dont une impériale s’est vendue 650 000 dollars.

Il quitte les avions Dassault à l’âge de 47 ans, décoré pour services militaires rendus. Il investit ses indemnités dans le vin. Il est comme chez lui à Massandra, en Ukraine, où il se rend chaque année. C’est la cave que le tsar Nicolas II, en 1894, demanda à son œnologue en chef, le prince Golitzin, de constituer. Un million de bouteilles dont 60 seulement sont encore frappées du blason. Lui, il en a 17, sur les 600 rapportées de là-bas, dans 300 références. Un madère 1837, la plus vieille bouteille de la cave de Massandra, un lacrima-christi 1897, cépage italien planté à Massandra, estimé à 35 000 euros. Un cabernet-sauvignon 1892, à 7 000 euros. En Allemagne, son ami s’appelle Egon Müller. Propriétaire de 5 ou 6 vins, il produit 20 000 bouteilles par an mais 30 seulement tous les deux ou trois ans, selon l’allure des grains, du Trockenbeerenauslese, un riesling en 37 centilitres, estimé 5 000 euros la bouteille. C’est l’un des vins les plus chers du monde. Avec une pince, Egon Müller cueille grain par grain, choisi par lui, tous les cinq ou six pieds de vigne.

Il ne calcule jamais la valeur de sa cave

Si ce n’est le plus cher, il a le plus rare : le vin relique portugais, un Quinta do Noval (Nacional Port) 1931. Sa « Joconde » souterraine. Unique exemplaire connu à ce jour, provenant des 500 pieds de vigne, dans le Haut-Douro, qui n’ont pas attrapé le phylloxéra. Du Quinta do Noval 1963, Michel Chasseuil en a acheté une caisse de 12, il y a vingt-cinq ans, lors d’une dégustation au Crillon, organisée par le propriétaire. « J’ai payé 700 francs les 12 bouteilles, ça n’intéressait ­aucun amateur. Ça vaut aujourd’hui 5 000 euros pièce. Alors, le 1931... C’est comme les champagnes : ­Bollinger 1928 et 1945, Krug, Clos du Mesnil 1979 ; aujourd’hui les gens se battent pour en avoir. »

Il ne calcule jamais la valeur de sa cave. « Je la gère comme un conservateur du Louvre. En 1985, dans une vente aux enchères à Versailles, j’ai acheté 3 000 francs les deux bouteilles de Syracuse 1850. Elles sont estimées 30 000 euros pièce et je ne les céderais pas trois fois ce prix. C’est comme si l’on trouvait à Pompéi le buste de ­César. Cette collection ne m’appartient plus. J’ai décidé qu’elle deviendrait patrimoine mondial de l’humanité. » Michel Chasseuil rêve d’un bâtiment, à Pomerol ou Saint-Emilion, d’une fondation qui fera voir et vivre ses trésors après lui. Son fils Jérémy, 38 ans, œnologue et copropriétaire avec lui du Château Feytit-Clinet, en sera le président. En attendant, il continue de chasser, mais il n’a plus grand-chose à échanger et il se méfie des faux, qui sont arrivés sur le marché il y a trois ans, tel ce Romanée-Conti 1947. Cette année-là, les vignes avaient été arrachées.

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Re: Michel Chasseuil, toqué des vins

Messagepar Greg V » Lun 1 Sep 2014 22:41

Ce Monsieur à force de s'exposer connaît le revers de la médaille. Tout d'abord il a été récemment braqué à son domicile, mais encore la RVF nous apprend que le fisc lui réclame 2.000.000 euros au titre de l'ISF :mrgreen:

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Re: Michel Chasseuil, toqué des vins

Messagepar EricC » Mar 2 Sep 2014 17:01

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Dernière édition par EricC le Jeu 30 Juin 2016 23:21, édité 1 fois au total.
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Re: Michel Chasseuil, toqué des vins

Messagepar Greg V » Mar 2 Sep 2014 21:49

Je suppose que c'est bien un rattrapage ...
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Re: Michel Chasseuil, toqué des vins

Messagepar EricC » Jeu 4 Sep 2014 16:08

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Re: Michel Chasseuil, toqué des vins

Messagepar thib88 » Jeu 4 Sep 2014 18:28

Il me semble que je l'ai vu aujourd'hui au JT de 13h…

J'ai vu que la fin du reportage mais à ce que j'ai entendu c'est bien de lui qu'il s'agit…
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Re: Michel Chasseuil, toqué des vins

Messagepar EricC » Jeu 4 Sep 2014 18:48

Ca ... y'en a pas deux des comme ça. Enfin si y'a Audouze, mais lui au moins il les boit ses vins !
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Re: Michel Chasseuil, toqué des vins

Messagepar thib88 » Jeu 4 Sep 2014 19:08

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Re: Michel Chasseuil, toqué des vins

Messagepar Lalex » Sam 2 Mai 2015 18:27

.
Le Poitevin Michel-Jack Chasseuil propose "la plus belle dégustation du monde".

Seuls 10 privilégiés, à Tokyo au Japon, assisteront à ce repas dégustation au prix minimal de... 10 000 euros, puisque les places seront mises aux enchères.


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Re: Michel Chasseuil, toqué des vins

Messagepar Sebastien » Sam 2 Mai 2015 22:16

Je ne sais pas s'il est invité mais outre le coup de pub, j'espère pour lui que les enchères vont monter car 10000€ pour 8 bouteilles d'exception, c'est presque cadeau :)
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Re: Michel Chasseuil, toqué des vins

Messagepar Greg V » Dim 3 Mai 2015 10:42

Dommage, je viens de m'acheter 200 grammes de Wagyu, je ne pourrais m'offrir ce petit dîner.
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Re: Michel Chasseuil, toqué des vins

Messagepar EricC » Dim 3 Mai 2015 21:05

Greg V a écrit:Dommage, je viens de m'acheter 200 grammes de Wagyu, je ne pourrais m'offrir ce petit dîner.

Pour des bolognese ? :)
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Re: Michel Chasseuil, toqué des vins

Messagepar Greg V » Dim 3 Mai 2015 22:04

Plus assez d'argent pour me payer de la sauce tomate panzani
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