Nul ne conteste que l'invention de l'alambic (tout comme l'alcool) est à attribuer aux Arabes à la fin de premier millénaire. Les Gersois sont toutefois à l'origine de l'invention de l'alambic à distillation continue.
Les vins blancs gersois sont en effet distillés en une seule fois. Il en sort une eau de vie à 70° ! L'alambic charentais par opposition nécessite un repasse d'un brouillis qui sort avec un degré de 30° environ.
Dans les deux cas, l'eau de vie qui en est issue, est blanche, et va acquérir toutes ses lettres de noblesse lors de l'élevage en fûts. Elle va se colorer, acquérir tous ses arômes et perdre en degré alcoolique. Le degré d'alcool final peut-être obtenu soit par réduction naturelle (après de nombreuses années) soit par adjonction d'une eau neutre.
L'évaporation chaque année est appellée en Charente ( en Irlande aussi ) : la part des anges.