Ces types de rapports "officiel", bien que contenant certains éléments intéressants, sont toujours à prendre avec un certain recul. La tendance naturelle y étant de présenter plutÎt le cÎté positif des choses et de minimiser le cÎté négatif, du moins de faire paraitre que le(s) problÚme(s) n'était pas rédhibitoire pour la qualité du vin.
Mais lĂ oĂč il faut prendre quelque pincettes, c'est qu'ils donnent l'illusion d'un rĂ©sultat homogĂšne. Or trĂšs rares sont les annĂ©es oĂč on peut quasi faire du "copier/coller" d'une rĂ©gion/AOC Ă l'autre. Et dans le genre hĂ©tĂ©rogĂšne, 2007 doit approcher certains records!
En discutant avec plusieurs vignerons de différentes régions ces derniers mois, le discours est trÚs similaire. J'ai trouvé quelques heureux qui, pour des raisons de terroir particulier (sols particuliÚrement drainants, micro-climats, curiosités météo etc..), ont beaucoup moins souffert des attaques de coulure, mildiou et autre botrytis que certains de leurs confrÚres, parfois situés seulement à quelques kilomÚtres de là . Pour les moins chanceux, l'année 2007 est épouvantable avec des pertes pouvant monter à 60%-80% et une qualité souvent médiocre pour ce qui reste. Pour les plus chanceux, la belle arriÚre saison a sauvé les meubles et la qualité est, à ce stade, plus que satisfaisante!
Une année difficile.. autant pour les vignerons que pour les consommateurs, lesquels devront redoubler d'efforts pour effectuer les sélections d'achat les + justes possible.
Alain