BEN a écrit:C'est le cas de pas mal d'années en 2 ... mais les années moyennes ne sont pas moyennes partout, notamment 2002 est excellent en Champagne, Bourgogne blanc (surtout les Côtes Chalonnaises) et finalement il y a aussi des belles réussites en Bordeaux mais ce millésime a été reconnu comme finalement pas si mal, sur le tard.
Alors comment faire pour les primeurs ... prendre des risques !
Enfin ne pas acheter n'importe quoi quand mĂŞme !
Les GCC de Bordeaux et surtout les premiers arrivent à sortir des bons vins sur tous les millésimes. Je pense que les liquoreux s'en sortiront bien aussi.
2012 est reconnu comme un excellent millésime en Champagne.
En Bourgogne, il faut gouter mais ne te précipite pas, il n'y a pas de primeurs et les premiers à sortir, les blancs, ne sont pas de vins de garde à de très rares exceptions. Il te faudra donc gouter les 2012 à leur sortie, ou en fut pour te faire une opinion.
En CDR Septentrionales, il faut attendre l'an prochain, mais au fut chez certains vignerons, on aura une tendance. Il faut noter que les millésimes moyens donnent lieu à un regroupement des jus dans le cru générique, par exemple chez Rostaing ou chez Delas, qui ne sortent pas leurs crus ces années là , donc il y a de bons coups à faire : j'ai goûté récemment une Cuvée Terroirs 2008 de René Rostaing qui était excellente !
BEN
guignol a écrit:merci pour les références.
je retiens surtout que je dois acheter en magnum et du champagne pour le moment et je conserve préciseuement vos références.
Je vais oublié la loire et le bordelais je pense (cf yquem).
Vin jaune pourquoi pas mais je doute qu'a 18-20 ans ma fille apprécie ce genre de vin.
Je vais déjà commencer à regarder vos référence sur le champagne pour une eventuelle commande (je ne suis pas un amateur de champagne et je connais aucune maison).
Pour le salon d'ampuis, je ne vais pas reconnaitre les protagonistes de BDE et pour ĂŞtre honnete je n'oserai pas les saluer (c'est idiot je sais !).
Merci pour vos conseils, j'ai une très bonne base pour mon objectif
Vin jaune pourquoi pas mais je doute qu'a 18-20 ans ma fille apprécie ce genre de vin.
Le Bingeot a écrit:Vin jaune pourquoi pas mais je doute qu'a 18-20 ans ma fille apprécie ce genre de vin.
Déjà qu'à 30-40 ans c'est pas gagné....mais l'avantage est double:
1- Elle pourra goûter et dire : " intéressant ce Macle de 20 ans sur un vieux comté de 4 ans, mais c'est dégueu.."
2 - Comme c'est soit disant dégueu, tu pourras les récupérer, le goûter et dire "jeune con, accord majeur !"
Le Bingeot a Ă©crit:Voici une lettre du domaine Huet:
Vendanges 2012
2012 : quelle année !! Dame Nature, provocante, nous a mis à l’épreuve ; nos convictions sur la biodynamie en sortent néanmoins renforcées.
Tout commence avec des gelées hivernales et printanières qui diminuent, déjà , la future récolte. Par la suite une pluviométrie excessive du 15 mai au 15 juillet nuit à la bonne croissance de la plante : la floraison tardive et lente, le mildiou de plus en plus virulent vont à leur tour réduire le nombre de grappes. Les mois d’août et septembre chauds et ensoleillés nous redonnent espoir, mais dès les premières grappes coupées début octobre, le ciel nous retombe sur la tête et la pluie intermittente ne cessera que lorsque les sécateurs seront rangés.
C’est suite à ce type de conditions que l’on peut entendre siffler et persiffler que « le mildiou fait douter les vignerons bio » (Le Monde 22/07/12) ou bien encore que « la bio cela ne marche qu’en année normale, mais qu’en année difficile on ne peut éviter les dégâts qu’avec des traitements chimiques de synthèse »…
Là où l’agriculture chimique a pour idéal de supprimer, de tuer la maladie, l’agriculture biodynamique cherche à renforcer le lien entre la plante et la nature. On apprend alors à respecter et rester humble devant cette nature imprévisible et à accepter, non sans douleur, les conditions difficiles qu’elle nous impose, et leurs conséquences sur la récolte.
Ainsi, vigilance, réactivité et précision lors de la cueillette nous ont permis de ramasser des raisins sains et mûrs qui nous permettront d’élaborer, en quantité limitée, des vins secs sur les trois terroirs du domaine, à découvrir lors de nos journées portes ouvertes les 8, 9, 10, 11 et 18, 19 mai 2013.
chambermusimanee a écrit:Il est encore très difficile d'avoir une idée du potentiel du millésime 2012.
Je me souviens que 2010 s'était révélé en Bourgogne seulement en courd d'élevage.
Il existe cependant quelques vignerons ou cuvées qui sont connues pour leur longévité et leurs capacité à se bonifier avec le temps, voici une petite liste :
Bonneau du Martray (Corton Charlemagne)
Gouges (tous les 1ers crus)
Marquis d'Angerville (Volnay)
Clape (Cornas)
Jamet (CĂ´te RĂ´tie)
Haut Bailly (Pessac)
Guiraud (Sauternes)
Trévallon (Provence)
Tempier (Bandol)
Cotat (Sanerre)
Boulay (Sancerre)
Clos Rougeard (Saumur)
Josmeyer (Alsace)
Charvin (Chateauneuf)
Huet (Vouvray)
...
Cette liste n'a pas un grand intéret en soi. Au fur et à mesure de l'avancée des élevages, nous verrons dans quelles régions se concentrer.
Je me suis rendu compte qu'il existe des cuvées qui sont très bon marché et qui peuvent cependant tenir très longtemps (il existe une multitude de Riesling Gd cru qui teindront 15/20 ans sans soucis pour 10€, idem pour Huet pour 17 euros environ).
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit and 4 invités