OlivierS a écrit:Une belle dégustation, dommage pour certaines bouteilles.
Olivier
Tu as raison mon bon Olivier... Le moral en a pris un coup à la dégustation de certains vins surtout que je connaissais les étiquettes
Comme souvent la vérité est dans le verre et non dans les étiquettes!
2 immenses déceptions en effet avec ce Margaux totalement HS... la couleur restait magnifique, la structure agréable mais l'aromatique terrible
et que dire du
Grand Echezeaux DRC 1978... Une bouteille très faible, un bouchon au bout du rouleau, une robe maronnasse et en bouche un vin pas aussi difficile que ne le décrit Christophe mais assurément défaillante. Pour gouter ces vins là au top, il faudra un jour que je trouve une source de DRC quelques part sur la planète!
Quelques mots sur les vin: Complètement en phase avec les commentaires de Christophe sur les bulles. Une
rose de Jeanne les Ursules au dessus du
jacquesson 736 avec une note de sirop que Greg a peut être parfaitement identifié! il faudra que je vois avec Julien qui me l'a vendu quelle base avait cette bouteille mais la jeunesse du domaine et la petitesse de la production fait que 2009 est très plausible! Pour le 736 apport épar Jacques (merci à lui pour toutes ces quilles même s'il emporte le concours de la soirée avec 2 défectueuses à 1 pour lui
)
Le
Sterimberg sortait de ma cave où il vient de passer 10 ans en attendant qu'un jour je l'ouvre. Millésime anniversaire, je n'en attendais pas grand chose et je n'ai pas été déçu,il n'avait rien à offrir que son étiquette
J'avais prévu de boire un
Montrachet 84 de Lacelle que j'avais eu pour une bouchée de pain l'an dernier dans une vente en salle où sa jolie couleur m'avait convaincu et Jacques proposa d'en boire deux et d'apporter ce
Montrachet Guy Amiot & fils 1999 en souvenir du 1996 que nous avions tant apprécié il y a 3 ans. Une fois encore, ce vin a fracassé nos palais confirmant l'excellence de ce cru de ces sympathiques vignerons
Nous étions passé au domaine il y a deux ans avec Didier et avions été superbement reçu, je vais y repasser pour racheter du vin et si ça rentre dans mes moyens, voir pour encavé une de ces merveilles!
Ce midi, le vin avait gagné en gnack, en intensité et en explosivité en bouche. De beaux amers viennent se mêler au fruit et au salin pour créer une finale de toute beauté. Noté 18/18.5 .. en dessous du 1996 mais grand!
Le Lacelle 84n'a pas démérité, offrant une palette de grand cru même si la marche était ici trop élevée... reste que boire un Montrachet fait partie du Graal de bien des dégustateurs alors deux en série...
S'en est suivi la série de tous les dangers... Des bouchons fatigués pour les 2 78 et un superbe pour le 70
ne revenons pas sur le Margaux et le vin de la DRC, et parlons ici du
BAMA 70. N’ayant pas pris de notes je ne parlerais que de mes souvenirs et de la dégustation de ce midi mais clairement ce vin a encore beaucoup de choses à raconter. Il n'y a pas la patine de l'élevage sur ces vins mais des bordeaux de belle pureté sur le fruit et ses arômes variétaux. Le milieu de bouche est solide, complexe, très intéressant et la finale tout à fait correcte. Je trouve Christophe un peu dur mais nous avons tous les deux l'habitude de nos désaccords sur certains vins et on ne s'en offusque pas... reste que les deux vins flingués ont un peu plombé l'ambiance
La série d'après fut heureusement superbe et comme souvent sur Rayas, je ne suis absolument pas d’accord avec Vinosophe!
Ce
Rayas 2002 a été ouvert la veille au soir et la sensation alcooleuse de l'ouverture s'est intégré dans ce vin qui empeste la rose et l'écorce d'orange. Une certaines sucrosité gêne Christophe et ses aromes de fruits, d'épices et de fleurs donne à ce vin une complexité folle qui peut déplaire.
Un beau 16.5/17 pour moi. (Pour l'anecdote, un verre de Rayas est resté plein sur la table (certains ne respectent rien) et le vin n'avait pas bougé d'un pouce!) Une fois encore, c'est sur les petits millésimes que j'adore Rayas, ayant préféré par exemple ce 2002 ou le 1997 au 1998 plus structuré mais moins magique!
Le
chambertin 85 de chez O. Leflaive est une grosse déception... J'attendais une quintessence de Pinot et nous avons eu un vin austère et structuré... Trop court et trop vieillissant pour me faire plaisir et aujourd'hui midi, le vin était HS là où le Grand Echezeaux se goutait paradoxalement plutôt mieux que la veille
Le
Chambolle musigny les Cras 99 de Georges Roumier s’est mieux comporté que je ne l'attendais, confirmant la grandeur de ce millésime en rouge et la maestria de chrsitophe Roumier. beaucoup trop jeune lui, il a dominé le chambertin de la tête et des épaules et nous a régalé... C'est bien simple, c'est le seul vin dont il a manqué, la bouteille criant famine au milieu du saint nectaire!
un vin que je note 17 et que j'aurais aimé revoir aujourd'hui
Pour les deux sucrettes, aucune idée... Le stress de la soirée à gérer, la cuisine toute la journée, le manque de sommeil mais surtout une consommation non maitrisée de tout ce que l'on a eu à boire et en particulier des deux Montrachets, du rayas et du Roumier ont fait que j'étais
Donc les deux derniers vins, je les ai gouté mais je n'en n'ai aucun souvenir