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[Vincent R.]

Il évoque la cerise à l'eau de vie et le cacao, de manière totalement opulente et séduisante. La bouche est tout ce que j'adore ! Un mélange de "tout en trop", mais sans écart de conduite. La fraîcheur est là du début à la fin pour encadrer l'ensemble et ne rien laisser déborder. Le fruit est riche, juste à la limite de la sucrosité, les tanniques sont puissants mais soyeux, c'est long, très long et cela me donne envie de trouver cette cuvée. Un peu dans le style de la bouteille de Villa Symposia bue au mois de Juillet ! Mon style de vin en somme !
Noté 18,5

Stéf, tu notes sur combien?

J'ai de plus en plus de mal sur ces vins sudistes avec de forts taux d'alcool, je préfère l'acide

[Patrick G]

Comme y'en a qui dorme pas suite du CR

caillou Blanc 2002
Robe paille assez claire, le nez fait sensation d'évolution, très peu fruité, juste une petite pointe acidulée s'extirpe du verre.
Petit à petit, le vin s'ouvre tout en restant assez faible dans sa manière de nous conquérir. c'est beurrée, minéral, les petties pointes agrumes, plus citronnées arrivent plus en fin de bouche.
C'est intéressant, mais l'ayant gouté il y a quelques années, il a perdu toutes son expression plaisir pour laisser place à se compléxité.
Commence sa phase de quelques années où il doit être bu, mais très intéressant: 15

Alsace, Riesling 2002, 1er cru Schoenenbourg
très expressif, acidité bien marquée, complexe, finale fine et longue, ma connaissance sur les vins secs étant à appronfondir, je sais, je sais, je m'oriente vers un chenin.... bon arrétez de rire, j'ai du retard dans ce genre de vin. Belle bouteille: 16

vin n°5, ben vous n'aurez rien, puisque je dois l'envoyez à Steph, non mais

La suite après l'embauche, celle qui s'appelle al débauche

Patrick

[Stéphane VILLETTE]

Vincent,

J'aime ces vins sudistes, mais lorsqu'ils sont vraiment bien équilibrés. Et là, c'était le cas !

@micalement.

Stéphane.

[Patrick G]

Suite et fin du CR:

E. Darnaud, Croze Hermitage 2006 - Les trois Chênes :
sensiblement fermé, l'aération lui fait du bien et laisse délivrer avec beaucoup de finesse son côté syrrah poivré, épicé. Je sens de la puissance mais l'équilibre est tellement bon que rien ne gache le plaisir. De la fraicheur, du gout, beaucoup de finesse malgré l'esprit puissant qu'il veut nous montrer. C'est vraiment bien fait, vrai vin de plaisir: 17

vin Suisse, 100% Syrrah, Le potier de jérome Giroud.
Je savoure en humant mon verre le voyage que nous avons fait avec Maria et alain, l'an dernier chez ce brave homme. Presque dépité de devoir arrété à causse de son triple pontage, il me proposait même d'aller travailler avec lui. Cornelie étant un peu loin.... vous connaissez la suite.
parlons du vin, nous en sommes à 3h de carafage (on a bien travaillé quand même ) et je sens le côté fruité sensiblement fermé. L'agitation lui fera du bien, se dégage au fur et à mesure ce côté cerise comme l'a trouvé Steph, bizarre, si je ne le savais pas, j'aurai pensé à autre chose. Un côté granitique se découvre au fur et à mesure. Le vin est doté d'une belle acidité, il est très gourmand, le fruit remonte au fur et à mesure que sa température remonte ( et moi aussi je remonte???) mais sans marqué du cépage. Presque pas de côté épicé que l'on retrouve en général.
Bouteille surprenante, surtout pour un 2000, 8 ans déjà et pas une ride
Difficile de comparer avec l'autre Syrrah, sans le savoir il aurait très intéressant de les déguster ensemble: 17

Château de le Négly, La Falaise, La Clape 2005
Très belle couleur très foncée, nez chocolaté, cerise, grosse richesse de fruit couplée à une présence alcooleuse. c'est chaud, bien évidemment, puissant mais pas du tout dérangeant. Grosse matière en bouche, acidité présente mais bien maitrisée, longueur longue, longue...
Très joli première fois pour ma part: 18

Voili, voilou, au niveau vin, pas une bouteille défectueuse, très belle soirée organisée de mains de maître par Steph, enfin, mains de maitresse organisée par Marie ... on sait qui commande

Merci ne peut se suffire pour les remercier, par contre, encore, je veux bien...

et en plus pour une fois que j'ai été sage....

patrick

[Stéphane VILLETTE]

Je deviens difficile avec les vins de Bordeaux. J'ai de plus en plus de mal avec les boisés trop appuyés et assez basique dans leur apport aromatique.

Ce soir j'ai ouvert un Beauséjour 2006 à Montagne et je me suis régalé de la qualité de l'élevage. Le fruit domine malgré un boisé fin et subtil, avec des notes légèrement épicées et un côté tabac blond, très doux. Bref, rien à voir avec certaines senteurs de vanille, de moka et de pain grillé !

Je deviens chiant, peut-être !? Ou alors, mais goûts s'affinent et s'affirment !

D'un autre côté, j'ai toujours adoré les vins à base de Syrah et grenache, l'un avec l'autre, aussi bien que l'un sans l'autre !

L'avantage de ne pas être né dans la région ?

@micalement.

Stéphane.

[PHIL24]

Avant tout un grand merci à Maria et Patrick pour leur visite

Périgourdine, depuis le temps que je lisais des cr de cornélie

ça y est je l'ai gouté je vais résumé mes commentaires

d'une façon scolaire pour éviter du déjà lu et pour coller au personnage de Patrick

Cornélie 2005 : bon niveau les résultats sont convenables la persévérance peut vous permettre de progresser

Cornélie 2006 : les conseils ont été suivi des faits et les résultats sont là ;toutefois il reste à confirmer l'année prochaine

Cornélie 2007 : l'examen de vos premiers résultats s'ils sont maintenus; devraient vous permettre
une poursuite d' étude prometteuse

J'ai fait gouté le rosé 2007 au barbecue de la rentré des profs :ils l'ont tous trouvé bonne la

'grenadine' avec un gout inhabituel mais très plaisant

les bouteilles un peu petite certes

bon avec tout cela il va falloir que j'en achete du Cornélie maintenant que je le connais:

Phil

[Stéphane VILLETTE]

Maintenant, parlons un peu des vins de Patrick dégustés ce fameux samedi.

Les Perles de Cornélie - rosé - 2007 La robe est atypique et un offre un rosé, tirant sur la framboise. Le nez évoque la fraise cuite et le pamplemousse. La bouche est grasse et riche, avec de belles notes d'agrumes, de pomélos. en milieu de bouche l'acidité vient donner de l'intensité à l'ensemble, portant le fruit jusqu'à la finale. Cette dernière est camphrée, épicée, avec un boisé totalement intégré. Un très bon rosé à moins de 6€

Amabilis Vinéa - rouge - 2006 Le nez est très ouvert, malgré une ouverture tardive de la bouteille. Il se présente comme une vraie bombe de fruits noirs. En bouche, la matière tannique est serrée, avec une palette de fruits à l'eau de vie intense. La matière se prolonge, tout en longueur jusqu'à la finale poivrée et boisée finement, ajoutant encore de la mâche. Une belle bouteille loin des standard Bordelais habituels.

Cornélie - rouge - 2005 1er millésime de Patrick et première réussite ! Le nez est exubérant de cerise griotte, d'épices douces et de cèdre. La bouche est complexe et immédiatement accessible par son fruité (typé cerise à l'eau de vie). En milieu de bouche la matière se met en place et offre des tanins soyeux et un boisé (très peu de bois neuf dans ce millésime) fondu, avec une acidité qui redonné de l'intensité, jusqu'à la finale croquante. un beau rapport prix/plaisir.

A suivre ...

Stéphane.

[Stéphane VILLETTE]

Nous continuons avec

Cornélie - rouge - 2006 La différence est notable avec le millésime précédent, dès l'instant ou l'on porte le verre au nez. Il se présente comme une bombe de fruits rouges, puis offre des senteurs raffinées de fleurs rouges. La bouche présente une superbe structure tannique, avec un fruité présent du début à la fin. On perçoit très nettement le bourgeon de cassis et les épices douces. C'est long, c'est riche, c'est équilibré. Le bois est présent, mais en adéquation avec l'ensemble et apporte donc sa touche de subtilité. Ceux qui ont fait le choix de l'acheter en primeur auront réalisé une très très bonne affaire, mais à 12,50€ au domaine, ça reste un très bon rapport prix /plaisir

Cornélie - rouge - 2007 L'échantillon que nous a présenté Patrick est bien au dessus de celui que j'avais dégusté lors de la campagne primeur. Il s'ouvre immédiatement sur des notes de crème de cassis, de fruits noirs crus et de groseille. La bouche est crémeuse, offrant des tannins peut-être mois puissant que 2006, mais d'un soyeux comparable. Le fruité et croquant et frais, avec ses arômes de cerise noire et de raisin de Corinthe. La finale se prolonge dans le même style et offre une belle intensité aromatique. On peut facilement imaginer que le niveau de ce vin soit proche du 2006.

Encore une fois, merci à Patrick de nous avoir proposé cette dégustation, qui nous a permis de le suivre dans son évolution.

@micalement.

Stéphane.

[Patrick G]

Steph,

doucement, pas trop, quand même, je vais en manquer
je parle bien sur de ma conso perso

Patrick