Et oui, ça faisait quelques temps que j’essayais d’organiser un séjour en Bourgogne. Je l’ai fait, je suis revenu réjoui, mais que la reprise a été dure !
Un week-end partagé avec deux autres couples, voilà c’est vraiment le mot : Partage ! Car on a passé de bons moments, ensemble et avec les vignerons !
@ modérateurs : s'il y a trop de photos, n'hésitez pas, je les enlèverai.
Jeudi 21 mai, départ de Paris direction Dijon, la météo semble un peu capricieuse sur la route : soleil, grosse pluie du côté de Tonnerre (mais non pas d’orage, bon OK je sors…déjà !). On arrive donc à Dijon, on se pose dans une brasserie pour manger un bout avant d’affronter la Chouette ou plutôt son parcours fléché. On a peur…nouvelle grosse pluie…qui se termine juste quand on sort ! (C’est bon signe pour la suite qu’on s’dit).
On en a ainsi profité pour faire une petite ballade, histoire de faire nos vrais « touristes routards », voici quelques photos :
Fin de l’après-midi, on a bien marché…ou plutôt flâné
. On se dirige vers Gevrey-Chambertin, pour récupérer les clés des chambres d’hôtes, poser les affaires et se reposer avant le dîner. Chambres d’hôtes au domaine Marchand Frères (1 place du Monument, 3 chambres à 50 et 55 euros, on était 3 couples donc nickel), accueil charmant, chambres confortables et spacieuses :
Une petite ballade Ă nouveau juste Ă la sortie du village sur la route du Chambertin :
Bon passons aux choses sérieuses, ce qui nous intéresse un plus particulièrement : le vin et la gastronomie !
C’est l’heure du dîner, on m’a beaucoup parlé du restaurant chez Guy à Gevrey, la réservation était déjà faite : au menu, Bourgogne blanc 2006 de Coche-Dury et Gevrey-Chambertin VV 2006 d’Humbert Frères (non, non ! on n’a pas mangé liquide !) :
Bourgogne Blanc 2006 – Coche-Dury :
Robe pâle, paille claire. Beau nez de noisette, d’agrumes frais mais aussi de fruits jaunes. Bouche fraîche, ronde et ample avec une belle acidité. Toujours les noisettes et les agrumes. Finale qui s’étire bien sur les agrumes et les noisettes.
Mon premier Coche-Dury, et c’est Bien +, surtout pour un régional !
Gevrey-Chambertin VV 2006 Humbert Frères :
Robe rubis avec de l’éclat et bien profonde. Nez viril sur les fruits rouges, des épices et du moka. Bouche avec une belle puissance, du fruit et des tannins fins bien présents mais pas asséchants. Un pointe alcooleuse tout de même en fin de repas avec le réchauffement. Finale jeune, sur les épices et le moka.
Bien +
Le service est efficace, les plats sont goûteux et bien présentés, les tarifs des bouteilles sont « raisonnables » (36e le Coche et 55e le Gevrey d’Humbert). Bref, une belle adresse !
Lendemain matin, direction Chassagne-Montrachet. On passe par la route des grands crus, histoire de se prendre de la verdure plein la vue !
Rendez-vous au domaine Jean Pillot & Fils, avec Jean-Marc Pillot :
L’accueil est très agréable, Monsieur Pillot nous montre ses installations puis nous invite à descendre à la cave pour la dégustation et les explications. Quelques infos :
11 hectares sur Chassagne-Montrachet principalement, Saint Romain, Montagny, Puligny-Montrachet et Santenay. 50 % Chardonnay et 50 % Pinot Noir. La production est d’environ 80.000 bouteilles. Travail en lutte raisonnée. L’égrappage est réalisé à 100%, l’élevage a une durée de 18 mois (12 mois en fûts et 6 mois en bouteilles) avec 30% maximum de fût neuf.
Les vendanges sont manuelles avec hottes, l’acheminement du raisin est d’1h maximum et il y a 2 tables de tri. Le batonnage est réalisé tous les 10 jours en fonction des besoins.
Les 2007 viennent d’être mis en bouteille, nous sommes parmi les premiers à en acheter (après avoir goûté bien sûr !). Nous commençons par les rouges (« Blanc sur rouge, rien ne bouge. Rouge sur blanc, tout fout le camp » selon le dicton !)
Les Rouges :
Chassagne-Montrachet Vieilles Vignes 2006
Nez sur les fruits rouges, avec un côté floral et des épices. Bouche toujours fruitée et épicée, des petits tannins fins. Finale florale et épicée, mais encore un peu dure.
Bien
Chassagne-Montrachet 1er Cru Morgeot « Les Farendes » 2007
Remarques : Gros effeuillage, plusieurs tries, vendange début septembre.
Robe rubis, limpide et profonde. Nez de fruits noirs, c’est fin et délicat, floral. Bouche douce et ferme à la fois, des fruits noirs et des épices. Une belle structure, de la profondeur, bonne longueur sur les fruits.
Très Bien -
Chassagne-Montrachet 1er Cru Clos Saint-Jean 2007 (Pierre Marbrière)
Robe rubis, intense. Nez profond avec des fruits noirs, puis évanescent et minéral. Bouche minérale, du fruit et des fleurs. Bonne longueur, minérale.
Bien +
Les Blancs :
Montagny 1er Cru Les Gouresses 2007 Vignes centenaires – sol calcaire
Robe très claire, paille. Nez sur les agrumes plutôt exotiques (ananas), floral, minéral. Bouche ciselée, élancée, minérale avec une longueur moyenne. C’est frais, précis et dense.
Bien
Chassagne-Montrachet 2007
Robe jaune clair, limpide. Nez de noisette et d’amande, des fruits blancs et des fleurs blanches tour à tour. Bouche alliant un beau volume et des fruits blancs mais aussi un peu de vanille. On sent la tension dans le vin mais il ne s’étrique pas, finale citronnée correcte.
Bien
Chassagne-Montrachet 1er Cru Morgeot « Les Farendes » 2007 (Belle exposition sur le coteau)
Robe un peu plus soutenue. Beau nez grillé, noisette, des fruits blancs et des fleurs blanches. Bouche intense, de la noisette et toujours florale. Finale longue, poivrée et fruitée. Encore une fois, c’est vibrant avec cette acidité qui tend le tout.
Très Bien +
Chassagne-Montrachet 1er Cru Les Caillerets 2007
Nez minéral (pierre fraîche) avec des agrumes. Bouche élancée, agrumes (citron, ananas) et épicée. Belle vivacité en finale bien longue, citronnée. C’est très jeune bien évidemment mais on sent que tout est place pour en faire une petite bombe.
Très Bien +(+)
Chassagne-Montrachet 1er Cru Clos Saint-Marc 2007
Jean-Marc nous prévient, ce Clos Saint-Marc est difficile à approcher jeune surtout qu’elle vient d’être débouchée. En effet, on a plutôt l’impression de sous-entendus : agrumes, un côté exotique, puis ça s’ouvre sur les noisettes, les fleurs et la minéralité (pierre à fusil). En bouche, on a l’impression d’une ribanbelle avec les mêmes saveurs du nez. Finale épicée (poivre blanc) et minérale, très longue (!). Je n’ai pas vraiment l’impression de pouvoir encore le « déchiffrer », mais ça m’a tout l’air d’être le top !
Très Bien ++
On a même eu le droit de sentir une fleur de vigne issue d’un 1er cru, maintenant au moins je sais ce que c’est !
Un grand merci à Jean-Marc Pillot ! Il a mis tout le monde à l’aise et donné des explications claires pour tout un chacun ! On sent bien la passion et le désir de vous faire découvrir et comprendre son travail ! Et les vins sont vraiment d’un (très) bon niveau ! Je redoutais un peu 2007 en blanc, après ce que j’avais pu lire, mais finalement non c’est pas si acide (tranchant) que ça ! Enfin…quand la matière est là pour accompagner.
Pour se requinquer, direction le restaurant « Le Chassagne » (récemment étoilé si je ne me trompe pas). On voulait se faire un (nouveau) petit plaisir ! Les menus sont intéressants car « pour toutes les bourses », j’entends par là que le menu retour des halles à 25e est plutôt bien pensé. Même si finalement on est parti sur le gastronome à 39e. Tout est très bon et bien présenté, on est juste resté à l’eau car 2 dégustations de prévues l’après-midi. Il juste prévoir le temps quand même (on est resté environ 2h - 2h30 à table si je ne me trompe pas…) :
C’est pas le tout mais on a RDV au domaine Hubert Lamy ! Dégustation des « récents » 2007, mais ils y a déjà plusieurs indisponibilités (Murgers des dents de chien,…)… Nous sommes reçus par Madame, je m’excuse par avance mais comparé à Jean-Marc Pillot, l’accueil est plutôt froid et chiche en explication…Passons…
Quelques infos : 16 ha sur les appellations Saint-Aubin, Puligny-Montrachet, Chassagne-Montrachet et Santenay. Le labour est effectué là où le tracteur peut passer, travail en lutte raisonnée, vendange en vert si besoin. Pour les blancs, fermentations alcoolique et malolactique en fûts de 1 à 3 ans, avec un élevage de 12 à 15 mois et peu de bâtonnages. Rendement moyen de 40 à 45 hecto/ha.
Les Vins :
Saint-Aubin « La Princée » 2007 (3 ha environ, sol argilo-calcaire, vignes âgées de 10 et 35 ans env.)
Robe très claire. Nez d’agrumes (pamplemousse), des fruits blancs et de la minéralité. Bouche également minérale avec une grosse tension. Trame acide importante qui se prolonge en finale d’une longueur moyenne mais vive.
Bien
Saint-Aubin 1er Cru « Derrière chez Edouard » (0.7 ha, vigne d’une dizaine d’années)
Robe toujours très claire et limpide. Nez plus profond, minéral et agrumes (citron et pamplemousse). Bouche vive à l’acidité marquée, minérale et citronnée. Finale qui continue sur les mêmes saveurs avec une longueur correcte.
Bien +
Saint-Aubin 1er Cru « En Remilly » (2 ha, vignes d’une trentaine d’années)
Nez d’agrumes, de fleurs blanches et minéral. Très intéressant, il faut aller le chercher, c’est épuré.
Bouche toujours tendue (acidité), beau volume, avec des agrumes et des fleurs. Longue finale citronnée, le fond de verre est floral. Sur cette cuvée, l’acidité est à mon sens mieux intégrée.
Bien ++
Les vins sont bons, peut-être avec une acidité un peu débordante sur la « Princée » et « Derrière chez Edouard », mais quand on voit les tarifs ça fait un peu mal. 27,50 le 1er cru « En Remilly », comparé aux 1ers crus de Chassagne-Montrachet blanc chez Jean-Marc Pillot à 27€… C’était un peu une dégustation expresse…
On profite ensuite de l’après-midi pour faire la route des grands crus dans l’autre sens, profiter du soleil (enfin plutôt vers la fin…) et s’arrêter au Montrachet, à la colline du Corton, à Nuits-Saint-Georges, au Clos de Vougeot et à la Romanée-Conti :
Pour finir la journée nous avons rendez-vous avec notre hôte, Jean-Philippe Marchand (son frère Denis était occupé) du domaine Marchand Frères. Il possède également quelques vignes à son nom et élève des vins (achat de raisins).
Domaine Marchand Frères : 8 ha sur les appellations Gevrey-Chambertin, Morey-Saint-Denis et Chambolle-Musigny.
Les vendanges sont faites manuellement en petites caisses. Les fermentations sont effectuées dans des cuves inox avec contrôles des températures puis les vins sont élevés pendant 15 à 18 mois en fûts de chêne avec une proportion de fûts neufs variables selon les appellations (30 % pour les villages, 70 % pour les 1ers crus et 100% pour les grands crus). Les levures utilisées en début de fermentation sont indigènes, mais pour la toute fin, elles sont « sélectionnées ».
Pour les 2007, date des vendanges fin septembre. Pour les rouges 2008, les malo sont Ă 50% faites.
L’achat de raisin pour le domaine Jean-Philippe Marchand porte sur 25 ha.
Nous avons pu déguster quelques cuvées sur fûts (c’est une première pour moi donc excusez moi si je suis un peu sommaire parfois) et en bouteilles.
Morey-Saint-Denis Blanc « Très Girard » 2008 sur fût – Marchand Frères
La robe est très trouble, mais le vin a eu droit à un bâtonnage récemment. Nez frais, floral et agrumes. Bouche fraiche, des agrumes et un côté vanillé. Beau volume et déjà bien équilibrée. Finale citronnée.
Bien +
Bourgogne Chardonnay 2007 (en bouteille) – Jean-Philippe Marchand
Nez frais, des jaunes blancs et des agrumes. Bouche un peu grasse mais vive. Finale plutôt moyenne, mais c’est un vin de soif.
Assez Bien +
Chambolle-Musigny 2008 sur fût neuf – Marchand Frères
Nez sur les fruits rouges, grillé et toasté, étonnamment un viril pour un Chambolle. Bouche droite, du fruit avec des tannins fins mais bien présents. Finale sur le fruit d’une belle longueur.
Bien +
Morey-Saint-Denis 2008 sur fût neuf – Marchand Frères
Nez plus fin sur les fruits rouges (framboise surtout), très élégant et toujours un peu d’élevage (moka). Bouche également élégante et harmonieuse, du fruit et un peu d’épices. Finale d’une longueur moyenne mais correcte.
Bien +
Gevrey-Chambertin 2008 sur fût neuf – Marchand Frères
Le 1er nez est réduit (animal, foxé), ensuite il s’ouvre sur le fruit (rouge) et les épices, toasté également. Bouche fraiche et fruitée, plus virile que le Morey, avec une bonne assise. Belle longueur.
Bien +
Morey-Saint-Denis 1er Cru « Clos des Ormes » 2008 sur fût neuf – Marchand Frères
Nez réduit également au début, mais on passe rapidement aux fruits rouges (fraise et framboise), épices et un côté floral. Bouche bien fruitée, structurée avec de la profondeur, et une belle persistance.
Bien ++
Charmes-Chambertin Grand Cru 2008 sur fût neuf – Marchand Frères (Vieilles Vignes de 45-50 ans et de 70 ans)
Nez toujours fruité, floral, épices et moka. Bouche fraiche mais un peu de gaz, du fruit, des épices. Les tannins sont bien présents, mais la mâche est enrobée. Belle finale sur le fruit et les épices.
Très Bien
Hautes CĂ´tes de Nuits 2006 - Jean-Philippe Marchand
Robe rubis profonde. Beau nez de fruits rouges (fraise) et floral (rose). En bouche les épices apparaissent avec le fruit, plutôt ample mais pas forcément puissante. Finale assez longue.
Bien +
Nuits-Saint-Georges 2006 « Les Argillats » – Jean-Philippe Marchand
Robe un peu plus sombre. Nez un peu viril sur les fruits rouges (framboise et fraise des bois), les épices et un côté terreux. Bouche tannique et virile, toujours le fruit et le côté terreux. La jeunesse se ressent en finale, c’est serré et tannique mais fruité.
Bien ++
Savigny-les-Beaune 2003 « Sous Lavière » – Jean-Philippe Marchand
Le millésime particulier, JP Marchand nous confie qu’il a dû utiliser de la neige carbonique pour refroidir les raisins lors de la vendange.
Nez terreux et fruits rouges un peu compotés. Bouche tannique, terreuse et fruitée. C’est encore jeune mais avec l’aération (le soir en mangeant) le nez gagne en fruit, la structure se précise en bouche et la finale s’assagit.
Bien
Fin de la dégustation avec JP Marchand, nous mangeons ce soir « à la maison » et il nous propose très gentiment de prendre les bouteilles ouvertes à la dégustation pour le dîner. Un grand merci pour l’accueil, les explications, la dégustation et les cadeaux !
Juste une remarque comme ça, mais j’ai l’impression que 2008 se rapproche pas mal de 2006. Les fruits rouges sont « toujours » présents, les vins sont structurés (bonne assise tannique). Comparé à 2007 qui est plus fruits noirs, bien mûr et plus friand en bouche.
Le lendemain, direction Meursault pour la visite du domaine Michel Bouzereau et Fils, c’est donc Jean-Baptiste qui nous reçoit.
Le domaine possède 10,5 ha de vignes dont 9 sont plantés en chardonnay. Le sol est travaillé par labour, le domaine travail en lutte raisonnée, les vendanges sont faites à la main avec de petites caisses. Foulage d’une partie des raisins. 2007 a été vendangé à partir du 1er septembre, les fermentations alcoolique ont fini fin décembre et les malo fin mars.
L’élevage se fait avec 15% de fûts neufs sur le régional, 20 % sur les villages et 25 % sur les 1ers crus pour ne pas trop marqués les vins.
Jean-Baptiste nous explique qu’il considère 2007 comme un (très) bon millésime désormais. Il avoue n’avoir été rassuré que récemment, car en décembre l’acidité était beaucoup plus marquée.
Bourgogne blanc 2007 (issu de 2 parcelles)
Robe jaune clair, limpide. Nez fin, beurré et floral. Bouche vive avec une belle acidité, assez ample, des agrumes (citron). Finale moyenne citronnée.
Bien
Meursault Les Grands Charrons 2007 (vignes de 35 ans, exposition plein Est)
Nez sur les noisettes, l’amande, les fleurs blanches et un côté exotique (ananas). C’est assez rond et expressif. Bouche droite, précise avec une belle acidité intégrée. Assez séducteur et déjà bien équilibré. Finale florale de bonne longueur.
Bien ++
Meursault Les Tessons 2007 (Calcaire, exposition plein Est, juste au dessus des Grands Charrons)
Beau nez de noisettes, très minéral (pierre à fusil), de l’amande, des fleurs blanches et du citron. Bouche plus ample que le précédent, toujours vive, fraiche et précise avec du citron qui se prolonge en finale (belle longueur). Je me souviens du post de Patrick Essa sur la qualité de ce climat, en effet, c’est du haut niveau pour un village !
Très Bien
Meursault 1er Cru Genevrières 2007 (lave en sous-sol, exposition sud / sud-est)
Nez profond, fleurs blanches, minéral, amande. Bouche racée, vive, précise, florale et citronnée. Belle acidité qui tend la finale, très belle longueur, citronnée et minéral.
Très Bien (+)
Meursault 1er Cru Charmes 2007 (lave en sous-sol avec un peu plus de terre que le Genvrières, exposition sud / sud-est, dans la partie du Dessus)
Nez encore plus intense sur les fleurs blanches, la vanille, le poivre blanc et les agrumes mûrs. C’est très élégant et délicat. Bouche veloutée, ample, florale avec toujours cette trame acide qui remobilise le tout pour porter la finale (belle longueur).
Très Bien +
Meursault 1er Cru Perrières 2007 (vignes dont les ¾ ont 70 ans, expo plein sud, cailloux partout !)
Nez très aérien, cristallin (minéral), racé avec des agrumes, du poivre et des fleurs blanches. Bouche tendue, précise sur le poivre et les fleurs. On a l’impression qu’il est dans les « starting blocks », tendu comme un arc, vous emplissant complètement la bouche. Finale très longue (!), épicée et citronnée.
Très Bien ++ / Excellent
Et pour finir, Bourgogne Pinot Noir 2006 (servi un peu frais car pas vraiment prévu
)Nez fruits rouges, du poivre, plutôt discret. Bouche avec une belle mâche, mais fine et agréable. Tannins présents en finale (c’est jeune et température un peu basse…)
Bien
Avec Jean-Baptiste Bouzereau, ça rigole pas au niveau de la qualité des vins, depuis le régional jusqu’au Perrières ! Une excellente adresse, encore merci Eric…et tous les autres
! Et surtout un Ă©norme merci Ă Jean-Baptiste pour sa passion si communicatrice (et pourtant timide on dirait), son sourire et ses vins !
Il est temps de retrouver ceux qui nous ont « lâchement » abandonnés pour cette dernière visite, et qui ont préférés aller à Beaune. On profite encore un peu du soleil, on mange sur un banc avec une petite glace en dessert.
Enfin, le moment du retour en région parisienne est arrivé, et là je n’ai que mes yeux pour pleurer…mais quelques caisses, aussi, pour me consoler !
Merci à vous, d’avoir pris (ou pas) le temps de me lire, c’était un peu long n’est-ce pas ?!
Photos : Anne-Sophie Dubromer
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