Arrivée chez Denis Barraud à 14h30. Nous commençons par une petite discussion au sujet de notre nouveau forum et de ceux existants. Puis nous nous dirigeons rapidement vers le chai, où nous dégustons le 2007. Denis n’a plus rien à prouver à personne, tant la machine est bien huilée. Mais il aime prendre la température auprès des amateurs, afin de rester au plus près du consommateur. Les vins sont puissants, charnus et comme à leur habitude et privilégient le fruit. Nous goûtons toutes les cuves de « Cour d’argent », des « Gravières, pour finir sur les barriques de 400 litres qui contiennent « Lynsolence ». Les jus sont toujours aussi délicieux jeunes et la coloration est impressionnante.
Puis, il faut quand même vérifier la qualité des 2006 achetés !
Nous entamons donc une longue série de barriques, pour bien percevoir les différences significatives en fonction des tonneliers. Bien sûr ces vins seront ensuite assemblés et les différences se verront lissées. Mais n’oublions pas que la force de Bordeaux réside dans les assemblages, de parcelles, de cépages (Très peu chez Denis Barraud, car ses vignes sont plantées à 95% en Merlot) et de barriques.Même si Lynsolence, avec ses 8000, reste la référence du domaine, il me paraît très intéressant de mettre un peu moins cher dans « Les Gravières » et de pouvoir prendre du plaisir rapidement, sachant que les 96 se dégustent encore très bien. Et puis il y a « Haut Renaissance » et son bordeaux « Cour d’argent ». Tous ces vins sont réalisés avec le même soin. A chacun sa cuvée !
De retour à son bureau, nous avons tenté un début d’interview enregistrée. Mais le fou rire nous a gagné et dans ses conditions, impossible de finir l’entretien. Dans tout les cas, vous pourrez trouver toutes les informations nécessaires sur son site : http://www.denis-barraud.com
Je le remercie pour son accueil chaleureux.
Stéphane.
