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[Greg V]

Quand Seb se tape l'incruste à la maison et que Julien Z (l'homme qui est inscrit à BDE mais ne poste qu'une fois par an) nous rejoint, ce qui est bien c'est qu'on boit du bon.

Quelques quilles d'un excellent niveau :


François CROCHET, Exils 2010, Sancerre :

A noter la robe translucide, vraiment très claire.

Nez sur le bourgeon de cassis, exotique, citron, odeur de l'orage (ferreux), pierre-silex, végétal
Bouche : très vive, infiniment droite, citronée, cassis, finissant sur le silex, un coté ferreux et végétal. Hyper salivant. Texture incroyable de légèreté, mais tout de même de tension. Traçant, droit, longiligne. Ca fait un super apéro. J'ai beaucoup accroché à ce Crochet

16/20

Champagne Margaine, blanc de blancs 1999 :

Nez fin, floral, fruits blancs, raisin. Au réchauffement les fruits secs apparaissent, avec un peu de cire.

Bouvhe saline, raisin mûr. Belle puissance. C'est un champagne tout en pleinitude. Il y a de beaux amers, une finale saline et tendue

16,5/20


Vincent COUCHE, Sensation 1997 (dégorgé en 2012) :

Nez kirsché, fruits confits, truffe blanche, guimauve, viande sechée, pêche

Bouche confite, dominée par l'orange confite, pralinée, truffe blanche. Salin et soutenu par un belle acidité.
C'est étonnament évolué et oxydatif, mais ça lui donne une jolie complexité aromatique.

17/20

Vincent COUCHE, Sensation 1995 :

Nez fermé, vineux, mûr, épicé

Bouche : plus fermée que le précédent vin. C'est structuré, vineux, mais assez fermé aromatiquement. Finalement c'est trop jeune. Finale tendue.

15,5/20 avec un beau potentiel


Laurent Perrier rosé :

Nez pas très agréable, réduit, avec des notes de fruits noirs

Bouche très vineuse, tannique même. Bulle un peu grosse. Fruits rouges et noirs intenses. Dosage marqué. C'est intense, un peu dur pour moi et une finale chaleureuse.

bof, bof : 13,5/20


Pré Lasses, Castel Viel 2001, Faugères :

Nez : coulis de fruits noirs, menthe, épices

Bouche très fondue, avec un toucher soyeux. Superbes tannins. Aromatique à l'avenant du nez. Fraicheur mentholée en finale et notes de cuir qui apportent du caractère. Très, très bon !

17/20

Finon, Caprices d'Héloïse 2010 :

Nez sur la cerise burlat, épicée, poivrée, violette

Bouche fraiche et croquante, assez fluide, sur le même registre qu'au nez

Sympa : 15/20


Mumm Cordon rosé 1975 :

Robe jaune orangée

Nez sur l'orange confite, la cerise, framboise, moka

Bouche confite, saline, d'un excellent équilibre. Un peu de toffee, de moka, mais dans l'ensemble ça demeure très frais avec des notes de pamplemousse un peu amer et une jolie aciditée encore présente. La bulle, certes rare est encore présente. Un superbe champagne qui pourrait encore tenir quelques temps ...

17,5/20

[Jean-Pierre NIEUDAN]

.....Julien Z (l'homme qui est inscrit à BDE mais ne poste qu'une fois par an) ....

Il en a le droit : nous ne sommes pas vindicatifs ...


Pour le reste : belle dégustation ... juste un chouïa de blancs en trop...

jpierre

[Sebastien]

Christophe Pichon - Viognier 2011 - Collines Rhodaniennes

Je le dis d'emblée, je n'aime pas le Viognier, tout comme le Sauvignon blanc. Mes deux bêtes noirs de cépages, sauf exceptions.

Ce vin est au nez équilibré avec toujours ces arômes de viognier. Ca reste frais et pas trop caricaturale.

La bouche est d'attaque souple, grasse, nous en sommes à peine au milieu de bouche que je sais qu'encore une fois, je passerai mon chemin sur ce viognier. Je termine mon cr tout de même.... L'attaque est souple, grasse, avec des arômes délicats, le milieu n'arrive pas à se tendre, à regagner en peps. La finale est simple.

Un vin bien fait, équilibré sans trop de rondeur qui ravira les amateurs de viognier frais sans prétention. Très loin du Pierre Finon VDP 2007 que j'avais bu et qui m'avait absolument bluffé...

François CROCHET, Exils 2010, Sancerre :

Enfin, contrairement au Viognier ci-dessus, un Sauvignon qui m'a littéralement séduit.

Voir le cr de Gogos51.

Champagne Margaine, blanc de blancs 1999 :

Nez intense sur des arômes bien mûrs, de la fraîcheur et un côté "réduit", allumette frottée.

Bouche assez tendue, avec les arômes du nez. Manque d'allonge sur la finale. Assez gourmand et frais mais la structure manque de race, d'épaisseur pour être un vin d'"unanimité".

Vincent COUCHE, Sensation 1997 (dégorgé en 2012) :

Le vin est à l'opposé du 100% chardonnay ci-dessus.

Le nez est toujours gourmand, très expressif et évolué.

La bouche est plus grasse, ronde, assez puissante mais manque à mon goût de tension, d'acidité pour être lui aussi un grand vin dans son style.

Vincent COUCHE, Sensation 1995 :

Enfin, ce beau millésime apporte un équilibre harmonieux à ce vin.

Le nez est plus austère, moins "facile" mais on sent un équilibre racé.

La bouche est encore jeune, les arômes moins exubérants, tout en nuance. Mais l'équilibre acidité/volume est très beau. Certes un peu austère par rapport à ses prédécesseurs, il en est pas moins plus élégant, racé et complet, oscillant entre longueur, acidité salivante et puissance, volume réconfortant. Moins gourmand en l'état que le 97 mais plus grand potentiel.

Laurent Perrier rosé :

Le nez de réduction, de "soufre" est peu lisible, pas net.

La bouche est brouillonne, pas de lisibilité, le fruit type grenadine est monolithique en début de bouche, le milieu et la finale se veulent dissociées, molles, lourdes. Un rosé assez tannique. Je passe mon tour.

Domaine des Prés-Lasses, "Castel Viel" 2001, Faugères :

Robe encore profonde, dense jusqu'aux bords. Les contours sont d'une belle évolution tirant sur l'orangé.

Le nez est très beau. Complexe, du fruit, des herbes, des épices.Chaque inspiration amène des nuances aromatique. C'est précis, frais et racé.

La bouche confirme cette impression. La structure est admirable. Tanins fondus, grain velouté et encore vivant, acidité maîtrisé, un vin plein du début à la fin. Belle puissance linéaire. Superbe vin d'équilibre et d'expression, loin de certains vins du sud bodybuildé ou tout much. A boire ou à attendre.

Pierre Finon, Caprices d'Héloïse 2010, Saint Joseph :

Robe noir, profonde.

Nez crémeux, très fruité cassis, violette, vanille, un peu de poivre doux. Nez gourmand, flatteur non dénué de fraîcheur, car on est pas si loin d'un excès de gourmandise qui peut s'avérer trop riche et gras.

La bouche est fidèle. c'est vraiment onctueux en toucher de bouche, c'est très fruité avec cet élevage expressif mais agréable. Les tanins sont soyeux. Un joli vin, bien fait avec un style sur la rondeur, la gourmandise, le croquant. Il manque peut être un peu d'acidité, de droiture pour apporter un supplément de race et de buvabilité.

Le lendemain, 1/4 de vin simplement bouchonné donne un vin qui a mal passé la nuit. Il a perdu son expression aromatique gourmande et intense tout en étant un peu plus dur, avec une acidité pas vinaigré mais qui annonce clairement une oxydation malvenue.

Style très intéressant sur la gourmandise.

Mumm Cordon rosé 1975 :

Grand vin évident tant au nez qu'en bouche.

Bulles très fines et bien présentes, acidité du début à la fin sans prendre le dessus sur une belle matière offrant des arômes complexes. Toucher de bouche racé et affirmé, longueur, persistance.

Décidément, tout ce qui est né en 1975 est à conseiller

Les 3 vins de la soirée:

François Crochet "exils"2010
Domaine des Prés-Lasses "Castel Viel" 2001
Mumm Cordon Rosé 75

[Greg V]

Pour être honnête, le Laurent Perrier rosé se présentait mieux le lendemain, avec plus de distinction. Mais je ne lui donnerais pas plus qu'un 14,5/20

[Sebastien]

14,5!!!!!!!!!!

Est-ce une moyenne entre le 18,5 de JulienZ, l'homme qui valait 3 messages, et le 10,5 que je lui octroie généreusement?

[Frédéric B.]

Ces vins ont été bus à l'aveugle?

[Greg V]

oui

[Sebastien]

Sauf le Pierre Finon St JO, le Pichon Viognier et le Crochet Sauvignon.

[Greg V]

Ben si, Crochet à l'aveugle pour toi.

[Sebastien]

ah oui exact, mais comme j'ai trouvé le cépage, l'appellation et le millésime, je pensais l'avoir fait à découvert