- Homard et Corton-Charlemagne_1.jpg (45.28 Kio) Consulté 12730 fois
J'ai la chance d'avoir un ami cuisinier qui a bien voulu, bien qu'il avait beaucoup de travail, me concocter sublimement ces homards que nous avions choisis ensemble la veille !
Grâce à une sauce armoricaine dont il a le secret, il a su diviniser les crustacés à la manière des druides de sa contrée ! Finesse, saveurs marines, nuances florales ... tout était présent pour une "
Invitation Ă la valse ... gastronomique" !
Je suis moins enthousiaste en ce qui concerne le vin accompagnateur :
Corton-Charlemagne 2007 du domaine Rapet à Pernand Vergelesses :Robe dorée qui ressemblait à celle d'un Coteau du Layon.
Nez sur le beurre, la tartine beurrée et après une longue aération quelques apports de fleurs séchées.
La bouche rappelle les nuances beurrées trouvées au nez, manque singulièrement d'acidité et se fait tristement remarquer par une longueur en bouche exceptionnellement courte !
En principe il faut attendre vingt ans un Corton-Charlemagne, mais il faut reconnaître que celui-ci est déjà sur la pente déclinante de son apogée ! J'en ai encore trois bouteilles ... il va falloir que je m'empresse de les ouvrir avant qu'elles deviennent dignes du vinaigrier ! C'est la première fois que je suis aussi peu convaincu par un vin de ce domaine.
Ce CC faisait triste mine face au plat qu'il aurait dĂ» transcender ...