Frédéric,
En fait, ma question n'en est pas vraiment une car les grands vins de la région bordelaise ne s'entendent qu'au gré d'une garde certaine. Je voulais savoir comment les amateurs-passionnés concevaient, évaluaient les grandes cuvées rhodaniennes par rapport à leurs homologues bordelaises (par exemple, en ces temps de crise
).Après, c'est vrai que comparer deux régions, deux méthodes de vinif, si opposées, soit difficile...je voulais en venir à ces millésime si particuliers à Bordeaux (2006, bon mais ultra cher, et 2007 médiocre et très cher...alors qu'en rhône, c'est encore très abordable pour une qualité exceptionnelle).
Après, j'en viens à la facilité de la syrah ou du grenache dans sa prime jeunesse par rapport à un assemblage de type cabernets/merlot/petit verdot.
Il m'a été donné de goûté à Haut-brion 2005 lors de la mise en bouteille et au Domaine de Chevalier avant assemblage (par ex.); ces vins, au demeurant très bons, ressemblaient à des fauves en cage impossibles à dompter...mais on songe alors, à l'avenir et tout semble beau. Au contraire, lors de la dégustation en mai dernier du Janasse VV 2007, l'extase fut telle que j'avais du mal à imaginer comment le vin puisse être meilleur dans 10 ou 20 ans, et pourtant !
Après, je n'ai pas goûté le VV 2001 ou 2003 de La Janasse et n'ai jamais trempé mes lèvres dans un Rayas.
Christian,
J'ai, lors de la première rencontre de BDE, goûté à une syrah de Simon Maye et ai été subjugué !!!mois qui ne connais les Suisses que par le biais de mon boulot (disons donc que je ne connais que les mauvais côtés si tant est qu'il y en ait des meilleurs
), j'ai été très surpris qu'on puisse faire ce genre de chose de l'utre côté du Léman
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Franck.